Sur la restanque supérieure, la maison d’invités de 84 m2 se compose d’un séjour chaleureux avec cheminée et d’une cuisine ouverte prolongée d’une terrasse à la vue contemplative. Une chambre intimiste avec vue mer et une salle d’eau offrent un espace indépendant et accueillant pouvant être relié si on le souhaite, à la maison principale.

Dehors, l’art de vivre du Sud se révèle dans chaque détail : essences locales, arbres fruitiers, terrain de pétanque, et piscine traditionnelle s’intègrent naturellement dans le décor.
Enfin, un vaste garage, une cave à vin, un car port ainsi qu’une vaste buanderie extérieure, complètent ce bien familial confortable.

Un bien rare, empreint de l’âme provençale, intégré dans le paysage.

Maurice Sauzet

Né en 1927, Maurice Sauzet est un architecte et penseur à l’origine de l’Architecture Naturelle, un concept prônant le mariage heureux entre l’intérieur et l’extérieur, permettant à l’Homme de tisser des liens avec son milieu.

C’est au Japon où il s’affirme au côté de Junzo Nishizawa, architecte japonais formé par Le Corbusier. Profondément marqué par son séjour au pays du soleil levant, il cherchera à retrouver les effets sensibles et émotionnels des espaces nippons dans ses architectures. Son concept d’Architecture Naturelle mêle brillamment bâtiment et nature, créant des espaces au grès des reliefs ou des vues, et repensant l’habitat avec jardins entrants et pièces sortantes, pour une cohabitation totale avec l’environnement.

Édifiée entre 1965-1977, la résidence les Katikias est une des plus belles réussites en matière d’ensemble de logement collectif de vacances dans la période des 30 Glorieuses. Fruit de la collaboration fructueuse entre l’architecte Jean Dubuisson et la société SETIMEG, la résidence Les Katikias est classée au label « Patrimoine XXème ».

Ses caractéristiques esthétiques et modernes contribuent à son intérêt ainsi que la réponse qu’elle apporte en matière d’intégration au site et d’adaptation aux contraintes : interprétation de la vue, répartition des logements et des espaces de circulation.

La résidence est construite à partir d’une structure en béton armé et habillée d’éléments de façade préfabriqués en béton le tout recouvert d’un enduit lisse animé par des bandeaux sombres. L’architecture en gradins sur trois niveaux permet de conserver l’indépendance de chaque unité de logement malgré la superposition ainsi que d’offrir la meilleure vue sur la baie de Bandol. Cette orientation unique vers le Sud assure un ensoleillement maximal, tout en conservant en permanence une zone d’ombre dans le patio.

L’ensemble profite d’un club house et d’une piscine.

Jean Dubuisson

Jean Dubuisson (1914-2011), est un architecte français, auteur de nombreux projets, notamment de logements, durant les Trente Glorieuses et la Reconstruction.

Jean Dubuisson débute ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Lille puis les poursuit à Paris à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, d’où il sort diplômé en 1939.

Au milieu du 20e siècle, l’architecte propose un habitat lumineux, raffiné et ergonomique. L’attention particulière qu’il dédie au décor et au paysage ennoblit ses façades légères, par la création d’un vocabulaire moderne sinon moderniste. Il contribua grandement à inventer la production de logements de masse, primordiale dans ces années d’après-guerre, avec la mise au point de procédés d’industrialisation de la construction.

Connu notamment comme l’auteur du Musée national des arts et traditions populaires, dans le Bois de Boulogne, du grand ensemble du quartier Maine-Montparnasse rue du commandant Mouchotte à Paris et de la barre dite “La Caravelle” à Villeneuve-la-Garenne dont la remise au goût du jour en 2004 a suscité de vives réactions, Dubuisson obtiendra en 1996 le Grand prix national de l’architecture, récompensant ainsi l’ensemble de sa longue carrière.

A l’Est, une grande suite parentale au large dressing et à la salle de bain habillée de carreaux signés Patricia Urquiola clôture ce niveau.

A l’étage, deux premières chambres aux vues mer au travers des grands pins se partagent une salle d’eau graphique. Un passage en verrière conduit aux deux dernières chambres se partageant également une salle de bain avec vue.

Dehors, dans le jardin, la piscine à débordement bordée d’ipé met en valeur le travail du jardinier du Rayol, sollicité pour créer une invitation au voyage à travers les paysages méditerranéens. Les espèces rares côtoient les espèces locales, offrant une sensation de bout du monde.