Cassis

Dans un environnement exceptionnel, aux portes du Parc National et à seulement quelques kilomètres de Marseille, se cache Cassis, la ville calanque.

C’est dans le dernier virage à travers la garrigue que la Gineste vous récompense de l’avoir empruntée. Au pied des falaises rousses de l’immense cap Canaille, se découvre la petite station balnéaire aux allures tropéziennes. Cassis incarne à la perfection le « farniente » méditerranéen et séduit avec son port pittoresque, ses bateaux colorés et ses quais bordés de cafés et restaurants où il fait bon flâner.

Aujourd’hui, la cité provençale est principalement tournée vers le tourisme. Le véritable trésor de Cassis, ce sont ses calanques, accessibles par des chemins de randonnée ou par la mer : Port-Miou, Port-Pin et En-Vau.

La topographie et l’activité viticole étant peu propices à l’urbanisation, Cassis est assez préservée et propose de nombreux biens d’exception, qui en font la station la plus cotée des Bouches-du-Rhône. Alors que les appartements se situent essentiellement en centre-ville, autour du port de plaisance, le quartier de Cap Canaille à l’Est séduit avec son panorama exceptionnel. Sur la presqu’île d’anciens cabanons de pêche côtoient des villas luxueuses, construites en restanques sur la roche.

Un décor de rêve, auquel on peut même accéder en 17 minutes de train depuis la gare Saint-Charles à Marseille !

La Ciotat

À équidistance entre Marseille et Toulon, la Ciotat est située au milieu d’une grande baie nommée Golfe d’Amour.

Ce croissant, entré en 2019 dans le cercle fermé des plus belles baies du monde, valorise non seulement la beauté du paysage mais aussi les efforts mis en œuvre pour préserver l’environnement et valoriser un tourisme durable. Adossée au Bec de l’Aigle, La Ciotat fait face à la mer et est dominée par un vaste plateau calcaire bordé de hautes falaises, qui se prolongent au Nord par le Cap Canaille.

Accessible en TER depuis la gare Saint-Charles à Marseille, La Ciotat charme avec son vieux port de pêche, ses belles maisons du XVIIème siècle, ses ruelles étroites et commerçantes et son ambiance méditerranéenne. Ses deux calanques, Le Mugel et Figuerolles se différencient de celles de Cassis par leur couleur rouge aux formes typiques. L’Île Verte, accessible en navette maritime, offre aussi de belles balades.

Après la fermeture des chantiers navals au milieu des années 80, la ville a su rebondir en renouvelant ses installations portuaires et en se tournant vers la haute plaisance. Cette activité est devenue le nouveau poumon économique de la ville, faisant de la ville une destination phare pour les touristes et les plaisanciers. La politique d’urbanisme en témoigne, notamment avec l’essor des commerces et des programmes immobiliers neuf, donnant un tout autre visage à la ville, plus résidentiel.

Le nombre de ses atouts fait aujourd’hui de La Ciotat une ville désirable, que nombre de marseillais regardent d’un coin de l’œil. Les prix des superbes villas vue mer étant plus abordables que celles du Roucas-Blanc, et les jolies maisons art déco à rénover rivalisant de charme et de potentiel.

Aubagne

Située au Sud-Est du département des Bouches du Rhône, la ville d’Aubagne bénéficie d’une situation privilégiée de par sa proximité avec Marseille mais aussi entre mer et montagne.

Encadrées par les massifs du Garlaban, de la Sainte-Baume et du Douard, ces terres, parcourues de chemins de randonnées et célébrées par Marcel Pagnol, sentent bon la Provence.

Capitale des santons, Aubagne a de quoi séduire avec son décor typiquement méditerranéen. Les maisons en pierres et les immeubles anciens abritent ruelles étroites colorées et places ombragées.

La communauté d’agglomération, soucieuse du bien-être de ses habitants et dans une démarche écologique et sociale, a instauré la gratuité des transports publics. Elle organise également de nombreuses manifestations culturelles, foires et marchés qui rythment les saisons et entretiennent le charme d’Aubagne !

Œuvre conjointe des architectes Fernand Pouillon et René Egger dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, le Building Canebière est aujourd’hui labellisé Patrimoine du XXèmesiècle.

Édifié au cœur de ce qui fût dans toute la première moitié du siècle dernier l’avenue fastueuse de la ville, cet immeuble de dix étages, livré en 1953, contient toutes les qualités architecturales caractéristiques de Fernand Pouillon, tant sans ses recherches de lumières naturelles, de rentabilité d’espace et de qualité au service des usagers. Prévu pour accueillir logements, bureaux, galerie commerciale et parkings, il est construit en béton armé selon une trame horizontale régulière. Visuellement, la séparation est très nette entre le rez-de-chaussée en béton, l’entresol couvert de bardages métalliques rivetés, les étages rythmés par des brise-soleil verticaux et l’attique en gradins. Les mouvements verticaux s’articulent autour d’un noyau circulaire abritant l’ascenseur et les escaliers aux marches démesurées et éclairés naturellement par des parties de murs en brique de verre. Partiellement abandonné au début du millénaire, les rénovations de 2018 ont rendu splendeur à ce bâtiment prestigieux.

Fernand Pouillon

Architecte et urbaniste français, Fernand Pouillon (1912 – 1986), fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classé Monument Historique.

René Egger

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.