Montredon

Proche de la nature, Montredon se situe idéalement entre mer et garrigue au bout du 8ème arrondissement de Marseille.

Authentique et charmant, le quartier de Montredon se niche à l’extrémité Sud de la Cité Phocéenne, entre la Pointe Rouge et les calanques. Traversé par l’avenue de la Madrague de Montredon et ses commerces de proximité, ce secteur résidentiel bordé de plages et de criques a gardé son caractère d’ancien village de pêcheurs.

Le Parc Pastré, au pied du Parc National des Calanques, constitue un espace vert très prisé des Marseillais pour ses vastes pelouses, son centre d’équitation et son double panorama mer et collines. Lors de leurs déambulations, les promeneurs peuvent y admirer le Château Pastré, beauté d’architecture achevée en 1862 d’après les plans de l’architecte Jean-Charles Danjoy. Cette bastide provençale de pierre et de briques roses aux façades arrondies qui appartint jadis à une famille de notables marseillais, est la pierre angulaire du patrimoine local.

A l’écart du centre-ville, le quartier de Montredon fut aussi au cours XIXème siècle un important pôle industriel. Aujourd’hui, ses anciennes verreries, marbreries et autres fabriques sont petit à petit réhabilitées. Figure du renouveau de la culture marseillaise, la Friche de l’Escalette accueille depuis quelques années un centre d’art, incluant un parc de sculptures et d’architecture, et propose régulièrement expositions et visites.

Saint-Lambert

Le quartier de Saint-Lambert est un village perché sur une colline. Situé au-dessus de l'avenue de la Corse, il s'ouvre sur un labyrinthe de rues, de ruelles et d'impasses, autour d'un axe central : la rue d'Endoume.

Idéalement situé entre le centre-ville et la mer, on accède aussi rapidement au Vieux Port qu’aux très prisés rochers de Malmousque. Dans ce quartier les petits commerces foisonnent pour répondre à une cliente bourgeoise et exigeante. L’atmosphère y est chaleureuse et agréable.

Le quartier se déploie autour de la place Saint-Eugène situé au point le plus haut de la rue d’Endoume. L’architecture vernaculaire marseillaise prédomine : beaux volumes, tomettes, grandes ouvertures. Si un certain nombre de biens offre une vue dégagée sur les toits de tuiles rouges avoisinantes, on peut également parfois bénéficier d’une vue mer.

Retraités et jeunes cadres dynamiques se lient d’amitié au Saint-Eugène pendant que la petite famille déguste une pizza au Vésuvio ou pour les plus raffinés des antipasti au Baron Perché.

À la fin des années 50, l’agence de construction de logements la Savoisienne entreprend de construire un ensemble immobilier sur un terrain en triangle. L’architecte Claude Gros dessine une construction composée de deux blocs distincts et perpendiculaires, d’une hauteur de 9 étages pour l’un, et 19 pour l’autre. Le complexe familial aux airs corbuséens verra le jour en 1962. Il compte en ses murs : une église existante avant le projet, une école, une salle de congrès, une galerie commerçante, l’hôtel le Royal Saint-Georges, un restaurant panoramique, tout en ajoutant à cela 222 logements, traversants pour la plupart.

L’ensemble du programme est logé dans une nappe basse qui joue le rôle de socle aux logements, tout en s’ouvrant sur l’espace public par une façade très ouvragée et variée. La structure est constituée de poteaux et d’allèges qui rythment la paroi, laissant libres les variations de division et les superpositions de fonctions différentes. L’église, dont le cloché perce le ciel, est sertit d’une verrière signée par le maître verrier Max Ingrand.

Claude Gros

L’architecte marseillais Claude Gros (1925-2016) est un élève brillant au sein de l’atelier Castel-Hardy, et fait partie de la génération des architectes formés dans l’immédiateté de l’après-guerre.

 

Auteur d’importants programmes de logements le plus souvent privés, il reste fidèle à une architecture rationnelle, où les structures s’expriment par des tracés rigoureux. Sa sensibilité aux lieux de vies partagés lui permet de s’emparer des programmes d’unité d’habitation, tout en partageant la volonté de Le Corbusier à la même époque, de créer un art de vivre communautaire. Il met en avant la nécessité de la préfabrication, et marque le paysage marseillais avec de nombreux bâtiments, comme le Parc Kalliste (15ème) en 1958, La Granière (15ème) en 1961, Castel Roc (10ème) en 1973, La Benausse (14ème) où il réalise des panneaux architectoniques préfabriqués en trois dimensions, ou encore Le Marceau (3ème) en 1964 qui reçoit le label du Patrimoine du XXème siècle en 2006.

Les Chutes-Lavie

Entre la Belle de Mai et les Chartreux, au-dessus du parc Longchamp se dessine le quartier des Chutes-Lavie, à plus de 40 mètres d’altitude.

Il doit son nom à Léon Lavie, ingénieur algérien, qui s’est illustré par ses innovations dans le domaine de la minoterie. Ayant pris connaissance de la déclivité du canal de Marseille, entre le bassin de Saint-Marthe et le Palais Longchamp, ressource alors inexploitée, il acquière un terrain et fait construire deux moulins. Bien qu’ils aient aujourd’hui changé de fonction, ces bâtiments existent toujours le long de la rue Isaïa.

À l’entrée du quartier se dresse une bâtisse bien connue des marseillais. De très belle architecture 1900, en pierres de taille et briques, elle est reconnaissable à sa verrière octogonale. Il s’agit du pavillon du partage des eaux, appelé « Le Tore ». Aujourd’hui désaffecté, il avait pour fonction de casser la pression de l’eau provenant du bassin de Sainte-Marthe, avant de la redistribuer vers tout le centre-ville.

Un quartier qui reste central, plutôt calme et verdoyant, et qui profite de la ligne 1 du métro et d’un accès direct au parc Longchamp. Le long des voies ferrées, il se découpe entre petits pavillons avec jardinet, immeubles marseillais et résidences années 50 et 70.

Érigées entre 1955 et 1962 et s’élevant à 59 mètres au-dessus de la Canebière et du Vieux-Port, les trois tours Labourdette, œuvres conjointes des architectes Jacques HENRI-LABOURDETTE et Robert BOILEAU, conquièrent Marseille par le ciel. Inscrites au Label Patrimoine XXème siècle, ces immeubles d’habitations sont bâtis en exo-structure. Leur design atypique et imposant s’habille d’un audacieux béton armé blanc au revêtement de pierre formant une trame lisse et régulière. A l’intérieur, les escaliers préfabriqués, les lourdes portes en métal, inox et cuivre poli, et les ascenseurs débouchent directement sur les appartements traversants à la structure innovante par l’absence de murs porteurs permettant aux occupants de modifier au fil des années le plan des logements à leur gré.

Jacques Henri-Labourdette

Né en 1915 et décédé en 2003, Jacques Henri-Labourdette est un architecte du mouvement moderne. Élève de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, il fonde en 1945 avec Robert Boileau le cabinet Boileau-Labourdette, qui existe toujours sous le nom de « Synthèse Architecture ». Selon lui, la mission de l’architecte est fondamentalement liée à l’urbanisme face à l’évolution de nos sociétés. Réputé pour ses chantiers orientés autour de l’aménagement de quartiers, il bâtit principalement de grands ensembles, pour certains protégés. Toutes ses réalisations sont symboliques du modernisme et de l’innovation technique.

Parmi ses réalisations, on compte la Tour Albert, premier gratte-ciel de Paris avec ossature tubulaire en acier, les tours Labourdette à Marseille et plusieurs grands ensembles en Ile-de France.

Saint-Charles

Situé dans le 1er arrondissement, le quartier Saint-Charles est en plein cœur de Marseille, à proximité de la gare éponyme. Bordé par les quartiers Noailles, Belsunce, Thiers et Arenc, il offre une ambiance animée et multiculturelle.

Intégré dans le cadre du projet de développement urbain Quartiers Libres, le quartier Saint-Charles va bénéficier d’une nouvelle dynamique. Déjà en pleine mutation, le quartier abrite la faculté de droit et d’économie, ainsi que la nouvelle École d’Architecture de Marseille.

Outre la gare qui porte son nom, le quartier est très bien desservi par les transports en commun puisque central.

Le marché Noailles, situé à proximité, propose une grande variété de produits.

L’Estaque

Situé dans le prolongement des zones portuaires historiques, avec des vues plongeantes sur la Méditerranée, l’Estaque est un quartier authentique.

Entre mer et collines, il est fortement marqué par une tradition historique et culturelle riche. Berceau de la peinture moderne, l’Estaque a vu naître l’Impressionnisme, le Fauvisme et le Cubisme. Les tuiles rouges qui ornent ses toits sont devenues la marque de fabrique de ce quartier populaire. Avec ses allures de village, il est l’un des quartiers les plus pittoresques de Marseille.

Tranquillité et charme sont les atouts premiers de ce site à la forte renommée où il fait bon vivre. Il existe également une vie de quartier avec des lieux de vie et de rencontre tels que le cinéma l’Alhambra. Avec sa façade année 30, il est un lieu architectural mais aussi un espace d’échange où il est possible de prendre part à de nombreuses activités…

L’architecture est révélatrice des évolutions sociales et des cohabitations étonnantes de ce quartier. D’anciennes riches bastides s’alignent au côté de luxueuses villas et de petites maisons modestes reflétant le côté populaire et ouvrier de l’Estaque.

Saint-Just

Saint-Just est un ancien village aux portes de Marseille. La bourgeoisie marseillaise y établissait sa résidence secondaire, la vue sur la ville et sur l’entrée du port y étant particulièrement prisée.

Le parc de la vigie et le parc Bellevue, sur les hauteurs de Saint-Just, rappellent que ce fut un lieu d’observation privilégié. Sous l’ère industrielle, Saint-Just devint un quartier ouvrier et de nombreuses industries s’y implantèrent, notamment des usines de biscuits. Ceci explique le fait que l’on y trouve de nombreux lofts.

Aujourd’hui, le cœur du quartier reste la rue traversante animée par ses commerces, le métro et le Conseil Général des Bouches du Rhône, dont l’architecture novatrice – conçue par les architectes William Alsop et John Lyall – est mise en valeur par sa couleur bleue si caractéristique. Bâtiment auquel doit répondre prochainement un nouvel édifice de même couleur, conçu par les Ateliers Jean Nouvel.

Le quartier fait également la part belle à la musique à travers le Moulin et le Dôme, deux salles emblématiques de Marseille. Et le Lycée Lacordaire voisin dore le blason des lycées marseillais, avec sa place de 1er lycée de France en 2014 !

Château-Gombert

Avec ses allures de village et sa situation au pied du massif de l’Étoile, on apprécie sa tranquillité et ses traditions, notamment le festival international de folklore.

Quartier huppé et calme de Marseille, il conviendra parfaitement à de jeunes cadres dynamiques ou aux familles.

 Ce quartier résidentiel a su garder intacte l’ambiance d’un village typique de Provence, tout en étant ancré dans le nouveau siècle, avec notamment la présence du technopôle en son sein.

Proche du terminus de la ligne 1 du métro : La Rose, c’est un secteur résidentiel agréable et prisé, avec Plan-de-Cuques et Allauch à sa suite.