En plein cœur du Carré d’Or se cache cet insoupçonnable rez-de-jardin. Laissé longtemps à l’abandon et scindé en deux par un mur, il a été le fruit d’une longue rénovation.

L’ avant …

Objectif

Retrouver un ‘véritable jardin’ et pouvoir embrasser l’espace dans son entièreté depuis l’habitation.

Ligne de conduite

Structurer l’espace en deux zones fonctionnelles distinctes : un espace jardin et un espace parking. Les deux espaces étant sur deux niveaux différents. 

Mise en oeuvre

Sur la partie jardin, les végétaux présents ont été volontairement conservés et mis en valeur. La palette végétale en place était déjà diversifiée et intéressante : abricotier, laurier, olivier, néflier, amandier, etc. Les massifs ont simplement été restructurés par des vivaces et plantes plus basses (agaves, stipa, romarin rampant, thym, gaura, etc.) et délimités par de l’acier corten, afin de les mettre en valeur. Un éclairage de ces massifs a également été pensé, afin de donner de la perspective au jardin et de la verticalité aux murs calcaires existants. L’espace central est engazonné, accueillant un bel arbre au feuillage léger et persistant (faux poivrier). Il permet également de réduire le vis-à-vis depuis les étages supérieurs de l’immeuble. Tout autour, une grande terrasse en bois exotique offre des espaces de vie divers et variés : salon de jardin, espace repas, etc. 

La différence de niveau avec l’espace parking est gérée par un emmarchement en bois dans la prolongation de la terrasse et dans la quasi largeur totale du jardin. Afin de ne pas avoir une vue continue le fond du jardin, nous avons créé une claustra en béton blanc sur mesure, et au motif ajouré, rappelant ceux déjà présents sur les ferronneries en places. Cet élément devient la pièce maitresse de ce jardin. 

Un véritable havre de paix en plein centre-ville de Marseille !

LE QUARTIER

Périer – Delibes

Prolongement du très chic Carré d’Or, Périer est l’un des quartiers les plus prisés...
  • Crédits photosElodie Wehrlen
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Rénovation d’un appartement typique des années 60. Lumineux, se situant sur tout un étage à l’angle de 2 rues, il bénéficiait au départ de 3 chambres, d’une salle d’eau, d’une salle de bains et d’une cuisine. Acheté par un couple, une chambre a été supprimée pour créer à la place, un bel espace de vie.

L’ avant …

Objectif

Donner du caractère à un appartement qui n’en avait pas tellement. Privilégier un grand espace de vie, très lumineux, où les différentes pièces de mobilier des propriétaires, férus de design des années 50 et 60, seront mises en valeur. Rénover l’ensemble, dans son jus, aux perspectives courtes, et aux pièces d’eau sombres et peu fonctionnelles.

Ligne de conduite

Déstructurer pour restructurer. Ouvrir au maximum les espaces, mais en les restructurant par des menuiseries traversantes, donnant à la fois sur le couloir et le salon par exemple, ou sur le couloir et la cuisine. Ré-ouvrir et rallonger les perspectives, miser sur le blanc (la majorité des menuiserie) et sur de jolis matériaux aux tons doux, subtils : terrazzo clair pour la cuisine, carrelage légèrement marbré pour la salle d’eau, carrelage blanc mat, presque crayeux pour la grande salle de bains…

Mise en oeuvre

A part les 2 chambres et salles de bains, l’ensembles des cloisons ont été déposées. Pour la plupart, elles ont été remplacées par de la menuiserie sur mesure. Par exemple, le mur du couloir a été remplacée par une grande bibliothèque, située exactement au même endroit, mais qui laisse passer la lumière. Un gros travail a été réalisé sur le parquet, entièrement rénové et complètement refait dans certaines pièces, où il n’y en avait plus. La cuisine a été agrandie au maximum, avec le même principe de mobilier « traversant » donnant sur le couloir. Les 2 chambres ont été optimisées grâce à des créations de dressings sur mesure en tête de lit. Un travail de menuiserie très graphique marque l’entrée, et donne une personnalité forte, en contraste au reste des menuiseries essentiellement blanches.

Une rénovation qui fait la part belle aux matériaux et à la lumière.

LE QUARTIER

Périer – Delibes

Prolongement du très chic Carré d’Or, Périer est l’un des quartiers les plus prisés...
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MAADN

Architecte d'intérieur

Architecte d’intérieur, mordue d’authenticité et amoureuse du mélange des genres, Charlène Nivet est diplômée en Design d’espace et objet à l’école Pivaut de Nantes. Son développement créatif s’est poursuivi au sein de différents bureaux d’étude dans l’univers haut de gamme. Arrivée il y a bientôt 4 ans dans la cité phocéenne, elle a d’abord travaillé 2 ans chez Bulthaup et y a gagné une expertise dans la conception d’espaces culinaires sur un marché haut de gamme, puis a créée « maadn », sa propre agence.

Dans ce cadre, Charlène a pour cœur d’activité la rénovation de l’ancien sur Marseille et ses environs, qu’il s’agisse d’appartements, de restaurants ou de salons de coiffure.

Sa ligne de conduite : préserver l’histoire et l’âme d’un intérieur, en le rendant mémorable tout en y amenant tout le confort nécessaire du quotidien.

Partenaire d’ARCHIK, elle amène à l’agence son expertise de rénovation et sa qualité de gestion de la relation clients, qu’ils soient particuliers ou professionnels. Tout en douceur.

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Autrement avec Dimitri Felouzis

Novembre 2021 – Janvier 2022

Dans le cadre du lancement de sa REVUE N°3, ARCHIK présente cet automne 2021 « Autrement », une exposition dédiée au design éco-responsable, dévoilant le travail de designers innovants et engagés. À Marseille, Dimitri Felouzis dévoile « Grume », sa collection de mobilier minimaliste et upcyclé

Chaque année, ARCHIK partage sa vision de la ville, de l’architecture, de l’artisanat et du design dans sa REVUE. L’édition N°3, consacrée à la thématique « Paris Autrement », à mille lieues d’un Paris lumière, a pour ambition de vous faire découvrir des initiatives, des lieux et des acteurs hors cadres qui contribuent à éveiller les consciences et à répondre aux enjeux écologiques actuels.

À cette occasion ARCHIK a décidé de mettre en avant le travail de 2 designers engagés qui questionnent les modes de consommation et fabrication traditionnelles grâce au recours à des matériaux destinés au rebus et à une démarche globale éco-responsable.

À Marseille, Dimitri Felouzis, architecte et designer, dévoile « Grume », sa collection inédite de mobilier en bois de réemploi, dans une scénographie naturelle qui évoque le cycle de la matière.

Recourant à des charpentes et pièces de bois sourcées dans un périmètre de 30 km autour de son atelier montpelliérain, le designer crée des chaises, bancs et tabourets à la fois minimalistes et contemporains. La quantité d’énergie nécessaire à la transformation du bois est optimisée et l’outil à main favorisé. Une seconde vie est ainsi donnée à la matière dont les traces du passé volontairement laissées apparentes permettent de signifier l’origine.

Dimitri Felouzis

Dimitri Felouzis est architecte HMONP et designer. Il focalise sa pratique sur la petite échelle : de la fabrication de pièce unique à la rénovation de bâtis anciens, en passant par la réalisation d’habitations en adéquation avec leur milieu. Attaché aux ressources locales et aux savoirs‐faire vernaculaires pour leur intelligence, son travail explore la dimension écologique de la matière pour repenser l’espace quotidien au plus près de ceux qui l’habitent.

Les assises Grume racontent les variations de la matière, expriment l’ensemble de son cycle de vie. Elles constituent aussi un engagement pour un artisanat localisé et résilient contre les modes de surproduction actuels.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 4 novembre 2021 au 15 janvier 2022 à la Maison ARCHIK Marseille

Site du Designer

Le Vernissage

Amandine COQUEREL

Co-fondatrice

Passionnée depuis toujours de design et d’architecture, à l’affût des dernières tendances et créations, Amandine, ingénieur de formation et forte d’un Master Marketing à l’ESSEC a créé ARCHIK en 2014. Si elle a fait ses armes dans de grands groupes tels que LVMH et l’Oréal, elle s’est aussi essayée à divers projets avant de se lancer, à Marseille, dans cette aventure.

L’ambition ? Mettre sa sensibilité à l’esthétique et à un certain art de vivre au service des autres. La jeune structure a gagné ses galons d’étape incontournable pour les amateurs d’architecture, les collectionneurs de biens de caractère et les connaisseurs de beaux matériaux. Dans cet objectif, Amandine n’a eu de cesse d’enrichir ARCHIK de profils venus d’horizons divers : cinéma, art, économie, luxe…

Son catalogue, aujourd’hui très sélectif, l’a conduit à préférer les appartements bourgeois revisités par architectes, les villas aux vues panoramiques et les biens cachés à fort potentiel. « ARCHIK est à la fois une agence immobilière citadine et une agence d’architecture. Nous nous adressons aux amoureux de la ville, de son énergie et de ses possibilités. »

Avec son équipe, Amandine arpente la ville pour ses clients à la recherche de ces lieux de vie qui possèdent une signature. « Marseille est en plein changement, il existe un public pour ces biens, en attente d’un service sans faille. Et qui souhaitent être accompagnés dans leurs projets de rénovation ! » revendique Amandine. Quoi de mieux qu’associer une agence et des architectes ? Une histoire qui ne fait que commencer !

Photos @paoladeamalu

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Cette villa conçue par l’architecte Alain Richard en 2007 jouit d’un toit terrasse de 100 m2 offrant un panorama exceptionnel sur la mer et les collines des Goudes.

L’ avant …

Objectif

Aménager ce toit terrasse non exploité. Largement dominé par son rapport direct avec le ciel, et la minéralité de son contexte, l’agencement de celui-ci doit se fondre dans le décor.

Ligne de conduite

Travailler la question de la limite et permettre à ce nouveau toit terrasse de s’intégrer élégamment et discrètement à son environnement.

Mise en oeuvre

Le choix esthétique a été de travailler du mobilier léger, dont les couleurs et la matière viennent rappeler son environnement proche, ou effectuent des clins d’œil à l’imaginaire évoqué par les lieux (bateau, port, forts, etc.). Le salon de jardin et l’espace repas sont les deux éléments forts, structurants, autour desquels la couleur est apportée par le petit mobilier, la décoration et le végétal. Des formes strictes et directes se mêlent à des formes plus douces, pour apporter une touche d’harmonie et de douceur à l’ensemble. L’aménagement de la terrasse contraste avec la brutalité de son paysage. Les uns servent les autres pour plus de légèreté.

L’aménagement outdoor a été réalisé en partenariat avec Good Design Store, pour la fourniture du mobilier (Fermob, Houe, Gervasoni, Petite Friture, Serax), pépinière Basset Diffusion Aubagne pour les plantes (olivier, phormium, dasylirion, cycas, etc).

Un toit terrasse où les propriétaires apprécient désormais passer du bon temps !

LE QUARTIER

Les Goudes

Aux portes des calanques, ce quartier est en osmose avec la nature.
  • Crédits photosFranKc Orsoni
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Sébastien COQUEREL

Co-fondateur

Impliqué au sein d’ARCHIK dès l’origine puisqu’il en est le co-fondateur, Sébastien œuvre sur toutes les questions relatives à la stratégie, au positionnement de la marque et à la relation client, ainsi qu’aux questions administratives et financières. Son leitmotiv est d’assurer à ARCHIK son positionnement haut de gamme par la qualité de sa relation client. « ARCHIK est une maison avec des process de travail structurés. Et pour que tous les rouages fonctionnent c’est un travail permanent qui n’est pas forcément visible aux yeux de tous ».

Sébastien a du métier en la matière. Il a fait ses armes chez BMW où il a passé 10 ans, du marketing à la communication en passant par les relations presse et le commerce B to B, expérience dont il applique les enseignements à l’immobilier. « Avec un background au sein d’une marque reconnue pour sa rigueur et la fidélité de ses clients, j’ai appris ce sur quoi porte l’exigence des clients. C’est une attention de chaque instant ».

ARCHIK se caractérise par de vraies différences, « une qualité de travail, une volonté d’aborder les biens par l’art de vivre, de proposer un espace de vie plutôt que des mètres carrés et d’offrir un service pointu avec l’accompagnement des clients dans la rénovation des biens grâce à des architectes, des décorateurs et autres designers ».

Une spécificité de taille selon cet inconditionnel de Frank Gehry « un architecte-sculpteur, qui lui aussi aborde son domaine d’une manière différente : en partant d’une intention, d’une inspiration, il imagine ensuite les outils nécessaires pour la rendre réelle, viable ». Un enjeu qui nécessite selon Sébastien « d’évoluer avec notre temps, de rester flexible et à l’écoute de nos clients pour sans cesse savoir se réinventer ».

Photos @paoladeamalu

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échos

Juillet – Septembre 2021

En collaboration avec la Villa Noailles, le Cirva et le Château Borély, ARCHIK présente cet été 2021 « échos », une exposition dédiée à une nouvelle génération de designers, tous lauréats du grand prix de la Design Parade Hyères.

Si « Souffles », l’exposition jumelle accueillie par le Château Borély, s’attache à montrer les travaux de ces designers menés au Cirva autour du matériau verre, ARCHIK a choisi de présenter en résonnance à ces recherches un ensemble de pièces au vocabulaire pluriel.

Dans une scénographie fraiche, les objets imaginés par Pernelle Poyet, Samy Rio, Julie Richoz, Carolien Niebling et Sara de Campos, se répondent et nous entrainent dans une joyeuse déambulation entre expérimentations plastiques et détournements de techniques de production artisanales traditionnelles.

Qu’il s’agisse de luminaires, de mobilier, de livres ou de vaisselle, chaque objet présenté témoigne de la volonté des designers de dresser des ponts entres des idées, entre des savoir-faire, entre des univers. Le design comme passerelle, comme langage, comme écho. Écho entre les traditions et la modernité, entre la forme et la couleur, le dessin et le volume.

Les Designers

À travers ses Autels Particuliers, Pernelle Poyet questionne le pouvoir d’évocation des objets. Ses sculptures, expérimentations créatives inspirées du religieux et des jeux d’ombre et de lumière, cherchent à retranscrire en volume des éléments du dessin.

Comment le design et ses techniques de production peuvent-ils traduire la finesse et les nuances d’un dessin ? Dans quelle mesure peuvent-ils porter un nouveau regard sur un savoir-faire séculaire, sur la culture d’un pays ? C’est cette passerelle que Julie Richoz a choisi d’explorer, aux côtés de l’éditeur Trame : ses céramiques Giro réalisées à Fez sont les fruits d’un équilibre enchanteur entre vision moderne et artisanat traditionnel.

Samy Rio s’attache également à employer le design comme porte-parole des savoir-faire. Avec sa baladeuse Dota, éditée par ARCHIK, il confronte le bambou et l’aluminium anodisé, autrement dit la tradition et la modernité. Le bambou est ici travaillé à la main jusqu’à devenir un tube parfait, donnant non seulement une allure contemporaine à la pièce, mais soulignant surtout la qualité et la précision du travail manuel et les potentialités d’un matériau naturel et écologique.

Souci profond du détail, de la durabilité et de la fonctionnalité que l’on retrouve également chez Sara de Campos qui développe depuis Lisbonne une série d’objets et de mobilier témoignant d’une approche sensible des matériaux, minimalisme qui permet chaque fois de révéler la beauté intrinsèque de la matière.

Dans un autre registre, Carolien Niebling utilise le design pour unir les domaines de la science et de l’alimentation. Son ouvrage « The Sausage of the Future » questionne les techniques de production de saucisses, souvent assimilées à la Junk Food, et imagine pour celles-ci de nouveaux potentiels d’avenir, plus cohérents avec une culture alimentaire durable.

Dépasser les considérations esthétiques, aller au-delà de la recherche formelle pour mieux questionner le passé et le futur, se faire écho des traditions d’hier et des enjeux écologiques de demain.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 7 juillet 2021 à fin septembre 2021
à la Maison ARCHIK Marseille

L’exposition « Souffles »

Le Vernissage

Marie CHEMIN

Responsable administration commerciale

Après des études en École de Commerce, Marie évolue depuis toujours aux côtés d’ARCHIK. D’abord au service Communication au lancement de la marque à Toulouse, puis sur le terrain en tant que négociatrice pour appréhender toutes les facettes du métier. C’est en 2018 que Marie rejoint la maison mère à Marseille, en tant que Responsable Administration Commerciale, un support précieux assuré quotidiennement aux équipes des six villes.

ARCHIK l’a séduite pour son concept innovant et rempli de sens… « C’est beau, simple, et différent ». Croiser les disciplines, mettre en exergue l’essence d’un lieu, et parfaire l’habitat sont des valeurs qui l’animent.

Amoureuse des lignes de l’architecture des années 70 et du design de ces années, Marie apprécie la beauté des choses simples et authentiques. Au gré de ses pérégrinations, elle aiguise son goût en découvrant des lieux qui la fascinent, et qu’elle aime par-dessus tout photographier. De l’extérieur à l’intérieur, elle aime retranscrire les ambiances qu’elle découvre et mettre en valeur le travail des architectes, les lignes et les détails de ces lieux vivants, incarnés, et emprunts de beauté.

Attirée par tout ce qui touche à l’art, la création et la recherche d’esthétisme, et depuis toujours sensible à l’univers de l’habitation, c’est tout naturellement qu’ARCHIK lui colle à la peau.

Photos @paoladeamalu

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Édifiée entre 1965-1977, la résidence les Katikias est une des plus belles réussites en matière d’ensemble de logement collectif de vacances dans la période des 30 Glorieuses. Fruit de la collaboration fructueuse entre l’architecte Jean Dubuisson et la société SETIMEG, la résidence Les Katikias est classée au label « Patrimoine XXème ».

Ses caractéristiques esthétiques et modernes contribuent à son intérêt ainsi que la réponse qu’elle apporte en matière d’intégration au site et d’adaptation aux contraintes : interprétation de la vue, répartition des logements et des espaces de circulation.

La résidence est construite à partir d’une structure en béton armé et habillée d’éléments de façade préfabriqués en béton le tout recouvert d’un enduit lisse animé par des bandeaux sombres. L’architecture en gradins sur trois niveaux permet de conserver l’indépendance de chaque unité de logement malgré la superposition ainsi que d’offrir la meilleure vue sur la baie de Bandol. Cette orientation unique vers le Sud assure un ensoleillement maximal, tout en conservant en permanence une zone d’ombre dans le patio.

L’ensemble profite d’un club house et d’une piscine.

Jean Dubuisson

Jean Dubuisson (1914-2011), est un architecte français, auteur de nombreux projets, notamment de logements, durant les Trente Glorieuses et la Reconstruction.

Jean Dubuisson débute ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Lille puis les poursuit à Paris à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, d’où il sort diplômé en 1939.

Au milieu du 20e siècle, l’architecte propose un habitat lumineux, raffiné et ergonomique. L’attention particulière qu’il dédie au décor et au paysage ennoblit ses façades légères, par la création d’un vocabulaire moderne sinon moderniste. Il contribua grandement à inventer la production de logements de masse, primordiale dans ces années d’après-guerre, avec la mise au point de procédés d’industrialisation de la construction.

Connu notamment comme l’auteur du Musée national des arts et traditions populaires, dans le Bois de Boulogne, du grand ensemble du quartier Maine-Montparnasse rue du commandant Mouchotte à Paris et de la barre dite « La Caravelle » à Villeneuve-la-Garenne dont la remise au goût du jour en 2004 a suscité de vives réactions, Dubuisson obtiendra en 1996 le Grand prix national de l’architecture, récompensant ainsi l’ensemble de sa longue carrière.