Longchamp

Construit autour du Palais Longchamp, c’est un quartier traditionnel et authentique de Marseille, qui possède en son sein de nombreux immeubles bourgeois autrefois réservés aux notables de la Canebière.

L’arrivée du tramway a véritablement modifié la vie de ce site désormais branché et populaire. La proximité du métro, de nombreuses écoles et du centre-ville a fait de Longchamp un quartier idéal pour les jeunes actifs en quête de diversité, de mouvement et de culture.

Le Palais Longchamp, véritable « hymne à l’eau », réalisé sur les plans de l’architecte Henry Espérandieu, à l’origine de la Bonne Mère est l’un des plus beaux monuments du Second Empire et un incontournable du quartier.

Cœur de ville, Longchamp regorge d’appartements bourgeois, haussmanniens, mais aussi de petites maisons de ville. La vie commerçante est elle aussi animée grâce à la présence de nombreuses brasseries, boulangeries d’exception, mais aussi de concepts stores. Longchamp est pour ainsi dire un quartier dynamique qui bénéficie malgré tout d’une certaine tranquillité.

Belsunce

Quartier central, à deux pas de la gare Saint-Charles, il a fait l’objet de nombreuses restructurations qui l’ont converti en un site foisonnant, mélangé et vivant.

Quartier populaire, les habitations sont majoritairement d’origine XVIIème. La vie y est animée et les habitants sont à proximité de la Canebière, de République et du Vieux-Port. Un quartier où tout est dans les parages.

Autrefois quartier des marins, du marché noir et des populations immigrantes, il a vu naître et passer les plus célèbres noms du music-hall avec l’Alcazar.

Puis la physionomie de Belsunce a progressivement évolué, offrant une architecture diversifiée. Avec notamment le Building, construit sur les ruines des Nouvelles Galeries ou encore l’Alcazar aujourd’hui importante bibliothèque municipale, à l’architecture contemporaine qui conserve malgré tout son entrée magistrale avec sa célèbre marquise, un mélange d’ancien et de moderne.

Œuvre conjointe des architectes Fernand Pouillon et René Egger dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, le Building Canebière est aujourd’hui labellisé Patrimoine du XXèmesiècle.

Édifié au cœur de ce qui fût dans toute la première moitié du siècle dernier l’avenue fastueuse de la ville, cet immeuble de dix étages, livré en 1953, contient toutes les qualités architecturales caractéristiques de Fernand Pouillon, tant sans ses recherches de lumières naturelles, de rentabilité d’espace et de qualité au service des usagers. Prévu pour accueillir logements, bureaux, galerie commerciale et parkings, il est construit en béton armé selon une trame horizontale régulière. Visuellement, la séparation est très nette entre le rez-de-chaussée en béton, l’entresol couvert de bardages métalliques rivetés, les étages rythmés par des brise-soleil verticaux et l’attique en gradins. Les mouvements verticaux s’articulent autour d’un noyau circulaire abritant l’ascenseur et les escaliers aux marches démesurées et éclairés naturellement par des parties de murs en brique de verre. Partiellement abandonné au début du millénaire, les rénovations de 2018 ont rendu splendeur à ce bâtiment prestigieux.

Fernand Pouillon

Architecte et urbaniste français, Fernand Pouillon (1912 – 1986), fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classé Monument Historique.

René Egger

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.