Édifiée entre 1965-1977, la résidence les Katikias est une des plus belles réussites en matière d’ensemble de logement collectif de vacances dans la période des 30 Glorieuses. Fruit de la collaboration fructueuse entre l’architecte Jean Dubuisson et la société SETIMEG, la résidence Les Katikias est classée au label « Patrimoine XXème ».

Ses caractéristiques esthétiques et modernes contribuent à son intérêt ainsi que la réponse qu’elle apporte en matière d’intégration au site et d’adaptation aux contraintes : interprétation de la vue, répartition des logements et des espaces de circulation.

La résidence est construite à partir d’une structure en béton armé et habillée d’éléments de façade préfabriqués en béton le tout recouvert d’un enduit lisse animé par des bandeaux sombres. L’architecture en gradins sur trois niveaux permet de conserver l’indépendance de chaque unité de logement malgré la superposition ainsi que d’offrir la meilleure vue sur la baie de Bandol. Cette orientation unique vers le Sud assure un ensoleillement maximal, tout en conservant en permanence une zone d’ombre dans le patio.

L’ensemble profite d’un club house et d’une piscine.

Jean Dubuisson

Jean Dubuisson (1914-2011), est un architecte français, auteur de nombreux projets, notamment de logements, durant les Trente Glorieuses et la Reconstruction.

Jean Dubuisson débute ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Lille puis les poursuit à Paris à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, d’où il sort diplômé en 1939.

Au milieu du 20e siècle, l’architecte propose un habitat lumineux, raffiné et ergonomique. L’attention particulière qu’il dédie au décor et au paysage ennoblit ses façades légères, par la création d’un vocabulaire moderne sinon moderniste. Il contribua grandement à inventer la production de logements de masse, primordiale dans ces années d’après-guerre, avec la mise au point de procédés d’industrialisation de la construction.

Connu notamment comme l’auteur du Musée national des arts et traditions populaires, dans le Bois de Boulogne, du grand ensemble du quartier Maine-Montparnasse rue du commandant Mouchotte à Paris et de la barre dite « La Caravelle » à Villeneuve-la-Garenne dont la remise au goût du jour en 2004 a suscité de vives réactions, Dubuisson obtiendra en 1996 le Grand prix national de l’architecture, récompensant ainsi l’ensemble de sa longue carrière.

Borély

Sur les bords de l’Huveaune, entre l’avenue du Prado bordée d’anciens hôtels particuliers, le front de mer et le parc Borély, se cache ce petit triangle très prisé.

Le quartier Borély est idéalement situé : son accès immédiat à la corniche permet de rejoindre le Vieux-Port rapidement, l’avenue du Prado ouvre en direction de Toulon via l’A50, et le parc des Calanques est à proximité par la mer.

Le long de l’avenue Pierre Mendès France, s’étendent les six plages du Prado qui permettent aux résidents de profiter au mieux de l’air marin et des nombreuses activités sportives proposées. Avec ses airs de Venice Beach, on trouve à l’Escale Borély, le fameux Bowl de Marseille qui accueille chaque année des compétitions d’envergure internationale de skateboard, roller et BMX. Les kayakistes peuvent quant à eux profiter de la base nautique de l’Huveaune. Sans oublier l’hippodrome et le golf niché en son centre.

Le parc Borély offre quant à lui, une destination bucolique idéale pour les pique-niques, les jeux d’enfants ou simplement pour flâner le long des larges allées. L’occasion aussi de visiter le Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode au sein du superbe château du XVIIIème siècle au style néo-classique.

Borély est un secteur résidentiel privilégié, au calme sans pareil, qui mêle immeubles de standing et propriétés luxueuses avec piscine.

Arenc

En plein essor à Marseille, le quartier d'Arenc incarne la modernité et l'effervescence.

Arenc est un quartier qui allie diversité et vitalité. Ancienne zone portuaire industrielle, ce dernier s’est métamorphosé en un pôle d’innovation et de créativité, attirant de nombreuses entreprises dynamiques et des start-ups.

Avec son architecture contemporaine et ses infrastructures ultramodernes, le quartier se distingue par son ambiance contemporaine. L’accessibilité du quartier est un atout majeur, grâce à sa proximité avec la gare de Marseille Saint-Charles et ses nombreuses lignes de transport en commun.

Pour les amateurs de gastronomie, le marché de la Joliette est un incontournable, offrant une variété de saveurs locales et internationales.

Un quartier en pleine mutation.

Cet ensemble construit entre 1946 et 1953 est signé des célèbres architectes René Egger et Fernand Pouillon, appuyé par les sculptures du céramiste aixois Jean Amado.

Les lotissements de La Tourette et du Vieux-Port sont des exemples de construction moderne en pierre massive prédécoupée, l’une des méthodes récentes de construction en pierre. La Tourette comprend le premier gratte-ciel en pierre, une tour de 16 étages réalisée en pierre massive prédécoupée porteuse. L’architecte Pouillon estimait que « Plus l’habitat est modeste, plus l’architecture doit être monumentale ».

Fernand Pouillon & René Egger

Né en 1912 et mort en 1986, l’architecte et urbaniste français Fernand Pouillon fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Ses réalisations se parent de matériaux durables et ont le souci de respecter le paysage naturel.

René Egger (1915-2016) est un architecte moderniste français connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Il a dessiné Marseille telle qu’on la pensait à l’époque, sous un angle fonctionnel et monumental.