Saint-Julien

Le quartier Saint-Julien se situe entre Saint-Barnabé, Montolivet et la Fourragère. C’est un quartier résidentiel qui a su préserver une rare qualité de vie.

Dans ce village aux rues étroites se trouvent de belles propriétés bourgeoises et de nombreux espaces verts. Il se concentre autour de son église et domine le centre urbain de Marseille et au loin la mer. Apprécié des familles pour son côté nature, il offre de belles promenades avec des points de vue panoramiques.

La résidence Les Amaryllis construite dans les années 70 a la particularité de loger sur son toit des appartements avec terrasses végétalisées donnant l’impression de jardins sur les toits.

Saint-Barnabé

Devenu en quelques années un quartier chic, très prisé des jeunes familles marseillaises, Saint Barnabé est un de ces quartiers pittoresques de Marseille qui offre une très bonne qualité de vie.

Le quartier, autrefois campagne des grandes familles bourgeoises marseillaises, est réputé pour ses villas et ses bastides de maître anciennes.

La population démontre une véritable mixité des âges et des typologies : jeunes familles avec enfants en bas âges, retraités ou trentenaires s’y côtoient dans une sérénité charmante.

L’ambiance est celle d’un village authentique, alliant le calme de ses ruelles au dynamisme de sa rue principale très commerçante qui monte vers l’église La Croix. L’accès y est simple, le quartier étant très bien desservi par une ligne de métro récente et de nombreux bus, qui permettent un accès direct au centre-ville en 10 minutes.

À ne pas manquer, le marché du jeudi à Saint-Barnabé village et au numéro 49 de la rue Montaigne, Plum un magasin de décoration et d’aménagement présentant un univers raffiné et enchanté.

Les Accates

Le nom du quartier a plusieurs origines : étymologie grecque « les érables», ou « haie d'ifs» ; mais les habitants préfèrent y voir l’origine dans l'adjectif provençal acata « caché, à l'abri ».

En effet, Les Accates est un quartier paisible et huppé du 11ème arrondissement de Marseille.

Résidentiel, on y trouve des commerces de bouche autour de la place principale du village, ainsi qu’un très bon restaurant qui vaut le détour : Les 3 Frères, offrant une délicieuse cuisine provençale dans un cadre très agréable.

Éoures – Les Camoins

Quartier situé au pied de la colline du Ruissatel, c’est un petit paradis à l’Est de Marseille où le cadre de vie est paisible : une campagne marseillaise.

Son vieux centre villageois, ses petites rues bordées de maisons résidentielles entourées de jardins nous mènent vers le canal où chemine l’eau de la Durance. Du haut de la colline arborée, le bois de la Chapelette offre un panorama incroyable.

Quant aux Camoins, quartier du terroir marseillais, celui-ci était connus dès la fin du XVIIIème siècle pour sa source d’eau sulfureuse utilisée dans le traitement des maladies de la peau. Depuis 1862 de nombreux établissements de cure virent le jour et sont aujourd’hui toujours en activité.

Saint-Loup

Au bord de l’Huveaune, à flanc de colline, Saint-Loup est entouré de la Valbarelle, de Saint-Tronc et la Pomme.

Ce quartier populaire est célèbre pour avoir accueilli pendant trois ans la famille de Marcel Pagnol. Le cœur du village s’est construit autour de son église Saint-Thryse, sur des terrains ayant appartenu à l’Abbaye de Saint-Victor. Sur la colline de Sainte-Croix existe toujours des vestiges du couvent et d’une petite chapelle.

Verdoyant, le quartier accueille le parc du Vieux-Moulin descendant de la place jusqu’à la rivière et le parc des Bruyères qui s’offre à la promenade. Il bénéficie d’un accès autoroutier direct avec la proximité de la L2. Le lycée Marcel-Pagnol, construit dans les années 60, est l’un des plus gros lycées de Marseille.

Sainte-Marguerite

Le quartier Sainte-Marguerite se situe dans le 9ème arrondissement de Marseille. Il compte deux grandes avenues, l’avenue du Prado à l’Ouest et l’avenue Viton.

Ce quartier dispose de nombreux espaces verts, dont notamment le Parc de la Magalone ayant été classé « Jardin Remarquable » par le Ministère de la Culture, mais aussi le Parc Dromel, le Parc de la Maison Blanche et le Parc Sévigné. On y compte également un important Pôle médical reconnu avec ses Hôpitaux Universitaires.

Desservi par le métro, le quartier de Sainte-Marguerite est facilement accessible depuis le centre-ville. Plusieurs écoles primaires et collèges sont présents, y rendant la vie familiale particulièrement agréable.

Le Redon

Situé entre Vaufrèges et le Cabot, le Redon est un quartier calme et verdoyant s’étendant jusqu’aux calanques.

Loin du tumulte de la ville, proche d’écoles et de commerces de proximité il est riche en possibilités de loisirs, le tout dans une atmosphère sereine.

Adjacent au quartier du Redon, le quartier de Luminy situé au cœur du massif des Calanques abrite un grand campus universitaire avec de nombreuses écoles, dont l’École Nationale d’Architecture, l’École Supérieure d’Art et de Design, la faculté de Sciences, ou encore Kedge Business School.

Ancien village ouvrier il est toujours empreint d’authenticité et composé de petites maisons nichées dans un cadre agréable et vallonné, avec un accès direct aux calanques de Morgiou et de Sugiton.

À la fin des années 50, l’agence de construction de logements la Savoisienne entreprend de construire un ensemble immobilier sur un terrain en triangle. L’architecte Claude Gros dessine une construction composée de deux blocs distincts et perpendiculaires, d’une hauteur de 9 étages pour l’un, et 19 pour l’autre. Le complexe familial aux airs corbuséens verra le jour en 1962. Il compte en ses murs : une église existante avant le projet, une école, une salle de congrès, une galerie commerçante, l’hôtel le Royal Saint-Georges, un restaurant panoramique, tout en ajoutant à cela 222 logements, traversants pour la plupart.

L’ensemble du programme est logé dans une nappe basse qui joue le rôle de socle aux logements, tout en s’ouvrant sur l’espace public par une façade très ouvragée et variée. La structure est constituée de poteaux et d’allèges qui rythment la paroi, laissant libres les variations de division et les superpositions de fonctions différentes. L’église, dont le cloché perce le ciel, est sertit d’une verrière signée par le maître verrier Max Ingrand.

Claude Gros

L’architecte marseillais Claude Gros (1925-2016) est un élève brillant au sein de l’atelier Castel-Hardy, et fait partie de la génération des architectes formés dans l’immédiateté de l’après-guerre.

 

Auteur d’importants programmes de logements le plus souvent privés, il reste fidèle à une architecture rationnelle, où les structures s’expriment par des tracés rigoureux. Sa sensibilité aux lieux de vies partagés lui permet de s’emparer des programmes d’unité d’habitation, tout en partageant la volonté de Le Corbusier à la même époque, de créer un art de vivre communautaire. Il met en avant la nécessité de la préfabrication, et marque le paysage marseillais avec de nombreux bâtiments, comme le Parc Kalliste (15ème) en 1958, La Granière (15ème) en 1961, Castel Roc (10ème) en 1973, La Benausse (14ème) où il réalise des panneaux architectoniques préfabriqués en trois dimensions, ou encore Le Marceau (3ème) en 1964 qui reçoit le label du Patrimoine du XXème siècle en 2006.

La Panouse

La Panouse est un quartier niché au creux du vallon du même nom.

Résidentiel, il se compose d’immeubles des années 60-70, de maisons individuelles et de nombreux espaces verts.

Les habitants de la Panouse aiment leur quartier pour sa tranquillité, mais aussi pour le confort des transports en commun : une ligne de bus a été créée en 2010 et permet de relier ces quartiers où il fait bon vivre au centre de Marseille.

Érigées entre 1955 et 1962 et s’élevant à 59 mètres au-dessus de la Canebière et du Vieux-Port, les trois tours Labourdette, œuvres conjointes des architectes Jacques HENRI-LABOURDETTE et Robert BOILEAU, conquièrent Marseille par le ciel. Inscrites au Label Patrimoine XXème siècle, ces immeubles d’habitations sont bâtis en exo-structure. Leur design atypique et imposant s’habille d’un audacieux béton armé blanc au revêtement de pierre formant une trame lisse et régulière. A l’intérieur, les escaliers préfabriqués, les lourdes portes en métal, inox et cuivre poli, et les ascenseurs débouchent directement sur les appartements traversants à la structure innovante par l’absence de murs porteurs permettant aux occupants de modifier au fil des années le plan des logements à leur gré.

Jacques Henri-Labourdette

Né en 1915 et décédé en 2003, Jacques Henri-Labourdette est un architecte du mouvement moderne. Élève de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, il fonde en 1945 avec Robert Boileau le cabinet Boileau-Labourdette, qui existe toujours sous le nom de « Synthèse Architecture ». Selon lui, la mission de l’architecte est fondamentalement liée à l’urbanisme face à l’évolution de nos sociétés. Réputé pour ses chantiers orientés autour de l’aménagement de quartiers, il bâtit principalement de grands ensembles, pour certains protégés. Toutes ses réalisations sont symboliques du modernisme et de l’innovation technique.

Parmi ses réalisations, on compte la Tour Albert, premier gratte-ciel de Paris avec ossature tubulaire en acier, les tours Labourdette à Marseille et plusieurs grands ensembles en Ile-de France.