En complément de la maison principale, deux dépendances de forme cubique aux toitures plates complètent l’ensemble, implantées en juxtaposition sur le terrain, articulées autour de patios le tout entouré de végétation luxuriante aux allures japonisantes.

La première avec son angle entièrement vitré héberge un bureau / chambre d’amis avec une salle d’eau privative, reliée à la maison principale par un chemin surmonté d’une pergola.

Toujours dans les mêmes codes seventies, la seconde en fond de parcelle s’articule en L autour d’un patio planté d’un érable du Japon. Elle comprend une buanderie lumineuse et une suite permettant d’installer un bureau ou une deuxième chambre d’amis.

En complément de l’architecture d’origine, cet espace aux mêmes codes à été sublimé par un ensemble de parois menuisés en contre-plaqué lasuré qui masque des linéaires de rangements ainsi que la salle d’eau, tout en ajoutant un coté chaleureux.

Patrick Maxwell

Architecte bordelais actif dès la fin des années 60, Patrick Maxwell s’inscrit dans la lignée du mouvement moderniste régional, marqué par une approche sobre, fonctionnelle et profondément ancrée dans le contexte local. Son travail explore la réinterprétation des formes urbaines bordelaises, notamment l’échoppe, qu’il revisite dans un langage architectural épuré et contemporain.

Ses réalisations se distinguent par l’emploi de matériaux bruts – béton poncé, enduits blancs, menuiseries bois – et une recherche de lumière naturelle à travers de larges ouvertures et des jeux de transparence. L’articulation entre intérieur et extérieur est axe important de son travail : patios, jardins intégrés et circulations fluides traduisent une conception où la nature prolonge l’espace habité.

Sans ostentation, l’architecture de Patrick Maxwell exprime une rigueur géométrique, une clarté des volumes et une simplicité maîtrisée, témoignant d’un modernisme humaniste et parfaitement adapté à l’art de vivre bordelais.

Sous une hauteur de plus de 5 mètres, cette pièce déploie ses volumes tout en courbes. Son parquet en hêtre, ses colonnes, sa bibliothèque sur mesure en pitchpin et sa mezzanine reprenant les codes d’une coque de bateau et donnent le la de cette belle partition architecturale. Baignée de lumière grâce à sa grande ouverture en forme de voile, elle ouvre sur le jardin intimiste et confortable, à la façon d’un jardin secret au calme absolu qui ne demande qu’à être investi. En retrait de l’espace de vie, s’aperçoit la vaste cuisine / salle à manger et un espace buanderie éclairés par la lumière du sol en verre du premier niveau.

Enfin, aux deux niveaux supérieurs se trouvent les espaces nuits avec cinq belles chambres dont une parentale, ponctuées par endroits de courbes et dont certaines se parent d’incrustations vitrées allégoriques comme signature de cette maison-bateau. Elles se partagent deux salles de bain et une salle d’eau.

Une œuvre architecturale hors norme à proximité de la vie parisienne.

Jacques-Émile Lecaron

Né à Paris en 1939, Jacques‑Émile Lecaron est un architecte français formé à l’École spéciale d’architecture, puis à Harvard, où il obtient un master en urbanisme. Influencé par des figures comme Frank Lloyd Wright, Buckminster Fuller ou Bruce Goff, il développe une approche originale mêlant architecture, poésie et imagination.

Installé à Clamart depuis les années 1970, il y conçoit une série de maisons singulières – telles que la Maison d’acier, l’Arche de Noé ou la Maison de la Belle au bois dormant – dont les formes colorées et narratives traduisent les rêves et les personnalités de leurs habitants. Il réalise aussi des aménagements urbains et œuvres publiques, en lien étroit avec leur environnement.

Lecaron se distingue par une architecture expressive, presque onirique, qui refuse les normes pour mieux raconter des histoires. À travers ses créations, il propose une autre manière d’habiter : plus libre, plus intime, et profondément humaine.

Tournée vers le beau cèdre au milieu du jardin, l’extension parfaitement intégrée prolonge le plan en L autour du jardin, et abrite deux chambres, un salon, une salle d’eau et une buanderie.

Une dépendance brutaliste en béton banché fait face à la maison avec une composition sculpturale et linéaire. Aménagé en bureau, cet espace agréable avec son angle vitré ouvert sur un bassin de nénuphars, est également pensé dans les détails avec en bonus un ensemble d’étagères en bois en complément du béton brut et le sol habillé de carreaux d’ardoise.

Un grand garage, un carport et une cuisine extérieure complètent cet ensemble emblématique.

Une maison où langage puriste et brutaliste cohabitent.

Yves Salier

Yves Salier (1918-2013), né à Bègles, figure fondatrice de “L’école Bordelaise”, est l’un des fondateurs de la célèbre agence bordelaise Salier, Courtois, Lajus, Sadirac, pionnière de l’architecture moderne du XXe siècle.

Diplômé de l’école d’architecture de Bordeaux, il rejoint avec son camarade Adrien Courtois, son professeur Claude Ferret à Royan pour participer à la reconstruction de la ville, notamment avec l’îlot 50, le Palais des Congrès et la Villa Hélianthe.

De retour à Bordeaux en 1950, il cofonde l’agence Salier Courtois en 1955, influencé par le Bauhaus, Le Corbusier et l’architecture californienne. L’agence se distingue par ses maisons individuelles soignées et fonctionnelles.

Rejoints en 1964 par Lajus et Sadirac, ils élargissent leur champ à des projets majeurs comme la Villa Geneste sur le Bassin d’Arcachon, les jardins de Gambetta à Mériadeck, des logements collectifs et des édifices religieux.

Avec plusieurs projets labelisés « Patrimoine du XXe siècle » l’agence se construit une réputation nationale comme référence d’une alliance entre modernisme et les particularités de l’architecture régionale avec une attention particulière aux détails et à la matérialité.

À l’extérieur, le geste architectural se prolonge : piscine au sel et terrasse en terre cuite dialoguent avec un pool house en béton brut, pensé comme un lieu de vie. Ici, la lumière est omniprésente et les matières se révèlent grâce à des jeux d’ombres et de lumière.

Une dépendance de 27 m² autonome composée d’un salon avec sa kitchenette, d’une chambre ainsi que d’une salle d’eau crée un espace idéal pour recevoir ou avoir un lieu de travail indépendant.

Une cave en sous-sol répond aux besoins de stockage, tandis qu’un garage indépendant peut accueillir deux véhicules.

Un manifeste des années 60, pensé dans un équilibre parfait entre radicalité architecturale et art de vivre.

Paul Quintrand

Paul Quintrand (né en 1931) est un architecte, urbaniste et enseignant français dont le parcours s’inscrit dans le renouvellement des pratiques architecturales de la seconde moitié du XXe siècle. Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il s’associe dès les années 1960 avec l’architecte Georges Candilis, participant activement à l’élaboration de projets emblématiques du mouvement moderniste en France et à l’international.

Son engagement se traduit notamment à travers sa participation à la conception de grands ensembles et de zones à urbaniser en priorité (ZUP), comme Le Mirail à Toulouse et la ZUP de Firminy-Vert (avec Le Corbusier et André Wogenscky) projets pensés selon les principes de l’urbanisme de la Charte d’Athènes. Il fut également un pionnier dans l’introduction de l’informatique dans l’architecture, notamment à travers ses recherches menées au sein du laboratoire IAU (Institut d’Architecture et d’Urbanisme) de Marseille.

Professeur à l’École d’architecture de Marseille, il a influencé plusieurs générations d’architectes par son approche alliant rigueur scientifique, engagement social et ouverture aux nouvelles technologies. Son œuvre est marquée par une volonté constante d’expérimenter de nouveaux outils pour repenser la ville et l’habitat.

Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2016, la Cité Frugès été conçue comme cité jardin moderne avec une volonté de transformer l’habitat ouvrier en œuvre d’art. Édifiée entre 1924 et 1926 par Charles Édouard Jeanneret dit Le Corbusier et Jean-Pierre Jeanneret, La Cité Frugès a été commandité par Sucrier Henri Frugès pour y loger ses ouvriers. Véritable utopie architecturale pour l’époque, les 51 maisons contenues dans le lotissement ont brisé tous les codes de l’architecture traditionnelle de la région, mettant en œuvre les premiers principes du célèbre livre “Vers une Architecture” ou l’architecture comme une machine à vivre. Ces formes géométriques sont construites sur un module de 5m par 5m afin d’optimiser la construction et intègrent des innovations pour l’époque telles que salle d’eau, chauffage central et espace de stationnement. Les maisons “Gratte-ciel” sont des maisons groupées par deux et accolées dos à dos. Elles sont reparties sur 3 niveaux et surmontées par un solarium semi couvert, accessible depuis un escalier suspendu en façade. Tout comme les autres modèles se trouvant dans le lotissement, les fenêtres en bandeaux, la polychromie des façades, les terrasses panoramiques et leur forme géométrique font de cet ensemble un lieu unique.

Le Corbusier

Né le 6 octobre 1887 et décédé le 27 août 1965,
Charles-Édouard Jeanneret-Gris plus connu sous le pseudonyme Le Corbusier, est un architecte du mouvement moderne. Aux côtés notamment de Robert Mallet-Stevens et de Mies Van Der Rohe, il est un artiste complet opérant également en tant qu’urbaniste et designer. Fondateur de principes tels que le Modulor ou l’Unité d’Habitation, son œuvre comprend 17 sites – 10 en France – classés au Patrimoine mondial de l’Unesco tandis que de nombreuses de ses réalisations sont classées Monuments Historiques.

Parmi ses œuvres emblématiques on compte La Cité Radieuse à Marseille, La Villa Savoye à Poissy, la ville de Chandigarh en Inde et la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Il signe également des pièces de mobilier phares tels que le fauteuil LC2 et la lounge chair LC4.

Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2016, la Cité Frugès été conçue comme cité jardin moderne avec une volonté de transformer l’habitat ouvrier en œuvre d’art. Édifiée entre 1924 et 1926 par Charles Édouard Jeanneret dit Le Corbusier et Jean-Pierre Jeanneret, La Cité Frugès a été commandité par Sucrier Henri Frugès pour y loger ses ouvriers. Véritable utopie architecturale pour l’époque, les 51 maisons contenues dans le lotissement ont brisé tous les codes de l’architecture traditionnelle de la région, mettant en œuvre les premiers principes du célèbre livre “Vers une Architecture” ou l’architecture comme une machine à vivre. Ces formes géométriques sont construites sur un module de 5m par 5m afin d’optimiser la construction et intègrent des innovations pour l’époque telles que salle d’eau, chauffage central et espace de stationnement. Les maisons “Gratte-ciel” sont des maisons groupées par deux et accolées dos à dos. Elles sont reparties sur 3 niveaux et surmontées par un solarium semi couvert, accessible depuis un escalier suspendu en façade. Tout comme les autres modèles se trouvant dans le lotissement, les fenêtres en bandeaux, la polychromie des façades, les terrasses panoramiques et leur forme géométrique font de cet ensemble un lieu unique.

Le Corbusier

Né le 6 octobre 1887 et décédé le 27 août 1965,
Charles-Édouard Jeanneret-Gris plus connu sous le pseudonyme Le Corbusier, est un architecte du mouvement moderne. Aux côtés notamment de Robert Mallet-Stevens et de Mies Van Der Rohe, il est un artiste complet opérant également en tant qu’urbaniste et designer. Fondateur de principes tels que le Modulor ou l’Unité d’Habitation, son œuvre comprend 17 sites – 10 en France – classés au Patrimoine mondial de l’Unesco tandis que de nombreuses de ses réalisations sont classées Monuments Historiques.

Parmi ses œuvres emblématiques on compte La Cité Radieuse à Marseille, La Villa Savoye à Poissy, la ville de Chandigarh en Inde et la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Il signe également des pièces de mobilier phares tels que le fauteuil LC2 et la lounge chair LC4.

En communication avec la salle à manger, se trouve la cuisine avec un grand cellier et un accès direct vers une cour de service et le garage à voiture. Également sur ce niveau se trouve une généreuse suite parentale avec dressing, salle de bain, et terrasse privative pour profiter des lueurs matinales à l’Est. Au rez-de-jardin, un second salon avec accès sur une terrasse couverte prend place, ainsi qu’un coin nuit avec trois chambres qui se partagent une salle de bain. Pour compléter les espaces nuit, une chambre d’amis avec sa salle de bain en émaux de Briare aux variations de bleus marine se trouve perchée au-dessus du salon.

Une cave à vin, des locaux techniques, de nombreux rangements intégrés et une remise pouvant être aménagée en studio indépendant complètent ce bien.

Jean-Raphaël Hébrard

Jean-Raphaël Hébrard (1925-2006) était un architecte français reconnu pour son approche innovante de l’architecture régionale, notamment dans le Pays basque et les Landes. Dans les années 60 et 70, il a su allier modernité architecturale et respect du contexte local, intégrant des éléments traditionnels basques dans des conceptions contemporaines.

Parmi ses réalisations notables figurent le Village Vacances VVF de la Chambre d’Amour à Anglet, la Tour 2000 à Bordeaux, le Hameau de Port Socoa à Ciboure, et la résidence Cherenda à Arcangues, ou encore sa propre maison construite en 1971. Cette dernière illustre son style unique, mêlant modernisme et influences locales, avec des toitures en tuiles canal et des charpentes en bois massif.

Son travail est caractérisé par une architecture moderniste à échelle humaine, respectueuse des traditions locales sans en être une simple reproduction. Il a su intégrer des éléments traditionnels basques dans des conceptions contemporaines, créant ainsi des œuvres harmonieuses et respectueuses de leur environnement.

Édifiée entre 1965-1977, la résidence les Katikias est une des plus belles réussites en matière d’ensemble de logement collectif de vacances dans la période des 30 Glorieuses. Fruit de la collaboration fructueuse entre l’architecte Jean Dubuisson et la société SETIMEG, la résidence Les Katikias est classée au label « Patrimoine XXème ».

Ses caractéristiques esthétiques et modernes contribuent à son intérêt ainsi que la réponse qu’elle apporte en matière d’intégration au site et d’adaptation aux contraintes : interprétation de la vue, répartition des logements et des espaces de circulation.

La résidence est construite à partir d’une structure en béton armé et habillée d’éléments de façade préfabriqués en béton le tout recouvert d’un enduit lisse animé par des bandeaux sombres. L’architecture en gradins sur trois niveaux permet de conserver l’indépendance de chaque unité de logement malgré la superposition ainsi que d’offrir la meilleure vue sur la baie de Bandol. Cette orientation unique vers le Sud assure un ensoleillement maximal, tout en conservant en permanence une zone d’ombre dans le patio.

L’ensemble profite d’un club house et d’une piscine.

Jean Dubuisson

Jean Dubuisson (1914-2011), est un architecte français, auteur de nombreux projets, notamment de logements, durant les Trente Glorieuses et la Reconstruction.

Jean Dubuisson débute ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Lille puis les poursuit à Paris à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, d’où il sort diplômé en 1939.

Au milieu du 20e siècle, l’architecte propose un habitat lumineux, raffiné et ergonomique. L’attention particulière qu’il dédie au décor et au paysage ennoblit ses façades légères, par la création d’un vocabulaire moderne sinon moderniste. Il contribua grandement à inventer la production de logements de masse, primordiale dans ces années d’après-guerre, avec la mise au point de procédés d’industrialisation de la construction.

Connu notamment comme l’auteur du Musée national des arts et traditions populaires, dans le Bois de Boulogne, du grand ensemble du quartier Maine-Montparnasse rue du commandant Mouchotte à Paris et de la barre dite “La Caravelle” à Villeneuve-la-Garenne dont la remise au goût du jour en 2004 a suscité de vives réactions, Dubuisson obtiendra en 1996 le Grand prix national de l’architecture, récompensant ainsi l’ensemble de sa longue carrière.