Plus qu’une rénovation, ce projet est une révélation d’un rare duplex Type G de la Cité Radieuse, en façade Sud. Acquis par de fins connaisseurs de la Cité Radieuse, l’idée était de lui redonner son aspect d’origine dans le plus grand respect de Le Corbusier.

L’ avant …

Objectif

Adapter cet appartement, dans le plus grand respect du travail du Corbusier, à une vie de famille moderne en imaginant de nouveaux espaces.

Ligne de conduite

Créer un appartement familial, lumineux et pur. Personnaliser les espaces pour que tout le monde trouve sa place.

Mise en oeuvre

Au rez-de-chaussée, la cuisine a été entièrement remise en état, les niches révélées et l’entrée aménagée sur mesure. Les huisseries ont retrouvé une nouvelle jeunesse après un ponçage en profondeur. À l’étage, les deux chambres d’enfants ont été recréées en longueur, et la porte coulissante d’origine refaite à l’identique. Les armoires de Charlotte Perriand ont été réhaussées pour créer un univers différent pour chaque fille. Dans la vaste chambre parentale, un bureau/bibliothèque filant apporte un élément graphique. Enfin, une incroyable cave à l’étage a été intégrée à l’appartement, créant ainsi d’un côté un vaste dressing, et de l’autre une buanderie.

Une rénovation délicate, valorisant le travail du Corbusier tout en l'adaptant à notre époque.

LE QUARTIER

Sainte-Anne

Sainte-Anne est un quartier résidentiel typique de « la ville aux 111 villages ».
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Au cœur de Vauban s’est présenté un beau terrain de jeu : un plateau de 150 m2 à transformer en habitation, en récupérant la hauteur sous charpente, dans l’idée de créer deux duplex contemporains.

L’ avant …

Objectif

Créer deux appartements familiaux avec 3 chambres, jouer sur les volumes et la lumière. Conserver et valoriser les traces du passé : pierres en encadrement des fenêtres, poutres de la charpente et pierres de Cassis de soutènement. Tout en donnant un aspect contemporain et confortable aux duplex.

Ligne de conduite

Optimiser le plan, moduler les volumes et travailler la circulation pour s’adapter à une vie familiale, créer une mezzanine en jouant sur les entrées de lumière : en vertical et en zénithal. Travailler autour du blanc et du bois, et rajouter des couleurs douces, révéler les matériaux bruts.

Mise en oeuvre

Les menuiseries sur mesure en chêne répondent au parquet blond et réveillent les murs blancs immaculés. Rose et bleu nuit sont révélés par la lumière omniprésente et les jeux de transparence des verrières. En double hauteur, la pièce de vie et son enfilade de fenêtres est conviviale avec sa cuisine, travaillée tel un élément de décoration avec sa niche centrale en bois, et son escalier bibliothèque, qui conduit subtilement à la suite parentale. Là-haut se devine, suspendu, un véritable cocon mansardé habillé de moquette et éclairé de lumières indirectes et zénithales. Tout naturellement se découvre dans la continuité, la salle d’eau parentale, virginale. Côté enfants, les deux chambres se partagent une grande salle de bains aux zelliges blancs ponctuée de rose poudrée.

Partenaires

Pièce A Part, curation & oeuvres
Double V Gallery, oeuvres d’art
Good Design Store, mobilier (FermLiving & Ethnicraft)
Bonsoirs, linge de lit
The Socialite Family, mobilier

Photos @OlivierAmsellem

Un exercice singulier que de partir d’une feuille blanche, sans contrainte, en laissant libre cours à la création.

LE QUARTIER

Vauban

Calé à flanc de colline, Vauban étend ses ruelles jusqu’à...
  • Crédits photosOlivier Amsellem
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TUBULURE

Septembre – Décembre 2020

Lauréat de la première édition du Pli PublicWorkshop, le studio BehaghelFoiny s’est vu offrir l’opportunité d’exposer ses pièces colorées au sein de la Maison ARCHIK Marseille.

Leur travail s’articule autour d’un tube flexible d’aluminium, qu’ils tordent et détordent pour dessiner l’objet dans l’espace. Afin de renforcer la silhouette, ils le recouvrent ensuite selon la nécessité de plâtre, de fibre de verre et de résine. L’objet solidifié est ensuite habillé d’un enduit teinté dans la masse, appliqué au couteau comme un crépis exagérément texturé.

Le détournement par la main dévoile alors les potentiels alternatifs des outils industriels. Sans réduire les matériaux à leurs fonctions conventionnelles, Antoine et Alexis les considèrent avec un regard primitif comme des ressources brutes à manipuler. « Tubulure » tend vers un nouveau type d’artisanat qui mutinerait un système de production dépendant d’une industrie lourde et d’une normalisation des goûts.

Studio BehaghelFoiny

Le duo, composé des designers Alexis Foiny et Antoine Behaghel, conçoit une nouvelle typologie de mobilier sous forme d’objets transitoires. Partant du postulat que l’univers domestique auquel nous avons accès chez les grands distributeurs semble parfois coincé dans des représentations préfabriquées et standardisées, ils proposent un univers domestique alternatif. Aussi qualifié de laboratoire, le studio de design multiplie donc les expérimentations de manière exhaustive, sous la forme d’un inventaire.

Un regard primitif sur la matière.
Au milieu de ressources industrielles, ils ont développé une capacité à produire un mobilier de manière absolument autonome, et « néo-préhistorique ».

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 10 septembre 2020 au 10 décembre 2020
à la Maison ARCHIK Marseille

Site des Designers

Scénographie

Crédits photos

Le Vernissage

Julie FLEUTOT

Responsable digital

Créative et touche à tout, Julie a un parcours original. Après un lycée artistique, elle étudie successivement la restauration d’œuvres d’art à La Cambre à Bruxelles, le management culturel et le marketing du luxe.

Au fur et à mesure de ses expériences, Julie se spécialise dans la création de contenu et la compréhension des marques. Un métier créatif, stratégique et stimulant, qu’elle exerce ensuite en freelance pour de nombreuses marques et start up. Des envies d’entreprendre la font également créer sa propre entreprise 100% digitale en plein COVID.

En leitmotiv, l’art. C’est ce qu’elle a étudié, c’est un métier et elle a d’ailleurs son propre atelier de peinture. Julie a cette faculté de voir du beau dans le « moche », du passionnant dans l’insignifiant, du spectaculaire dans la simplicité.

Fraîchement débarquée à Marseille, elle fait la connaissance d’ARCHIK : une entreprise singulière qui attire son attention avec son identité de marque forte, son esthétisme et son audace. Un concept marketing dans un univers culturel et cultivé. Cette passionnée de peinture ancienne également animée par le design et l’architecture, nourrissait en secret l’envie de travailler dans cet univers. C’est chose faite puisque Julie occupe dorénavant le poste de Responsable Marketing & Communication chez ARCHIK.

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Amélie BERTRAND

Assistante Commerciale

Épicurienne dans l’âme et marseillaise d’origine, Amélie a également vécu à Lyon et à Paris, des expériences qui ont enrichi son regard et nourri son ouverture culturelle. Elle cultive un goût prononcé pour l’esthétique et l’art de vivre.

Passionnée par la mode, le design — notamment le mobilier des années 70 qu’elle affectionne tout particulièrement — et tout ce qui touche au beau, elle se nourrit d’ambiances, de rencontres et de détails qui racontent une histoire. Désireuse d’approfondir ses compétences et de développer son esprit entrepreneurial, Amélie intègre une école de commerce à Aix-en-Provence en alternance et rejoint l’équipe en qualité d’Assistante Commerciale.

Un choix qui lui permet d’enrichir sa vision stratégique, d’acquérir des outils concrets et de faire évoluer ses projets vers des réalisations solides et créatives. Curieuse et touche-à-tout, elle trouve son équilibre dans des environnements pluridisciplinaires où l’esthétique et le sens se rejoignent.

C’est donc naturellement qu’ARCHIK l’a séduite par son identité forte, son approche globale mêlant design, architecture et immobilier, et la richesse des profils qui composent l’équipe. Un univers inspirant dans lequel Amélie exprime pleinement sa sensibilité, son énergie et ses ambitions.

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Carnations | Caroline Venet

2020

‛Carnations’ est un travail de recherche mêlant réemploi de cuir et terre porcelaine recyclée.

Il s’agit d’une série limitée d’objets et de mobilier pour l’habitat, des pièces uniques faites main en France, réalisées en collaboration avec la céramiste Fanny Richard, la maroquinière Aurélie Chadaine, et la fabrique de carreaux Normandy Ceramics.

Les chutes de cuir, fins de série ou rejets de l’industrie de la mode, sont récoltés pour être revalorisés, sublimés par leurs aspérités, irrégularités de la peau, cicatrices, rides naturelles ou veines, qui font l’unicité de chaque objet. C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

Par désir de faire perdurer l’univers envoûtant de Studiofoam, et toujours dans cette logique d’offrir une offre globale, nous avons coédité ONDE(S), une suspension lumineuse en édition limitée.

Caroline Venet

Caroline Venet créé Studiofoam en 2017, qu’elle conçoit comme un laboratoire de recherche. À travers ce studio de design, Caroline propose une interprétation unique des matériaux, questionne les techniques et processus de fabrication, entre innovation et savoir-faire traditionnel. La designer explore les frontières entre art, artisanat et design. Elle y développe une approche multiple, allant de l’expérimentation à l’installation, du design de matériaux & surfaces, au design produit, set design, scénographie et direction artistique.

C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 5 mars 2020 au 31 Juin 2020 à
la Maison ARCHIK Marseille

Site du Designer

Le Vernissage

INTERPRÉTATIONS | Musée Cantini

Novembre 2019 – Février 2020

À l’occasion de l’exposition “Man Ray, photographe de mode” accueillie par le Musée Cantini à partir du 8 novembre 2019, ARCHIK invite trois artistes et designers à réinterpréter l’oeuvre Lampshade de Man Ray.

Lampshade, considéré parmi les “objets d’affection” de Man Ray, brouille les frontières convenues entre objet manufacturé, objet d’art et mobilier. C’est l’un de ses premiers objets a être inventé à New-York en 1919, consistant en une spirale de carton découpée dans un réflecteur d’abat jour et suspendue par une tige : à la fois un « mobile » et un objet trouvé. C’est alors un readymade rectifié mais resté utilitaire, contrairement à ceux de Duchamp (Hat Rack , 1917, également suspendu au plafond), puisqu’une ampoule pouvait s’y loger. La céramiste Emmanuelle Roule, le tourneur Pascal Oudet, et le designer Antoine Chauvin (lauréat de la Design Parade 2018 de Toulon) présentent chacun une pièce inédite, interprétant cette forme si singulière et organique de Lampshade à travers 3 matériaux : l’argile, le bois et l’acier.

Emmanuelle ROULE

Emmanuelle a fondé en 2007 à Paris son studio de création développant une approche transversale et pluridisciplinaire entre le design, le graphisme et la création contemporaine. En complément de sa pratique personnelle, elle a co-fondé en 2017 avec trois autres artistes céramistes, un atelier et un collectif nommés gangster, basé à Paris dans le quartier de Bastille. Elle développe un travail de recherche et d’expérimentation autour du matériau terre. Une approche du design et du faire pensée de manière pluridisciplinaire et empirique, où les propriétés intrinsèques de la matière et le processus de transformation tiennent une place centrale dans la conception. Les objets, les dispositifs conçus, à mi-chemin entre l’utilitaire et la sculpture, dégagent une dimension architecturale et posent la question de notre rapport à la nature, aux matières premières et aux processus de construction. Le travail de la terre invite à un perpétuel va-et-vient entre un matériau ancestral, des savoirs-faire séculaires et son inscription dans la création contemporaine comme une matière aux usages multiples, avec une forte dimension environnementale et durable.

Dans sa réflexion globale sur les matériaux, leur provenance, leur pérennité à l’Ére Anthropocène, Emmanuelle Roule présente une fontaine en terre qui ne coule plus, évoquant l’impermanence naissante de notre rapport à la matière et aux ressources.

Le sentiment d’un mouvement d’eau, de flux, qui est apparu en voyant la Lampshade, elle l’évoque dans l’amoncellement de terre qui porte la pièce, un ruissellement de matière constitué au fil du temps et de son érosion naturelle. Une mouvement d’eau qui est aussi un mouvement du temps.

Pascal OUDET

Pascal Oudet est tourneur d’art sur bois, installé à côté de Grenoble. Ses pièces sont inspirées par l’effet de l’usure du temps qui révèle la structure profonde des matériaux naturels. A partir de chênes soigneusement choisis, il crée des formes d’une grande finesse, dont il révèle ensuite la structure par sablage. Dans un équilibre constant entre agressivité pour user la matière, et délicatesse pour préserver son intégrité, il va jusqu’à la transparence pour donner naissance à une véritable dentelle de bois. Ses créations, alliant maîtrise technique et délicatesse, nous plongent dans l’histoire des arbres dans un subtil jeu de matière et de lumière. Cette technique qu’il a inventée suscite l’intérêt des collectionneurs et galeries dans le monde entier. Ses pièces sont présentes dans les collections permanentes d’Ateliers d’Art de France, de l’American Association of Woodturners et du New York Museum of Art and Design, ainsi que dans des collections privées en Asie, Moyen Orient, Europe et Etats-Unis. En 2012, son travail a été récompensé par le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, et en 2014 par le prix du public au Festival International des Métiers d’Art de Baccarat.

Cette pièce s’inspire de la forme originale de Lampshade, tout en conservant la méthode de travail habituelle de Pascal : le tournage et sablage sur bois. Par tournage à la fois intérieur et extérieur, le tube se forme, pour pouvoir être ensuite découpé en spirale, permettant d’avoir une variation du veinage avec la progression de la spirale. La pièce a ensuite été sablée pour lui donner cette apparence de dentelle, le sablage venant user les zones les plus tendres du bois.

Antoine CHAUVIN

Antoine vit entre Paris et Marseille à la recherche d’une légèreté structurelle et formelle. Il étudie à l’ESAD Orléans, une école libre proposant un programme ouvert sur le graphisme, l’objet et l’espace. En 2015, il rejoint la Suisse et l’écal pour un Master en Design Industriel qui amène à de riches collaborations avec E15, Victorinox ou encore Vitra. Souhaitant rester versatile, il participe et devient lauréat de la Design Parade 3 consacré à l’architecture d’intérieur, qui lui offre par la suite la liberté de créer des espaces pour l’Ancien Eveché à Toulon ainsi qu’une scénographie pour les expositions d’architecture à la Villa Noailles. Il dessine actuellement une collection de Mobilier ainsi qu’une fresque pour les Halles Municipales de Toulon, et crée notamment des Illustrations et espaces de restauration pour Monoprix.

Siamese est un bas relief composé de deux courbes dans un plateau et vissé au mur par 4 Tubes d’hauteurs variables. Ces trois éléments sont visuellement liés par une couleur lumineuse et douce faisant echos à l’oeuvre iconique, la Lampshade de Man Ray.

Se créant un territoire propre, le mouvement organique de la tôle et des tubes crées un jeu d’ombres et de lumière donnant au mur une tension, une dynamique vive et discrète. Pouvant servir de rebords, de crochet ou de surface d’affi chage on peut y apposer quelques livres, coller une image, glisser des clefs ou un parapluie de façon aléatoire.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 7 novembre 2019 au 10 février 2020
à la Maison ARCHIK Marseille

Pièces à la vente

Emmanuelle ROULE | Mujō ___ 01 À contre-courant – 2019
Pièce unique en argile blanc brut sculptée à la main | 42 x 31 x 31 cm | 1 200 € TTC

Pascal OUDET | Ruban – 2019
Pièce en chêne, sculptée et sablée à la main | 54 x 13,5 cm | 2950 € TTC

Antoine CHAUVIN | Siamese – 2019
Pièce unique, tôle d’acier 25/10, peinte blanc crème | 1300 x 800 x 140 cm | Prix libre

Site des artistes

Le Vernissage