La Conception

Le quartier de la Conception est limitrophe avec les quartiers Préfecture, Camas et Baille.

Situé à deux pas des quartiers urbains populaires, mais aussi des zones résidentielles, il y règne un esprit de village, ainsi qu’un véritable sentiment de proximité avec les commerçants ce qui rend le lieu attrayant et convivial.

Ce quartier est particulièrement apprécié des jeunes couples et des familles car il offre un réel confort de vie.

Au cœur de ce quartier vous trouverez par ailleurs l’hôpital de la Conception, construit en 1848 et installé sur le site d’un couvent dédié à l’immaculée Conception.

A l’Est, une grande suite parentale au large dressing et à la salle de bain habillée de carreaux signés Patricia Urquiola clôture ce niveau.

A l’étage, deux premières chambres aux vues mer au travers des grands pins se partagent une salle d’eau graphique. Un passage en verrière conduit aux deux dernières chambres se partageant également une salle de bain avec vue.

Dehors, dans le jardin, la piscine à débordement bordée d’ipé met en valeur le travail du jardinier du Rayol, sollicité pour créer une invitation au voyage à travers les paysages méditerranéens. Les espèces rares côtoient les espèces locales, offrant une sensation de bout du monde.

Le Camas – Chave

Situé à deux pas des quartiers urbains populaires mais, aussi des zones résidentielles, il y règne un esprit de village, ainsi qu’un véritable sentiment de proximité avec les commerçants ce qui rend le lieu attrayant et convivial.

Le boulevard Chave relie le quartier de la Plaine à celui de la Blancarde.

Ce quartier est particulièrement apprécié des jeunes couples car parfaitement desservi par les transports en commun, il offre un réel confort de vie.

Marqué par un vaste projet d’urbanisme mené en partie par André et Nicolas Chave, ce quartier abrite en son sein des constructions connues sous le nom de « 3 fenêtres », une architecture typiquement marseillaise.

Au cœur de ce quartier vous trouverez par ailleurs l’église Saint-Michel, la première église de style néo-gothique édifiée à Marseille, réalisée par Pierre Marius Bérangier, une architecture simple mais étonnante.

Baille

Le nom du quartier Baille vient d’un des principaux axes de Marseille : le Boulevard Baille.

Reliant le secteur de la Timone à la place Castellane, il est très vivant et ponctué de restaurants, supérettes et commerces. Plusieurs lignes de bus et de métro (Timone, Baille et Castellane) le desservent. Niveau architecture, c’est assez hétérogène, mais riche en surfaces industrielles ou ateliers à aménager.

Étudiants et bobos s’y côtoient, autour d’une salade bio au Fantastique, d’un burger à L’Authentique ou du marché créatif de La Carrosserie.

Les Chartreux

Le quartier des Chartreux limitrophe des quartiers Saint-Just, Montolivet et Cinq-Avenues se développe sur les pentes du vallon de la Madeleine, creusé par la rivière le Jarret.

Son emblématique église est l’une des plus ancienne de Marseille, datant de 1684.

Central et paisible, la population se compose de familles qui apprécient la proximité des commerces et commodités mais aussi de l’entrée de l’autoroute Nord.

Le parc Beausoleil est à découvrir dans ce charmant quartier. Cette construction répétitive sur le modèle de Montfaucon ou de la Cravache est hors d’échelle. Perchée, on y admire toute la ville. Originale dans sa construction, il a une partie de seize étages, l’autre de dix-neuf, articulées par une tour d’ascenseurs blanche comme le reste.

La Blancarde

Situé non loin du centre-ville, ce quartier animé jouxte le quartier des Chartreux et celui de Saint-Pierre. Il borde la rive gauche de la rivière le Jarret et le plateau de Saint-Barnabé.

La Blancarde est surtout connue des Marseillais grâce à la gare qui porte son nom.

Quartier dynamique, il offre une vie agréable et calme au-delà des grandes voies de circulation et proche du centre-ville. Il est aussi apprécié des familles pour sa tranquillité et ses prestigieuses écoles privées : Chevreuil et Sainte-Marie Blancarde.

Principalement constitué de logements anciens des années 50 et 70, on y trouve des appartements avec leurs éléments d’origines et de beaux volumes.

Côté urbanisme on y découvre l’architecture de Sogima La Blancarde, ces immeubles urbains varient leurs élévations par un jeu d’avancées, de balcons ou de loggias couvertes en arcades. De facture cubiste, ils donnent un caractère méditerranéen aux profils des rues.

Cinq Avenues

À l’écart du Vieux-Port, plus au Nord, au-delà de la Canebière, se trouve le quartier des Cinq Avenues. Il tient son nom du croisement entre 5 grands axes : le boulevard de la Libération, le boulevard de la Blancarde, le boulevard Philippon, l'avenue du Maréchal-Foch et l'avenue des Chartreux.

Le quartier est directement relié au centre-ville grâce au tramway et au métro, et bénéficie de la présence du parc Longchamp à proximité, espace vert de première importance avec le Jardin des Plantes et le Jardin Zoologique.

Autour de ce poumon vert, la population, longtemps vieillissante, se rajeunit, et l’on observe l’arrivée de jeunes cadres dynamiques. C’est dans cette zone que l’on trouve les plus beaux rez-de-jardin du centre. Beaux appartements bourgeois autrefois habités par les notables de la Canebière, petites maisons de quartier et copropriétés semi-récentes en bon état voisinent avec de nombreux commerces, dans des noyaux villageois vivants (près de l’église des Chartreux, au carrefour des Cinq Avenues ou autour de la place Sébastopol, par exemple).

L’ambiance y est ainsi sereine : cinéma, écoles, magasins de proximité et petits supermarchés animent le quartier en journée qui devient extrêmement calme le soir.

Belle de Mai

Dans le 3ème arrondissement, à proximité de la gare Saint-Charles, la Belle de Mai a longtemps été le siège de la manufacture des tabacs de Marseille. La zone industrielle du quartier est située au Sud, le long des voies ferrées et de la rue Guibal, tandis que le centre villageois de la Belle de Mai est situé en retrait, au Nord, jusqu’aux voies rapides aériennes de Plombières.

Initialement lieu de villégiature des notables marseillais, la Belle de Mai fit sa réputation l’été avec ses vergers, ses guinguettes et ses bals populaires. Rattachée à la ville au XIXème siècle, sa proximité avec le port de commerce de la Joliette incite les dockers à y installer leurs écuries. Puis s’installent les usines de raffinement de sucre (Les Sucres Saint-Charles) et d’allumettes, et une gare de marchandises. En 1868, sur l’emplacement de l’ancienne raffinerie de sucre, est inaugurée la manufacture des tabacs. Le quartier, alors presque exclusivement ouvrier, devient le lieu de résidence des immigrés italiens qui y travaillent.

La manufacture désaffectée, devenue friche industrielle, a été rénovée et transformée en lieu culturel et patrimonial à partir des années 1990. Elle abrite désormais les Archives Municipales de Marseille, un Pôle Média et la Friche, important espace culturel. Quant à son nom, il semblerait qu’il évoque une « vinea bela de mai », désignant une vigne tardive « belle de reste ». Un bien joli nom pour cet historique quartier « rouge », aujourd’hui bien plus bigarré, dont l’avenir se dessine entre développement immobilier et noyau villageois aux mille et un lieux animés par la vie locale.

César Baldaccini dit César, le scupteur, et Alexandre-Marius Jacob, « voleur anarchiste » de la Belle Époque, rendu célèbre par Maurice Leblanc sous le nom d’Arsène Lupin, ont marqué leur passage dans ce 3ème arrondissement de Marseille.