Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2016, la Cité Frugès été conçue comme cité jardin moderne avec une volonté de transformer l’habitat ouvrier en œuvre d’art. Édifiée entre 1924 et 1926 par Charles Édouard Jeanneret dit Le Corbusier et Jean-Pierre Jeanneret, La Cité Frugès a été commandité par Sucrier Henri Frugès pour y loger ses ouvriers. Véritable utopie architecturale pour l’époque, les 51 maisons contenues dans le lotissement ont brisé tous les codes de l’architecture traditionnelle de la région, mettant en œuvre les premiers principes du célèbre livre “Vers une Architecture” ou l’architecture comme une machine à vivre. Ces formes géométriques sont construites sur un module de 5m par 5m afin d’optimiser la construction et intègrent des innovations pour l’époque telles que salle d’eau, chauffage central et espace de stationnement. Les maisons “Gratte-ciel” sont des maisons groupées par deux et accolées dos à dos. Elles sont reparties sur 3 niveaux et surmontées par un solarium semi couvert, accessible depuis un escalier suspendu en façade. Tout comme les autres modèles se trouvant dans le lotissement, les fenêtres en bandeaux, la polychromie des façades, les terrasses panoramiques et leur forme géométrique font de cet ensemble un lieu unique.

Le Corbusier

Né le 6 octobre 1887 et décédé le 27 août 1965,
Charles-Édouard Jeanneret-Gris plus connu sous le pseudonyme Le Corbusier, est un architecte du mouvement moderne. Aux côtés notamment de Robert Mallet-Stevens et de Mies Van Der Rohe, il est un artiste complet opérant également en tant qu’urbaniste et designer. Fondateur de principes tels que le Modulor ou l’Unité d’Habitation, son œuvre comprend 17 sites – 10 en France – classés au Patrimoine mondial de l’Unesco tandis que de nombreuses de ses réalisations sont classées Monuments Historiques.

Parmi ses œuvres emblématiques on compte La Cité Radieuse à Marseille, La Villa Savoye à Poissy, la ville de Chandigarh en Inde et la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Il signe également des pièces de mobilier phares tels que le fauteuil LC2 et la lounge chair LC4.

Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2016, la Cité Frugès été conçue comme cité jardin moderne avec une volonté de transformer l’habitat ouvrier en œuvre d’art. Édifiée entre 1924 et 1926 par Charles Édouard Jeanneret dit Le Corbusier et Jean-Pierre Jeanneret, La Cité Frugès a été commandité par Sucrier Henri Frugès pour y loger ses ouvriers. Véritable utopie architecturale pour l’époque, les 51 maisons contenues dans le lotissement ont brisé tous les codes de l’architecture traditionnelle de la région, mettant en œuvre les premiers principes du célèbre livre “Vers une Architecture” ou l’architecture comme une machine à vivre. Ces formes géométriques sont construites sur un module de 5m par 5m afin d’optimiser la construction et intègrent des innovations pour l’époque telles que salle d’eau, chauffage central et espace de stationnement. Les maisons “Gratte-ciel” sont des maisons groupées par deux et accolées dos à dos. Elles sont reparties sur 3 niveaux et surmontées par un solarium semi couvert, accessible depuis un escalier suspendu en façade. Tout comme les autres modèles se trouvant dans le lotissement, les fenêtres en bandeaux, la polychromie des façades, les terrasses panoramiques et leur forme géométrique font de cet ensemble un lieu unique.

Le Corbusier

Né le 6 octobre 1887 et décédé le 27 août 1965,
Charles-Édouard Jeanneret-Gris plus connu sous le pseudonyme Le Corbusier, est un architecte du mouvement moderne. Aux côtés notamment de Robert Mallet-Stevens et de Mies Van Der Rohe, il est un artiste complet opérant également en tant qu’urbaniste et designer. Fondateur de principes tels que le Modulor ou l’Unité d’Habitation, son œuvre comprend 17 sites – 10 en France – classés au Patrimoine mondial de l’Unesco tandis que de nombreuses de ses réalisations sont classées Monuments Historiques.

Parmi ses œuvres emblématiques on compte La Cité Radieuse à Marseille, La Villa Savoye à Poissy, la ville de Chandigarh en Inde et la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp. Il signe également des pièces de mobilier phares tels que le fauteuil LC2 et la lounge chair LC4.

Édifiée entre 1965-1977, la résidence les Katikias est une des plus belles réussites en matière d’ensemble de logement collectif de vacances dans la période des 30 Glorieuses. Fruit de la collaboration fructueuse entre l’architecte Jean Dubuisson et la société SETIMEG, la résidence Les Katikias est classée au label « Patrimoine XXème ».

Ses caractéristiques esthétiques et modernes contribuent à son intérêt ainsi que la réponse qu’elle apporte en matière d’intégration au site et d’adaptation aux contraintes : interprétation de la vue, répartition des logements et des espaces de circulation.

La résidence est construite à partir d’une structure en béton armé et habillée d’éléments de façade préfabriqués en béton le tout recouvert d’un enduit lisse animé par des bandeaux sombres. L’architecture en gradins sur trois niveaux permet de conserver l’indépendance de chaque unité de logement malgré la superposition ainsi que d’offrir la meilleure vue sur la baie de Bandol. Cette orientation unique vers le Sud assure un ensoleillement maximal, tout en conservant en permanence une zone d’ombre dans le patio.

L’ensemble profite d’un club house et d’une piscine.

Jean Dubuisson

Jean Dubuisson (1914-2011), est un architecte français, auteur de nombreux projets, notamment de logements, durant les Trente Glorieuses et la Reconstruction.

Jean Dubuisson débute ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Lille puis les poursuit à Paris à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, d’où il sort diplômé en 1939.

Au milieu du 20e siècle, l’architecte propose un habitat lumineux, raffiné et ergonomique. L’attention particulière qu’il dédie au décor et au paysage ennoblit ses façades légères, par la création d’un vocabulaire moderne sinon moderniste. Il contribua grandement à inventer la production de logements de masse, primordiale dans ces années d’après-guerre, avec la mise au point de procédés d’industrialisation de la construction.

Connu notamment comme l’auteur du Musée national des arts et traditions populaires, dans le Bois de Boulogne, du grand ensemble du quartier Maine-Montparnasse rue du commandant Mouchotte à Paris et de la barre dite “La Caravelle” à Villeneuve-la-Garenne dont la remise au goût du jour en 2004 a suscité de vives réactions, Dubuisson obtiendra en 1996 le Grand prix national de l’architecture, récompensant ainsi l’ensemble de sa longue carrière.