Au cœur de Vauban s’est présenté un beau terrain de jeu : un plateau de 150 m2 à transformer en habitation, en récupérant la hauteur sous charpente, dans l’idée de créer deux duplex contemporains.

L’ avant …

Objectif

Créer deux appartements familiaux avec 3 chambres, jouer sur les volumes et la lumière. Conserver et valoriser les traces du passé : pierres en encadrement des fenêtres, poutres de la charpente et pierres de Cassis de soutènement. Tout en donnant un aspect contemporain et confortable aux duplex.

Ligne de conduite

Optimiser le plan, moduler les volumes et travailler la circulation pour s’adapter à une vie familiale, créer une mezzanine en jouant sur les entrées de lumière : en vertical et en zénithal. Travailler autour du blanc et du bois, et rajouter des couleurs douces, révéler les matériaux bruts.

Mise en oeuvre

Les menuiseries sur mesure en chêne répondent au parquet blond et réveillent les murs blancs immaculés. Rose et bleu nuit sont révélés par la lumière omniprésente et les jeux de transparence des verrières. En double hauteur, la pièce de vie et son enfilade de fenêtres est conviviale avec sa cuisine, travaillée tel un élément de décoration avec sa niche centrale en bois, et son escalier bibliothèque, qui conduit subtilement à la suite parentale. Là-haut se devine, suspendu, un véritable cocon mansardé habillé de moquette et éclairé de lumières indirectes et zénithales. Tout naturellement se découvre dans la continuité, la salle d’eau parentale, virginale. Côté enfants, les deux chambres se partagent une grande salle de bains aux zelliges blancs ponctuée de rose poudrée.

Partenaires

Pièce A Part, curation & oeuvres
Double V Gallery, oeuvres d’art
Good Design Store, mobilier (FermLiving & Ethnicraft)
Bonsoirs, linge de lit
The Socialite Family, mobilier

Photos @OlivierAmsellem

Un exercice singulier que de partir d’une feuille blanche, sans contrainte, en laissant libre cours à la création.

LE QUARTIER

Vauban

Calé à flanc de colline, Vauban étend ses ruelles jusqu’à...
  • Crédits photosOlivier Amsellem
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Carnations | Caroline Venet

2020

‛Carnations’ est un travail de recherche mêlant réemploi de cuir et terre porcelaine recyclée.

Il s’agit d’une série limitée d’objets et de mobilier pour l’habitat, des pièces uniques faites main en France, réalisées en collaboration avec la céramiste Fanny Richard, la maroquinière Aurélie Chadaine, et la fabrique de carreaux Normandy Ceramics.

Les chutes de cuir, fins de série ou rejets de l’industrie de la mode, sont récoltés pour être revalorisés, sublimés par leurs aspérités, irrégularités de la peau, cicatrices, rides naturelles ou veines, qui font l’unicité de chaque objet. C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

Par désir de faire perdurer l’univers envoûtant de Studiofoam, et toujours dans cette logique d’offrir une offre globale, nous avons coédité ONDE(S), une suspension lumineuse en édition limitée.

Caroline Venet

Caroline Venet créé Studiofoam en 2017, qu’elle conçoit comme un laboratoire de recherche. À travers ce studio de design, Caroline propose une interprétation unique des matériaux, questionne les techniques et processus de fabrication, entre innovation et savoir-faire traditionnel. La designer explore les frontières entre art, artisanat et design. Elle y développe une approche multiple, allant de l’expérimentation à l’installation, du design de matériaux & surfaces, au design produit, set design, scénographie et direction artistique.

C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Mars 2020 à Juin 2020 à
la Maison ARCHIK Marseille

Novembre 2020 à Mars 2021 à
la Maison ARCHIK Paris

Site du Designer

Le Vernissage

INTERPRÉTATIONS | Musée Cantini

Novembre 2019 – Février 2020

À l’occasion de l’exposition “Man Ray, photographe de mode” accueillie par le Musée Cantini à partir du 8 novembre 2019, ARCHIK invite trois artistes et designers à réinterpréter l’oeuvre Lampshade de Man Ray.

Lampshade, considéré parmi les “objets d’affection” de Man Ray, brouille les frontières convenues entre objet manufacturé, objet d’art et mobilier. C’est l’un de ses premiers objets a être inventé à New-York en 1919, consistant en une spirale de carton découpée dans un réflecteur d’abat jour et suspendue par une tige : à la fois un « mobile » et un objet trouvé. C’est alors un readymade rectifié mais resté utilitaire, contrairement à ceux de Duchamp (Hat Rack , 1917, également suspendu au plafond), puisqu’une ampoule pouvait s’y loger. La céramiste Emmanuelle Roule, le tourneur Pascal Oudet, et le designer Antoine Chauvin (lauréat de la Design Parade 2018 de Toulon) présentent chacun une pièce inédite, interprétant cette forme si singulière et organique de Lampshade à travers 3 matériaux : l’argile, le bois et l’acier.

Emmanuelle ROULE

Emmanuelle a fondé en 2007 à Paris son studio de création développant une approche transversale et pluridisciplinaire entre le design, le graphisme et la création contemporaine. En complément de sa pratique personnelle, elle a co-fondé en 2017 avec trois autres artistes céramistes, un atelier et un collectif nommés gangster, basé à Paris dans le quartier de Bastille. Elle développe un travail de recherche et d’expérimentation autour du matériau terre. Une approche du design et du faire pensée de manière pluridisciplinaire et empirique, où les propriétés intrinsèques de la matière et le processus de transformation tiennent une place centrale dans la conception. Les objets, les dispositifs conçus, à mi-chemin entre l’utilitaire et la sculpture, dégagent une dimension architecturale et posent la question de notre rapport à la nature, aux matières premières et aux processus de construction. Le travail de la terre invite à un perpétuel va-et-vient entre un matériau ancestral, des savoirs-faire séculaires et son inscription dans la création contemporaine comme une matière aux usages multiples, avec une forte dimension environnementale et durable.

Dans sa réflexion globale sur les matériaux, leur provenance, leur pérennité à l’Ére Anthropocène, Emmanuelle Roule présente une fontaine en terre qui ne coule plus, évoquant l’impermanence naissante de notre rapport à la matière et aux ressources.

Le sentiment d’un mouvement d’eau, de flux, qui est apparu en voyant la Lampshade, elle l’évoque dans l’amoncellement de terre qui porte la pièce, un ruissellement de matière constitué au fil du temps et de son érosion naturelle. Une mouvement d’eau qui est aussi un mouvement du temps.

Pascal OUDET

Pascal Oudet est tourneur d’art sur bois, installé à côté de Grenoble. Ses pièces sont inspirées par l’effet de l’usure du temps qui révèle la structure profonde des matériaux naturels. A partir de chênes soigneusement choisis, il crée des formes d’une grande finesse, dont il révèle ensuite la structure par sablage. Dans un équilibre constant entre agressivité pour user la matière, et délicatesse pour préserver son intégrité, il va jusqu’à la transparence pour donner naissance à une véritable dentelle de bois. Ses créations, alliant maîtrise technique et délicatesse, nous plongent dans l’histoire des arbres dans un subtil jeu de matière et de lumière. Cette technique qu’il a inventée suscite l’intérêt des collectionneurs et galeries dans le monde entier. Ses pièces sont présentes dans les collections permanentes d’Ateliers d’Art de France, de l’American Association of Woodturners et du New York Museum of Art and Design, ainsi que dans des collections privées en Asie, Moyen Orient, Europe et Etats-Unis. En 2012, son travail a été récompensé par le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, et en 2014 par le prix du public au Festival International des Métiers d’Art de Baccarat.

Cette pièce s’inspire de la forme originale de Lampshade, tout en conservant la méthode de travail habituelle de Pascal : le tournage et sablage sur bois. Par tournage à la fois intérieur et extérieur, le tube se forme, pour pouvoir être ensuite découpé en spirale, permettant d’avoir une variation du veinage avec la progression de la spirale. La pièce a ensuite été sablée pour lui donner cette apparence de dentelle, le sablage venant user les zones les plus tendres du bois.

Antoine CHAUVIN

Antoine vit entre Paris et Marseille à la recherche d’une légèreté structurelle et formelle. Il étudie à l’ESAD Orléans, une école libre proposant un programme ouvert sur le graphisme, l’objet et l’espace. En 2015, il rejoint la Suisse et l’écal pour un Master en Design Industriel qui amène à de riches collaborations avec E15, Victorinox ou encore Vitra. Souhaitant rester versatile, il participe et devient lauréat de la Design Parade 3 consacré à l’architecture d’intérieur, qui lui offre par la suite la liberté de créer des espaces pour l’Ancien Eveché à Toulon ainsi qu’une scénographie pour les expositions d’architecture à la Villa Noailles. Il dessine actuellement une collection de Mobilier ainsi qu’une fresque pour les Halles Municipales de Toulon, et crée notamment des Illustrations et espaces de restauration pour Monoprix.

Siamese est un bas relief composé de deux courbes dans un plateau et vissé au mur par 4 Tubes d’hauteurs variables. Ces trois éléments sont visuellement liés par une couleur lumineuse et douce faisant echos à l’oeuvre iconique, la Lampshade de Man Ray.

Se créant un territoire propre, le mouvement organique de la tôle et des tubes crées un jeu d’ombres et de lumière donnant au mur une tension, une dynamique vive et discrète. Pouvant servir de rebords, de crochet ou de surface d’affi chage on peut y apposer quelques livres, coller une image, glisser des clefs ou un parapluie de façon aléatoire.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 7 novembre 2019 au 10 février 2020
à la Maison ARCHIK Marseille

Pièces à la vente

Emmanuelle ROULE | Mujō ___ 01 À contre-courant – 2019
Pièce unique en argile blanc brut sculptée à la main | 42 x 31 x 31 cm | 1 200 € TTC

Pascal OUDET | Ruban – 2019
Pièce en chêne, sculptée et sablée à la main | 54 x 13,5 cm | 2950 € TTC

Antoine CHAUVIN | Siamese – 2019
Pièce unique, tôle d’acier 25/10, peinte blanc crème | 1300 x 800 x 140 cm | Prix libre

Site des artistes

Le Vernissage

Façonner l’imaginaire | Amélie Maison d’Art

Septembre – Octobre 2019

ARCHIK poursuit son exploration autour de l’architecture, l’art et le design en invitant pour cette nouvelle exposition la galerie parisienne Amelie Maison d’Art.

Dès l’Antiquité dans le Proche et Moyen-Orient, la maquette architecturale en argile explore d’une manière plus ou moins explicite, le rapport au réel et au sacré. De même, à travers les siècles, la pratique de “ paper architecture ” appelée aussi “ architecture visionnaire ”, a souvent été utilisée par les architectes et les artistes pour expérimenter des projets utopiques et représenter des espaces imaginaires. Ces dessins et maquettes conceptuels témoignent d’un désir d’imaginer le monde de demain à l’image de l’homme, parfois en opposition à la rationalité de la technologie.

Repoussant les frontières de l’art, de l’artisanat et de l’architecture, les sculptures et le travail sur papier présentés dans “ Façonner l’imaginaire ” nous renvoient à cette pratique. Les séries d’édifices monolithiques d’Anouk Albertini, et ses formes biomorphiques naturelles annoncent leur rapport au corps avec leurs titres “ Famille ” et “ Couple ”. En parallèle, les constructions de Pilar Angeloglou, à l’instar de sites archéologiques, sont évocatrices d’une architecture antique et traditionnelle. Le travail sur papier de Frédéric Heurlier Cimolaï évoquant des plans de masse, est quant à lui intrinsèque à ses recherches formelles sur les proportions et modulations de l’espace. Enfin, les constructions radicales de Delphine Brabant nous renvoient à une architecture monumentale et brutaliste, communiquant une force expressive aux courants modernistes et utopistes.

Exposées au sein de la MAISON ARCHIK, lieu de travail et de création autour de l’architecture, les pièces présentées dans “ Façonner l’imaginaire ” gagnent en autonomie et manifestent leurs statuts à la fois d’objets et de porteuses d’idées.

Amelie Maison d'Art

« Depuis le début, notre parti pris est celui de l’art contemporain abstrait, qui nous semble être l’expression la plus forte de la liberté créative de chaque artiste qui doit créer son propre vocabulaire pictural.

Au contraire de la figuration, l’abstraction permet aussi un champ d’interprétation sans limite où l’imaginaire de chacun est à l’épreuve. Ne jamais voir deux fois la même chose dans un tableau, là est la force de l’abstraction.

Nous voulons faire émerger une nouvelle génération d’artistes qui méritent une place de premier plan sur le marché de l’art.

Qu’ils soient jeunes ou déjà présents dans des collections prestigieuses, le point commun à tous nos artistes est leur talent et le potentiel que notre comité d’experts leur reconnaît.

Notre mission est de les accompagner dans leur travail, d’accroître leur visibilité, leur notoriété et leur cote. »

Ces dessins et maquettes conceptuels témoignent d’un désir d’imaginer le monde de demain à l’image de l’homme, parfois en opposition à la rationalité de la technologie.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Septembre – Octobre 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Commissaire d’exposition

Cari Gonzalez-Casanova

Site de la galerie

Le Vernissage

Julie FLEUTOT

Responsable digital

Créative et touche à tout, Julie a un parcours original. Après un lycée artistique, elle étudie successivement la restauration d’œuvres d’art à La Cambre à Bruxelles, le management culturel et le marketing du luxe.

Au fur et à mesure de ses expériences, Julie se spécialise dans la création de contenu et la compréhension des marques. Un métier créatif, stratégique et stimulant, qu’elle exerce ensuite en freelance pour de nombreuses marques et start up. Des envies d’entreprendre la font également créer sa propre entreprise 100% digitale en plein COVID.

En leitmotiv, l’art. C’est ce qu’elle a étudié, c’est un métier et elle a d’ailleurs son propre atelier de peinture. Julie a cette faculté de voir du beau dans le « moche », du passionnant dans l’insignifiant, du spectaculaire dans la simplicité.

Fraîchement débarquée à Marseille, elle fait la connaissance d’ARCHIK : une entreprise singulière qui attire son attention avec son identité de marque forte, son esthétisme et son audace. Un concept marketing dans un univers culturel et cultivé. Cette passionnée de peinture ancienne également animée par le design et l’architecture, nourrissait en secret l’envie de travailler dans cet univers. C’est chose faite puisque Julie occupe dorénavant le poste de Responsable Marketing & Communication chez ARCHIK.

MASQUE PORTRAIT 5

IGO STUDIO & ALISON THIRION

Mai – Août 2019

Pour son exposition estivale, ARCHIK accueille deux artistes dont les œuvres, précises et exigeantes, sont toutes deux inspirés du paysage urbain.

À travers une scénographie revisitant la piscine comme élément graphique, leurs pièces se mêlent à une explosion de bleu Klein et de courbes inspirées des œuvres de David Hockney.

Cette exposition fait écho au lancement de La Revue selon ARCHIK, nouveau magazine bi-annuel dont la ligne éditoriale est centrée sur l’art, le design et l’architecture.

Pour ce premier numéro tourné vers la Méditerranée, les artistes IGO Studio & Alison Thirion sont également mis en avant, sur papier et in situ. À découvrir au plus vite !

IGO Studio

IGO, studio de photographie récemment basé à Marseille, crée des images dans les domaines de la mode, de l’architecture et du design, ainsi que des clips musicaux pour différents artistes.

Leur travail ne s’arrête pas à un style défini et se caractérise par une forme d’expérimentation permanente, un renouvellement sans limites.

Manifeste marseillais ou autoportrait ? « Eh mercé » est une sélection de photographies produites en une année dans cette nouvelle ville, correspondant parfaitement à leur état d’esprit. Dans cette recherche d’expérimentation, IGO a trouvé une fusion parfaite entre la culture urbaine et la douceur de l’environnement marseillais. Ils y ont découvert des rues qui leur ressemblent, des compositions spontanées, des ambiances singulières et une lumière aussi brute que leur technique photographique.

Alison THIRION

Alison Thirion découvre la céramique en 2015 et choisit la terre comme moyen d’expression, en volume et en couleur. Inspirée par les arts, le paysage urbain ainsi que le lien entre l’objet et le corps, elle crée des pièces faites une à une à la main en petites séries, dans son atelier en région parisienne. En utilisant la technique traditionnelle du tour de potier au service de formes contemporaines, elle inscrit ses créations dans une relative intemporalité. Les lignes de ses céramiques sont architecturales et graphiques, la couleur posée en monochrome. Dans un jeu de construction et de perception, elle questionne l’usage de l’objet en façonnant des pièces singulières, à mi-chemin entre utilitaires et petites sculptures.

La collection Muralla est une invitation au voyage et au soleil brûlant de Calpé, le village d’origine de la grand-mère d’Alison. C’est ici que se trouve La Muralla Roja, cité à l’architecture postmoderniste, dont l’esthétisme constructiviste et l’audace chromatique ont inspiré à Alison les lignes et les couleurs de la collection. Celle-ci se compose 6 différentes pièces avec des découpes faisant directement référence aux nombreux escaliers de la Muralla Roja.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 16 mai au 23 août 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Site des artistes

Le Vernissage

Dota | Samy Rio

Mars 2019

À la suite de l’exposition Esthétiques Totémiques, Samy Rio intègre le pool des designers qui collaborent avec ARCHIK pour la création d'une nouvelle Édition : l'applique DOTA révélée lors d'une exposition qui lui est dédiée.

À la suite de l’exposition Esthétiques Totémiques, présentant les fruits de la résidence de Samy Rio au CIRVA et à la Cité de la Céramique de Sèvres, le designer collabore avec ARCHIK et imagine une applique baladeuse, reprenant les deux matériaux phares de ses recherches que sont le bambou et l’aluminium.

Dans un esprit minimal, à la fois tribal et ultra-contemporain, il confronte une fois de plus savoir-faire artisanal et production industrielle.

Samy RIO

Samy Rio a étudié l’ébénisterie pendant quatre ans avant de fréquenter l’École nationale de design industriel (Ensci) à Paris, où il a suivi un cours de cinq ans en design industriel. Ce double cursus lui permet de combiner des techniques industrielles et artisanales qu’il considère complémentaires et indispensables l’une à l’autre.

En octobre 2014, il est diplômé de l’Ensci-Les Ateliers avec les félicitations du jury grâce à ses recherches sur l’utilisation des tubes en bambou et à leurs applications industrielles.

En juillet 2015, il remporte avec ce même projet le premier prix de la Design Parade 10, organisée par la Villa Noailles. A l’issue de ce prix, il est invité en tant qu’artiste en résidence au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Visuels (CIRVA) à Marseille et à la Cité de la Céramique à Sèvres. Il entame également une collaboration avec la galerie kreo, suite à sa résidence à l’Institut national de recherche et de développement en artisanat de Taiwan (NTCRI).

Lors de chaque résidence ou nouveau projet, Samy Rio poursuit ses travaux expérimentaux sur différents matériaux, explorant toujours davantage les liens entre artisanat séculaire et industrie moderne, entre tradition et nouveaux outils, questionnant autant la manière dont nous produisons les objets que les objets eux-mêmes.

Samy Rio explore toujours davantage les liens entre artisanat séculaire et industrie moderne.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Mars 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Site du Designer

Le Vernissage

Marie TISSERAND

Négociatrice associée

Spécialiste de la bastide et de la maison de maître, passionnée par l’architecture industrielle, Marie est une fille ARCHIK.

Si elle aime l’architecture par définition, c’est dans le cinéma que Marie a fait ses premières armes comme monteuse, à Paris puis à Marseille…

L’achat puis plusieurs restaurations de biens, une chapelle du XVIIème, une bastide et la construction d’une maison très contemporaine à la montagne la mettent en condition. Elle se familiarise avec l’immobilier et décide de rejoindre l’équipe d’ARCHIK après un premier contact avec Amandine sur Facebook, un comble pour elle qui s’avoue peu technophile.

De Marseille, elle aime la lumière, le site, l’ambiance cosmopolite et quelques quartiers de prédilection, de l’Estaque à Saint-Barnabé en passant par La Joliette et Arenc qu’elle arpente sans relâche pour repérer des biens d’exception. Ses préférences vont aujourd’hui à La Joliette, un quartier qui renaît et où elle recommande le théâtre « lieu idéal pour flâner et boire un verre ».

Côté nuit, trois chambres se partagent une salle d’eau contemporaine, et de nombreux rangements intégrés.
Une buanderie et une cave complètent ce bien.
Un appartement intégré dans un complexe architectural et perché dans le ciel marseillais.

Mario Fabre

Mario Fabre était un architecte français formé à l’École Régionale d’Architecture de Marseille, diplômé en 1960. Il a collaboré avec Bernard Laville à partir de 1963, réalisant plusieurs projets immobiliers de prestige pour le promoteur Georges Laville, dont la résidence Château Sec. Fabre a toujours mis l’accent sur la qualité des espaces, le confort des usagers et l’attention au contexte, même dans des projets de grande envergure. Il est décédé en 2024, laissant un héritage architectural notable.

Bernard Laville

Fils de Georges Laville, promoteur-constructeur influent à Marseille, Bernard Laville a suivi sa formation à l’École Régionale d’Architecture de Marseille dans les années 1950. Il a obtenu son diplôme en 1961 et a travaillé dans diverses agences avant de s’associer avec Mario Fabre en 1963. Ensemble, ils ont conçu plusieurs opérations immobilières de prestige, dont la résidence Château Sec. Après la dissolution de leur association en 1969, Bernard Laville a poursuivi sa carrière en réalisant des projets tels que le parc Berger et le Grand Pavois.