Belle de Mai

Dans le 3ème arrondissement, à proximité de la gare Saint-Charles, la Belle de Mai a longtemps été le siège de la manufacture des tabacs de Marseille. La zone industrielle du quartier est située au Sud, le long des voies ferrées et de la rue Guibal, tandis que le centre villageois de la Belle de Mai est situé en retrait, au Nord, jusqu’aux voies rapides aériennes de Plombières.

Initialement lieu de villégiature des notables marseillais, la Belle de Mai fit sa réputation l’été avec ses vergers, ses guinguettes et ses bals populaires. Rattachée à la ville au XIXème siècle, sa proximité avec le port de commerce de la Joliette incite les dockers à y installer leurs écuries. Puis s’installent les usines de raffinement de sucre (Les Sucres Saint-Charles) et d’allumettes, et une gare de marchandises. En 1868, sur l’emplacement de l’ancienne raffinerie de sucre, est inaugurée la manufacture des tabacs. Le quartier, alors presque exclusivement ouvrier, devient le lieu de résidence des immigrés italiens qui y travaillent.

La manufacture désaffectée, devenue friche industrielle, a été rénovée et transformée en lieu culturel et patrimonial à partir des années 1990. Elle abrite désormais les Archives Municipales de Marseille, un Pôle Média et la Friche, important espace culturel. Quant à son nom, il semblerait qu’il évoque une « vinea bela de mai », désignant une vigne tardive « belle de reste ». Un bien joli nom pour cet historique quartier « rouge », aujourd’hui bien plus bigarré, dont l’avenir se dessine entre développement immobilier et noyau villageois aux mille et un lieux animés par la vie locale.

César Baldaccini dit César, le scupteur, et Alexandre-Marius Jacob, « voleur anarchiste » de la Belle Époque, rendu célèbre par Maurice Leblanc sous le nom d’Arsène Lupin, ont marqué leur passage dans ce 3ème arrondissement de Marseille.

République

Voie rectiligne créée en 1860 sur le modèle parisien haussmannien elle relie le Vieux-Port à la Joliette, et est située au cœur de Marseille.

Jalonné par de nombreux magasins ce quartier est particulièrement commerçant et attrayant. Suite à de nombreux aménagements République a su valoriser son patrimoine historique et offrir un confort de vie appréciable à ses habitants.

Il propose des appartements de standing qui allient le charme de l’authenticité à la fonctionnalité de la modernité.

Non loin de cette grande artère, vous trouverez de nombreuses bonnes adresses, pour un apéritif, un déjeuner ou un dîner. On apprécie la situation centrale de ce quartier architecturale, qui est en passe de changer d’allure.

Le Panier

Perché sur une colline entre le Vieux-Port et le grand port maritime, le Panier laisse place à l’authenticité.

Situé dans le centre de la Cité phocéenne, l’antique Massilia en grecque, il est l’une des parties les plus anciennes de la ville.

Berceau de Marseille, ce quartier populaire s’apparente à un « petit Montmartre marseillais ».

Les façades colorées, les ruelles étroites et ombragées, les placettes contribuent au charme de ce site aux allures de village où la vie semble paisible et le temps suspendu. Soumis il y a peu à de nombreuses réhabilitations et à l’implantation de lieux culturels, le Panier, est désormais un quartier très attrayant et cosmopolite.

C’est en flânant dans des rues de plus en plus étroites que vous découvrirez des joyaux architecturaux. La Maison Diamantée est un sublime palais du XVIème siècle, avec sa façade taillée en « pointes de diamant », une beauté architecturale s’inspirant de l’Italie des Médicis.

La Joliette

Situé en plein cœur du projet Euroméditerranée, le quartier de la Joliette est le symbole du nouveau Marseille.

Son nom provient de Jules César qui y avait établi son camp lors de sa rivalité avec Pompée.

En pleine restructuration urbaine, le quartier mélange avec audace constructions anciennes et bâtiments contemporains.

Entre le front de mer, le Vieux-Port et le Panier, il est stratégiquement positionné entre l’autoroute emmenant vers l’aéroport et la gare TGV. Il accueille le nouveau quartier des affaires, dont le symbole est la tour CMA-CGM de l’architecte Zaha Hadid.

Les nouveaux centres commerciaux les Terrasses du Port, les DOCKS et les Voûtes de la Major répondent à l’axe culturel représenté par le MuCEM, la Villa Méditerranée ou bien encore la Fondation Regards de Provence.

Un quartier en pleine mutation qui vit au rythme des bateaux qui partent ou débarquent.

Œuvre conjointe des architectes Fernand Pouillon et René Egger dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, le Building Canebière est aujourd’hui labellisé Patrimoine du XXèmesiècle.

Édifié au cœur de ce qui fût dans toute la première moitié du siècle dernier l’avenue fastueuse de la ville, cet immeuble de dix étages, livré en 1953, contient toutes les qualités architecturales caractéristiques de Fernand Pouillon, tant sans ses recherches de lumières naturelles, de rentabilité d’espace et de qualité au service des usagers. Prévu pour accueillir logements, bureaux, galerie commerciale et parkings, il est construit en béton armé selon une trame horizontale régulière. Visuellement, la séparation est très nette entre le rez-de-chaussée en béton, l’entresol couvert de bardages métalliques rivetés, les étages rythmés par des brise-soleil verticaux et l’attique en gradins. Les mouvements verticaux s’articulent autour d’un noyau circulaire abritant l’ascenseur et les escaliers aux marches démesurées et éclairés naturellement par des parties de murs en brique de verre. Partiellement abandonné au début du millénaire, les rénovations de 2018 ont rendu splendeur à ce bâtiment prestigieux.

Fernand Pouillon

Architecte et urbaniste français, Fernand Pouillon (1912 – 1986), fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classé Monument Historique.

René Egger

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.

Vieux-Port

Le Port de Marseille constitue le cœur de la ville, il est l’un des plus importants en Europe mais, surtout, l’un des plus pittoresques.

Quartier incontournable et emblématique de la cité phocéenne il est l’un des plus animés de la ville. Lieu de rencontre et d’échange ce site convient à de jeunes actifs pour son emplacement central et sa vie de quartier agité.

Parfaitement desservi par le métro, de nombreux bus et plusieurs services maritimes, il est un centre historique et culturel riche. Non loin de nombreux restaurants, brasseries, commerces de proximité tendances, il offre toutes les commodités à ses habitants, le tout dans un décor agréable qui ne cesse d’évoluer et de se diversifier.

Suite au réaménagement du Vieux-Port, l’architecte britannique Norman Foster a signé un miroir en ombrière, une création architecturale, design mais surtout high-tech qui est l’exact renversement de l’eau du port. Une œuvre qui prend place aux côtés des bâtiments réalisés dans les années 40 par l’architecte François Pouillon, des réalisations à ce jour classées.