Enfin, en rez-de-chaussée, une seconde suite avec salle d’eau, un salon d’hiver ou home cinéma, une cave à vin voutée, une buanderie et un garage complètent le bien.
A l’extérieur, les demi-niveaux de la maison se répètent avec deux terrasses de 25 m2, tandis qu’au sommet le toit plat entièrement rénové et végétalisé avec des essences méditerranéennes de 150 m2 est accessible par un escalier en acier en colimaçon et s’harmonise avec l’environnement vert qui règne.
Un lieu de synthèse rare entre héritage moderniste, subtilité intime, organique et contemplative.
Henri Pottier
Architecte français majeur de la seconde moitié du XXᵉ siècle, Henri Pottier (1912 – 2000) incarne l’ambition d’une France en reconstruction, moderniste et fonctionnelle. Diplômé de l’École des Beaux-Arts en 1937, il obtient en 1944 le Second Grand Prix de Rome en architecture, distinction prestigieuse qui oriente sa carrière vers les grands projets publics.
Son style, rigoureusement fonctionnaliste, s’inscrit dans la droite ligne des principes de la Charte d’Athènes. Il est particulièrement influencé par les courants modernistes de l’après-guerre.
Henri Pottier est notamment l’un des principaux concepteurs du Front-de-Seine à Paris, vaste opération de rénovation urbaine menée dans les années 1960–70 avec l’architecte Raymond Lopez. Parmi ses œuvres les plus emblématiques, on peut également citer : l’Auditorium Maurice-Ravel à Lyon (1975), réalisation marquante dans un langage brutaliste et sculptural ou encore la Tour Les Poissons à Courbevoie, symbole d’un urbanisme planifié aux références cosmiques.
Malgré cela, Pottier est reconnu pour son rôle fondamental dans la modernisation des infrastructures françaises, et son œuvre incarne les trente glorieuses, avec ses espoirs, ses excès et ses contradictions.