Ce secteur du 14^ème arrondissement à l’atmosphère champêtre regorge de lieux insolites et de vues ravissantes. Ses habitants apprécient les écrins de verdure, les ruelles pittoresques et les chefs-d’œuvre architecturaux, qui lui confèrent un charme unique.

Le Parc Montsouris, l’un des plus grands espaces verts de la capitale, est devenu un lieu de détente privilégié pour ses riverains. Ils aiment se promener dans ses sublimes jardins à l’anglaise, se retrouver sur les bords de son lac, ou déambuler au milieu de ses milliers d’arbres qui se métamorphosent au gré des saisons.

Autour du parc, les ruelles pavées ont jadis attiré des artistes comme Braque, Seurat, Lurçat et Soutine. Au 53 de l’avenue Reille, Le Corbusier a également laissé sa marque en édifiant la villa–atelier Ozenfant, construite en 1923 face au réservoir de Montsouris, cathédrale d’eau souterraine taillée à même la roche. Rue Nansouty, se dévoile la Villa Guggenbühl d’André Lurçat, symbole d’architecture moderne dont le jeu des lignes verticales et horizontales impressionne par sa légèreté et sa rigueur. De l’autre côté du boulevard Jourdan, la Cité Internationale Universitaire héberge des étudiants du monde entier et propose régulièrement des activités aux Parisiens.

Décor immuable et centre névralgique du quartier, la place des Abbesses réjouit les amoureux d’un Paris de carte postale et d’une vie bohème chic.  Face à son carrousel ancien et sa fontaine Wallace, la place abrite également la station de métro la plus profonde de Paris connue pour sa bouche ouvragée, œuvre d’Hector Guimard. Cet édicule Art Nouveau est l’un des 3 derniers de ce type à Paris. Celui-ci se trouvait auparavant devant l’Hôtel de Ville et ne fut transporté à la station Abbesses qu’en 1974.

L’église Saint-Jean de Montmartre, inaugurée en 1904 et classée monument historique en 1966, est quant à elle la première à avoir été construite en béton armé. Recouverte de briques rouges et décorée de pastilles de grès émaillé, elle offre une architecture originale mêlant style Byzantin et Art Nouveau.

Si les grandes enseignes de mode ont rejoint le quartier, on retrouve encore aux Abbesses des boutiques d’antan, des ateliers d’artistes, des cafés, restaurants et petits commerces, où se retrouvent allègrement riverains et visiteurs. Une ambiance authentique et animée, unique.

Essentiellement composé de rues et de ruelles piétonnes joliment décorées de fleurs, le quartier Pernety s’affranchit du style purement haussmannien et dévoile de charmants immeubles de brique. Doté d’un caractère commerçant et authentique, on s’imprègne aisément de son atmosphère unique.

Dans la rue des Thermopyles, on serpente entre les anciennes maisons ouvrières, les glycines débordantes et quelques œuvres d’artistes de rue, qui font de ce lieu l’un des plus coloré de la capitale. Place de Séoul, on découvre l’ensemble architectural imaginé par Ricardo Bofill en 1985. Véritable amphithéâtre de verre, le lieu contraste avec l’univers du quartier, imposant son style monumental en tout discrétion. Le quartier est également sujet à un projet écologique, avec la Ville de Paris qui prévoit pour 2024 de planter une micro-forêt urbaine sur la place de Catalogne.

Ancienne cité industrielle, le quartier accueille encore aujourd’hui l’incroyable Manufacture Nationale des Gobelins, confectionnant depuis plus de quatre siècles les tapisseries des palais français. Cette institution célèbre dans le monde entier abrite également le Mobilier National, construit par Auguste Perret en 1934, où les plus grands artisans collaborent avec des artistes tels que Fernand Léger, Alexandre Calder, Sonia Delaunay et la nouvelle garde des créateurs contemporains, donnant naissance à des œuvres tissées inédites.

Non loin, Boulevard Arago, se niche l’extraordinaire jardin secret de la Cité Fleurie. Ancien ensemble d’ateliers d’artistes bâtis au milieu d’une végétation luxuriante à la fin du XIX^ème siècle à l’occasion de l’Exposition Universelle, ce lieu transmet l’âme de ses illustres résidents, de Paul Gauguin à Amedeo Modigliani.

Le quartier des Gobelins, très agréable à vivre, offre de nombreux espaces culturels, commerces de proximité et espaces verts à ses riverains. Ses immeubles haussmanniens y côtoient de petites maisons bordant des allées verdoyantes et fleuries.

Ancien fief religieux de la capitale, le quartier doit son nom à l’abbaye du Val-de-Grâce située sur la place Alphonse Laveran. Rare édifice parisien au style baroque, cette église fut construite par François Mansart sur commande de la reine Anne d’Autriche pour la naissance de Louis XIV. Pendant la Révolution, l’abbaye deviendra un hôpital militaire permettant aujourd’hui sa reconversion en musée du Service de santé des armées.

Ce quartier accueille également de nombreux sites universitaires et instituts de recherche comme l’Institut Curie, l’un des plus importants en France. Rue d’Ulm, on découvre l’École Nationale des Arts Décoratifs qui occupe depuis de nombreuse années une place éminente dans l’histoire de la création et du design en France. Restructuré par les célèbres architectes Philippe Starck et Luc Arsène-Henry en 2004, le bâtiment trouve une identité forte avec sa façade en marbre blanc de Carrare.