Samatan

Village au cœur du village d’Endoume, c’est un quartier pittoresque surplombant le Vallon des Auffes et la Corniche.

Aujourd’hui résidentiel, il fut le repère des pécheurs.

Sur ce rocher, on se laisse entrainer dans les traverses escarpées pour atteindre, au pied du rocher de Samatan, le jardin Benedetti tout en restanques.  Ce sont les habitants du quartier qui prennent soin de ce jardin communautaire. Petites terrasses, palmiers, aires de jeux et fontaines, il est idéal pour se promener avec des jeunes enfants, mais aussi pour y lire sur un banc ombragé.

Saint-Victor

Quartier de jeunes cadres dynamiques, Saint-Victor tient son nom de l'abbaye qui se trouve en son centre.

Allant du Vieux-Port au début du boulevard Tellène, le quartier abrite le tunnel du Vieux-Port, permettant de quitter le centre-ville avec facilité pour escapade marine ou déplacements professionnels.

Dans ce secteur, qualité et proximité prévalent, c’est un des rares quartiers marseillais où tout est à 2 pas. On y trouve de nombreux restaurants et des commerces de qualité, qu’il s’agisse du primeur ou du boulanger du coin de la rue, ou encore de l’épicerie fine italienne répondant au doux nom de La Fiorentina.

Flânerie, déambulation, errance, des petites boutiques poussent dans les rues, attirant aussi bien les touristes que les hipsters et autres bobos. On vous conseille vivement les concept stores de la rue Sainte, comme la chaleureuse galerie Cut & Mix où l’on peut choisir un vinyle en se faisant faire une couleur, tout en feuilletant des ouvrages sur l’histoire de l’art du XXème siècle. Évidemment il y a aussi des expos !

Un conseil pour découvrir ce quartier : commencez par prendre un café matinal au Café de l’Abbaye après une escale au Four des Navettes et continuez votre marche jusqu’au Palais du Pharo, ici le ciel et la mer vous dominent.

Le Roucas-Blanc

C’est le quartier le plus huppé de Marseille constitué d’un habitat bourgeois, anciennes « maisons d'été » des riches familles industrielles marseillaises.

Il tient son nom de la roche sur laquelle il se situe (« Rocher Blanc »), ce qui explique ses montées d’escaliers caractéristiques permettant de superbes points de vue.

À proximité de Notre-Dame de la Garde, il surplombe la Corniche Kennedy et les plages des Catalans, de Malmousque et du Prophète. Baladez-vous dans ses ruelles escarpées et passez au Culti déguster une bonne grillade.

Une perle de tranquillité et de quiétude en plein centre de la ville…

Œuvre conjointe des architectes Fernand Pouillon et René Egger dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, le Building Canebière est aujourd’hui labellisé Patrimoine du XXèmesiècle.

Édifié au cœur de ce qui fût dans toute la première moitié du siècle dernier l’avenue fastueuse de la ville, cet immeuble de dix étages, livré en 1953, contient toutes les qualités architecturales caractéristiques de Fernand Pouillon, tant sans ses recherches de lumières naturelles, de rentabilité d’espace et de qualité au service des usagers. Prévu pour accueillir logements, bureaux, galerie commerciale et parkings, il est construit en béton armé selon une trame horizontale régulière. Visuellement, la séparation est très nette entre le rez-de-chaussée en béton, l’entresol couvert de bardages métalliques rivetés, les étages rythmés par des brise-soleil verticaux et l’attique en gradins. Les mouvements verticaux s’articulent autour d’un noyau circulaire abritant l’ascenseur et les escaliers aux marches démesurées et éclairés naturellement par des parties de murs en brique de verre. Partiellement abandonné au début du millénaire, les rénovations de 2018 ont rendu splendeur à ce bâtiment prestigieux.

Fernand Pouillon

Architecte et urbaniste français, Fernand Pouillon (1912 – 1986), fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classé Monument Historique.

René Egger

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.

Le Pharo

Au-dessus du Vieux-Port, Le Pharo se situe entre la plage des Catalans et le fort Saint-Nicolas. Le Palais d’où il tient son nom est un lieu unique offrant un panorama sur la rade de Marseille, son Vieux-Port, le Fort Saint-Jean et le Mucem.

On y admire les bateaux et on profite d’un coucher de soleil sur grand écran.

C’est Napoléon III en 1858 qui fit construire le Palais pour l’Impératrice Eugénie par les architectes Vaucher et Lefuel. Le palais fut par la suite modifié visant à être transformé en école de médecine, aujourd’hui divers services municipaux et un centre de congrès souterrain y sont installés.

Plusieurs établissements emblématiques sont à découvrir dans ce joli quartier. Comme les bains des Catalans qui doivent leur nom à une communauté de pécheurs espagnols installée là depuis le XVIIème siècle, ses promenades en bois et ses cabines sur pilotis aujourd’hui disparues ont laissé place au cercle des nageurs. L’immeuble Les Catalans aux façades blanches plissées conçu par les architectes Bentz et Devin. La résidence du Pharo, cette tour dominante forme le pendant de la résidence Tourette à l’entrée du port. Le Saint-Georges avec sa forme de « banane » créé par l’architecte Ingrand en 1963, et labélisé Patrimoine du XXème siècle. Ou encore le lycée Colbert par les architectes de renoms Egger et Pouillon, lui aussi labélisé Patrimoine du XXème siècle. Dans sa cour, on y découvre une secrète fresque de céramique.

Malmousque

Situé sur la Corniche, il est un quartier pittoresque où tout converge vers la mer.

En effet Malmousque est à mi-chemin entre l’île et le village. Les ruelles sinueuses et les escaliers au détour desquels on découvre d’anciennes bastides bourgeoises ou autres cabanons de pêcheurs sont les caractéristiques premières de ce quartier.

Malmousque conserve une identité merveilleuse avec son petit port, ses habitations traditionnelles qui offrent une vue panoramique sur l’ensemble des îles du Frioul et des îlots alentours.

On apprécie le calme, le charme et la proximité du centre-ville de ce quartier prisé, où règne incontestablement une ambiance balnéaire.

Endoume

Le très côté quartier d’Endoume mélange les genres. Avec le Vallon des Auffes, Malmousque (du nom de la presqu'île qui part de la Corniche) et le rocher de Samatan, qui sont des « micro-quartiers » très recherchés où il fait bon vivre.

Situé à proximité du bord de mer, Endoume constitue une alternative agréable au Roucas Blanc. Moins cher, plus urbain, il propose une gamme de biens variés, de la petite maison de ville à la résidence semi-récente en passant par des appartements avec extérieur ou vue sur la baie de Marseille et sur la colline de la Garde. Paisible sans être éteint, il s’articule autour de la place Saint-Eugène bordée de divers commerces de bouche.

Un peu plus haut, les environs de la rue Samatan, peu connus et préservés, présentent eux aussi l’avantage d’être proches du centre sans être étouffants.

À Endoume, on profite de la mer toute proche, notamment aux abords du petit port de pêche du Vallon des Auffes et de l’anse de la Fausse Monnaie.

Allez boire une mauresque à un café de la place Saint-Eugène, dînez au Baron Perché et rendez-vous au Théâtre Sylvain pour un concert en plein air, dans un cadre idyllique. La tête dans les étoiles !

Bompard

Le quartier très populaire de Bompard commence sous Notre-Dame de la Garde et se termine au bord de la mer, au niveau de la corniche du président John Fitzgerald Kennedy.

Construite par Gaston Deferre lors des grands travaux lancés en 1954, la corniche a transformé le bord de mer de la Cité phocéenne en en faisant une promenade couplée à un axe routier très fréquenté.

Loti sur les hauteurs du 7e arrondissement, sa situation est idéale pour les citadins amoureux de la mer et des vues dégagées. Une multitude de ruelles, de croisements et d’impasses, s’articulent autour du boulevard Bompard qui scinde le quartier en deux.

Construites dans les années 1950, les maisons sont pour la plupart des maisons individuelles aisées, avec quelques constructions récentes plus modestes. La population du quartier, qui est venue s’installer à Bompard dans les années 1950, est plutôt jeune. Difficile d’accès et particulièrement calme, le quartier est aujourd’hui très recherché par les familles.

Cette évolution explique aussi la densité des écoles, et si les petits commerces sont réputés pour leur qualité, les soirées sont plutôt calmes et les restaurants peu nombreux. On se laissera tout de même tenter par une livraison à domicile de la pizzeria Les 2 Frangins, car ce soir c’est match !