HYÈRES

Située à l’extrême Sud de la Provence sur le même parallèle que le Cap Corse et Florence en Italie, la ville de Hyères, cité des palmiers, est l’une des villes les plus ensoleillées de la région.

La ville et sa presqu’île offrent des kilomètres de côtes non bétonnées, où défilent des plages de sable fin et des criques plus sauvages. Réputée pour ses activités marines, mais également pour ses randonnées le long du littoral, Hyères satisfera toute la famille.

Dans le centre historique, la ville médiévale, ses ruelles pavées et ses places ombragées constituent un territoire unique où il est plaisant de se balader, notamment à l’occasion du marché.

Nombreux sont les artistes et écrivains des années 20 qui ont fréquenté la cité des palmiers, se réunissant à La Villa Noailles. La Villa, construite en 1920 par l’architecte Robert Mallet-Stevens selon les codes de l’architecture moderne, est protégée depuis au titre des Monuments Historiques. Aujourd’hui centre d’Art à la renommée internationale, elle accueille des expositions, festivals et ateliers tout au long de l’année. 

Embarquement immédiat pour le soleil du Var.

MASQUE QUARTIER 4 - HYÈRES
MASQUE QUARTIER 5 - HYÈRES

À l’extérieur, le geste architectural se prolonge : piscine au sel et terrasse en terre cuite dialoguent avec un pool house en béton brut, pensé comme un lieu de vie. Ici, la lumière est omniprésente et les matières se révèlent grâce à des jeux d’ombres et de lumière.

Une dépendance de 27 m² autonome composée d’un salon avec sa kitchenette, d’une chambre ainsi que d’une salle d’eau crée un espace idéal pour recevoir ou avoir un lieu de travail indépendant.

Une cave en sous-sol répond aux besoins de stockage, tandis qu’un garage indépendant peut accueillir deux véhicules.

Un manifeste des années 60, pensé dans un équilibre parfait entre radicalité architecturale et art de vivre.

Paul Quintrand

Paul Quintrand (né en 1931) est un architecte, urbaniste et enseignant français dont le parcours s’inscrit dans le renouvellement des pratiques architecturales de la seconde moitié du XXe siècle. Diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il s’associe dès les années 1960 avec l’architecte Georges Candilis, participant activement à l’élaboration de projets emblématiques du mouvement moderniste en France et à l’international.

Son engagement se traduit notamment à travers sa participation à la conception de grands ensembles et de zones à urbaniser en priorité (ZUP), comme Le Mirail à Toulouse et la ZUP de Firminy-Vert (avec Le Corbusier et André Wogenscky) projets pensés selon les principes de l’urbanisme de la Charte d’Athènes. Il fut également un pionnier dans l’introduction de l’informatique dans l’architecture, notamment à travers ses recherches menées au sein du laboratoire IAU (Institut d’Architecture et d’Urbanisme) de Marseille.

Professeur à l’École d’architecture de Marseille, il a influencé plusieurs générations d’architectes par son approche alliant rigueur scientifique, engagement social et ouverture aux nouvelles technologies. Son œuvre est marquée par une volonté constante d’expérimenter de nouveaux outils pour repenser la ville et l’habitat.

LA VALBARELLE

Situé dans le 11ème arrondissement entre Saint-Marcel et La Pomme, le quartier de La Valbarelle prend des airs de village.

Véritable « cité-jardin », la Valbarelle fait partie des quartiers qui se sont développés après la Première Guerre Mondiale, avec de petites maisons entourées de jardins le long de l’avenue de la Valbarelle, et des rues perpendiculaires.

Quartier résidentiel et familial, ses rues accueillent de nombreux commerces de proximité, des écoles maternelles et primaires aussi bien publiques que privées, ainsi que le lycée Marcel Pagnol.

L’église Saint-Étienne aux allures modernes s’érige comme symbole du quartier, et ravira les amateurs de vitraux et d’art moderne.

Des airs de campagne, au pied du Massif de Saint-Cyr et à deux pas du centre-ville de Marseille.

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Entre 1952 et 1954, André Devin et Yvan Bentz construisent l’immeuble La Résidence, initiant une « vague » de construction d’immeubles de rapport dans la ville.

La Résidence s’élève sur neuf niveaux, et se distingue des immeubles environnants par sa cage d’ascenseur vitrée et décentrée, et l’angle traité en retrait, annonçant une galerie couverte. Les deux ailes du « L » sont traitées différemment, dans un souci de recherche stylistique, mais aussi en raison de l’exposition au soleil. Ainsi, la façade Nord est traitée en béton banché et comporte un parement de pierre, ce qui produit un aspect opaque et très lisse. Cette rectitude est renforcée par des fenêtres en bandeau. A l’Ouest, en revanche, les balcons en saillie et les jeux de polychromie animent la façade. Une série de loggias superposées assure la transition avec l’immeuble voisin, attenant. Les architectes offrent ici un bel exemple d’intégration des principes de l’architecture moderne et fonctionnaliste à une réalisation urbaine régionale.

@Sylvie Denante

André Devin

Architecte français né en 1911, André Devin a joué un rôle important dans la reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale. Très actif dans les années 1950 et 1960, il s’est illustré dans le domaine du logement social et de l’urbanisme. Son approche privilégiait la fonctionnalité et la qualité de vie des habitants, dans une vision moderniste et humaniste de l’architecture.

Yvan Bentz

Né en 1959, Yvan Bentz est un architecte français contemporain, cofondateur de l’agence Bentz + Krug. Il s’est fait connaître par des projets mêlant rigueur géométrique, attention aux usages, et sensibilité aux contextes urbains et naturels. Son travail explore les potentialités des matériaux bruts et de la lumière, dans une architecture sobre, durable et ancrée dans son époque.