TAL I KANN DESIGN

Novembre – Février 2020

Kann Design investit notre vitrine Marseillaise avec sa chaise TAL signée Léonard Kadid qui trône dans une scénographie de fêtes.

Léonard Kadid est un architecte et designer produit basé à Paris. De l’objet à l’architecture, le travail de son studio se concentre sur l’expérimentation structurelle et matérielle afin d’explorer les caractéristiques intrinsèques des matériaux.

Cette exposition met en lumière la co-création de la chaise TAL, entre le designer et la marque de mobilier KANN DESIGN. ARCHIK a invité la marque à imaginer une scénographie se dévoilant comme un espace de réflexion autour du design, les différents éléments constitutifs de la chaise s’affichant aux murs.

Kann Design

Fondé au Liban en 1958 par Kanaan, menuisier reconnu et père de Houssam Kanaan – fondateur de KANN Design, l’atelier Kanaan est le pilier du projet KANN Design.

Baigné depuis son enfance dans le meuble, Houssam s’inspire et s’appuie sur l’expertise et le savoir-faire des artisans expérimentés qui constituent l’héritage de la marque. Ébénistes, soudeurs, tapissiers, peintres et canneurs pour la plupart présents depuis la création de l’atelier, travaillent avec passion, main dans la main, dans un souci de créativité, de qualité et avec un profond sens du détail.

Avec ce collectif d’artisans, KANN édite et concrétise les idées et dessins de designers en fabriquant des meubles intemporels, techniquement irréprochables, et au confort absolu.

Avec le goût des belles choses, défendu depuis ses débuts, KANN Design signe des réalisations totales et sur-mesure, pensées dans les moindres détails et dans une démarche toujours plus durable.

L’artisanat est mis à l’honneur dans cette scénographie habillée d’une teinte feuillage, mettant en lumière les courbes simples et contemporaines de la chaise TAL.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 12 décembre 2020 au 12 mars 2021
à la Maison ARCHIK Marseille

 

Sites des designers

POP UP | RED EDITION

Mars – Juin 2021

RED Édition, la marque parisienne créée en 2006 par Cyril Laborbe, habille notre Maison ARCHIK.

RED Édition fait la part belle aux matières, aux couleurs profondes, aux lignes architecturales et au travail artisanal du bois et de la laque. À travers une conjugaison des époques, chaque collection met à l’honneur un matériau et des techniques ancestrales.

Les tables basses Be Good et leur bois laqué apportent une touche japonisante, quand la lampe Élysée s’érige en dandy sur une table à l’esprit parisien, sobre et majestueuse grâce à sa laque bicolore.

Le cannage habille plusieurs assises, tout en raffinement et modernité. La collaboration avec Maison Lelièvre, offre des tissus d’ameublement graphique, précis et d’une qualité incroyable pour sublimer les assises. Le marbre traditionnel sacralise la console Horizon, qui, réalisée dans les règles de l’art, se compose de fragments de pierres naturelles. Le miroir Totem s’impose telle une sculpture, évoquant à la fois les arts décoratifs et les années 70 sans peur de l’anachronisme.

Le mot du fondateur, Cyril Laborbe

« J’aime le design et le savoir-faire artisanal, je suis sensible à la noblesse du travail manuel. L’Italie et le Vietnam m’ont toujours séduit par l’éventail de leurs talents.

Depuis 2006, date de création de RED Édition, j’ai à cœur de créer des meubles simples, beaux, colorés, design. Et de travailler comme j’aime : entouré, secondé, motivé, inspiré par des amis, de super designers, des talents de tout poil… c’est ce qui fait la particularité et la richesse de Red Édition. Aimer la tendance mais penser au pratique, penser nos meubles pour vos intérieurs, rester proches de vos envies, rester sympathiques : avoir toujours à l’esprit que Red Édition c’est votre marque.

Imaginer nos meubles à Paris, les fabriquer à Milan, les vendre à Hong Kong, être plébiscités à Copenhague me réjouit ! »

Un savant mélange qui diffuse une ambiance aussi intime qu’élégante, à découvrir dans notre vitrine ouverte de la Maison ARCHIK Marseille.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 18 mars 2021 à fin juin 2021
à la Maison ARCHIK Marseille

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rededition.com

Paradis perdus I Margaux Keller

Mars – Juin 2021

« Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus » disait Marcel Proust dans son ouvrage Le temps retrouvé.

C’est cette citation qui a inspiré la designer marseillaise Margaux Keller pour la quatrième collection de sa marque de mobilier éponyme.

« Cette nouvelle Série est une parade, un monde imaginaire qui pourtant nous semble familier : une bastide en Provence, une orangerie, une oasis aux merveilles, un souvenir d’enfance magnifié. Ouvrez grand les yeux, souvenez-vous, ce doux parfum de fleurs d’oranger… ». Ce sont ces souvenirs et ces sentiments précieux qui ont guidé Margaux Keller dans la création de chacune des pièces de cette collection si personnelle.

La designer met ainsi en évidence sa volonté de travailler avec des artisans sensibles aux matériaux et à la dimension émotionnelle que procurent les objets du quotidien. Une poésie de la matière, des sens, des formes et des lumières qui permet une évasion sensible et unique.

Margaux Keller

Après une formation à Olivier de Serres, elle intègre l’école Boulle à Paris dont elle sort diplômée en 2010 avec les félicitations du jury. Margaux Keller se forme alors sur les bancs de l’agence Philippe Starck, aux côtés d’Eugeni Quitllet. En 2011, elle est sélectionnée pour faire partie de l’équipe de design de la Fabrica, centre de recherche en communication du groupe Benetton.
Mais forte de son attachement à sa ville natale, Marseille, elle ressent l’appel du Sud. Et décide en 2012 d’y créer sa propre agence de design global, développant des partenariats très variés avec Yves Saint-Laurent Beauté, Bibelo, Roche Bobois, Cartier, Made.com, La Redoute Intérieurs, Habitat, SIA Home Fashion et La Monnaie de Paris. En 2019, elle fonde sa propre maison d’édition Margaux Keller Collections, en association avec Anaïs Fretigny.

Une maison d’édition qui propose des séries de meubles et d’objets en édition limitée, fabriquées localement par des artisans aux savoir-faire d’exception.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 22 mars 2021 au 22 juin 2021
à la Maison ARCHIK Paris

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margauxkellercollections.com

Carnations | Caroline Venet

2021

'Carnations' est un travail de recherche mêlant réemploi de cuir et terre porcelaine recyclée.

Il s’agit d’une série limitée d’objets et de mobilier pour l’habitat, des pièces uniques faites main en France, réalisées en collaboration avec la céramiste Fanny Richard, la maroquinière Aurélie Chadaine, et la fabrique de carreaux Normandy Ceramics.

Les chutes de cuir, fins de série ou rejets de l’industrie de la mode, sont récoltés pour être revalorisés, sublimés par leurs aspérités, irrégularités de la peau, cicatrices, rides naturelles ou veines, qui font l’unicité de chaque objet. C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

Par désir de faire perdurer l’univers envoûtant de Studiofoam, et toujours dans cette logique d’offrir une offre globale, nous avons coédité ONDE(S), une suspension lumineuse en édition limitée.

Caroline Venet

Caroline Venet créé Studiofoam en 2017, qu’elle conçoit comme un laboratoire de recherche. À travers ce studio de design, Caroline propose une interprétation unique des matériaux, questionne les techniques et processus de fabrication, entre innovation et savoir-faire traditionnel. La designer explore les frontières entre art, artisanat et design. Elle y développe une approche multiple, allant de l’expérimentation à l’installation, du design de matériaux & surfaces, au design produit, set design, scénographie et direction artistique.

C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

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ÉVÈNEMENT-PARIS-CARNATIONS-5

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

À partir de Novembre 2020 à
la Maison ARCHIK Paris

Site du Designer

TUBULURE

Septembre – Décembre 2020

Lauréat de la première édition du Pli PublicWorkshop, le studio BehaghelFoiny s’est vu offrir l’opportunité d’exposer ses pièces colorées au sein de la Maison ARCHIK Marseille.

Leur travail s’articule autour d’un tube flexible d’aluminium, qu’ils tordent et détordent pour dessiner l’objet dans l’espace. Afin de renforcer la silhouette, ils le recouvrent ensuite selon la nécessité de plâtre, de fibre de verre et de résine. L’objet solidifié est ensuite habillé d’un enduit teinté dans la masse, appliqué au couteau comme un crépis exagérément texturé.

Le détournement par la main dévoile alors les potentiels alternatifs des outils industriels. Sans réduire les matériaux à leurs fonctions conventionnelles, Antoine et Alexis les considèrent avec un regard primitif comme des ressources brutes à manipuler. « Tubulure » tend vers un nouveau type d’artisanat qui mutinerait un système de production dépendant d’une industrie lourde et d’une normalisation des goûts.

Studio BehaghelFoiny

Le duo, composé des designers Alexis Foiny et Antoine Behaghel, conçoit une nouvelle typologie de mobilier sous forme d’objets transitoires. Partant du postulat que l’univers domestique auquel nous avons accès chez les grands distributeurs semble parfois coincé dans des représentations préfabriquées et standardisées, ils proposent un univers domestique alternatif. Aussi qualifié de laboratoire, le studio de design multiplie donc les expérimentations de manière exhaustive, sous la forme d’un inventaire.

Un regard primitif sur la matière.
Au milieu de ressources industrielles, ils ont développé une capacité à produire un mobilier de manière absolument autonome, et « néo-préhistorique ».

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 10 septembre 2020 au 10 décembre 2020
à la Maison ARCHIK Marseille

Site des Designers

Scénographie

Crédits photos

Le Vernissage

Carnations | Caroline Venet

2020

‛Carnations’ est un travail de recherche mêlant réemploi de cuir et terre porcelaine recyclée.

Il s’agit d’une série limitée d’objets et de mobilier pour l’habitat, des pièces uniques faites main en France, réalisées en collaboration avec la céramiste Fanny Richard, la maroquinière Aurélie Chadaine, et la fabrique de carreaux Normandy Ceramics.

Les chutes de cuir, fins de série ou rejets de l’industrie de la mode, sont récoltés pour être revalorisés, sublimés par leurs aspérités, irrégularités de la peau, cicatrices, rides naturelles ou veines, qui font l’unicité de chaque objet. C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

Par désir de faire perdurer l’univers envoûtant de Studiofoam, et toujours dans cette logique d’offrir une offre globale, nous avons coédité ONDE(S), une suspension lumineuse en édition limitée.

Caroline Venet

Caroline Venet créé Studiofoam en 2017, qu’elle conçoit comme un laboratoire de recherche. À travers ce studio de design, Caroline propose une interprétation unique des matériaux, questionne les techniques et processus de fabrication, entre innovation et savoir-faire traditionnel. La designer explore les frontières entre art, artisanat et design. Elle y développe une approche multiple, allant de l’expérimentation à l’installation, du design de matériaux & surfaces, au design produit, set design, scénographie et direction artistique.

C’est une rencontre de matériaux et de savoir-faire, entre la souplesse d’une peau de cuir et le velouté de la porcelaine dure ou du grès émaillé.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Mars 2020 à Juin 2020 à
la Maison ARCHIK Marseille

Novembre 2020 à Mars 2021 à
la Maison ARCHIK Paris

Site du Designer

Le Vernissage

INTERPRÉTATIONS | Musée Cantini

Novembre 2019 – Février 2020

À l’occasion de l’exposition “Man Ray, photographe de mode” accueillie par le Musée Cantini à partir du 8 novembre 2019, ARCHIK invite trois artistes et designers à réinterpréter l’oeuvre Lampshade de Man Ray.

Lampshade, considéré parmi les “objets d’affection” de Man Ray, brouille les frontières convenues entre objet manufacturé, objet d’art et mobilier. C’est l’un de ses premiers objets a être inventé à New-York en 1919, consistant en une spirale de carton découpée dans un réflecteur d’abat jour et suspendue par une tige : à la fois un « mobile » et un objet trouvé. C’est alors un readymade rectifié mais resté utilitaire, contrairement à ceux de Duchamp (Hat Rack , 1917, également suspendu au plafond), puisqu’une ampoule pouvait s’y loger. La céramiste Emmanuelle Roule, le tourneur Pascal Oudet, et le designer Antoine Chauvin (lauréat de la Design Parade 2018 de Toulon) présentent chacun une pièce inédite, interprétant cette forme si singulière et organique de Lampshade à travers 3 matériaux : l’argile, le bois et l’acier.

Emmanuelle ROULE

Emmanuelle a fondé en 2007 à Paris son studio de création développant une approche transversale et pluridisciplinaire entre le design, le graphisme et la création contemporaine. En complément de sa pratique personnelle, elle a co-fondé en 2017 avec trois autres artistes céramistes, un atelier et un collectif nommés gangster, basé à Paris dans le quartier de Bastille. Elle développe un travail de recherche et d’expérimentation autour du matériau terre. Une approche du design et du faire pensée de manière pluridisciplinaire et empirique, où les propriétés intrinsèques de la matière et le processus de transformation tiennent une place centrale dans la conception. Les objets, les dispositifs conçus, à mi-chemin entre l’utilitaire et la sculpture, dégagent une dimension architecturale et posent la question de notre rapport à la nature, aux matières premières et aux processus de construction. Le travail de la terre invite à un perpétuel va-et-vient entre un matériau ancestral, des savoirs-faire séculaires et son inscription dans la création contemporaine comme une matière aux usages multiples, avec une forte dimension environnementale et durable.

Dans sa réflexion globale sur les matériaux, leur provenance, leur pérennité à l’Ére Anthropocène, Emmanuelle Roule présente une fontaine en terre qui ne coule plus, évoquant l’impermanence naissante de notre rapport à la matière et aux ressources.

Le sentiment d’un mouvement d’eau, de flux, qui est apparu en voyant la Lampshade, elle l’évoque dans l’amoncellement de terre qui porte la pièce, un ruissellement de matière constitué au fil du temps et de son érosion naturelle. Une mouvement d’eau qui est aussi un mouvement du temps.

Pascal OUDET

Pascal Oudet est tourneur d’art sur bois, installé à côté de Grenoble. Ses pièces sont inspirées par l’effet de l’usure du temps qui révèle la structure profonde des matériaux naturels. A partir de chênes soigneusement choisis, il crée des formes d’une grande finesse, dont il révèle ensuite la structure par sablage. Dans un équilibre constant entre agressivité pour user la matière, et délicatesse pour préserver son intégrité, il va jusqu’à la transparence pour donner naissance à une véritable dentelle de bois. Ses créations, alliant maîtrise technique et délicatesse, nous plongent dans l’histoire des arbres dans un subtil jeu de matière et de lumière. Cette technique qu’il a inventée suscite l’intérêt des collectionneurs et galeries dans le monde entier. Ses pièces sont présentes dans les collections permanentes d’Ateliers d’Art de France, de l’American Association of Woodturners et du New York Museum of Art and Design, ainsi que dans des collections privées en Asie, Moyen Orient, Europe et Etats-Unis. En 2012, son travail a été récompensé par le Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, et en 2014 par le prix du public au Festival International des Métiers d’Art de Baccarat.

Cette pièce s’inspire de la forme originale de Lampshade, tout en conservant la méthode de travail habituelle de Pascal : le tournage et sablage sur bois. Par tournage à la fois intérieur et extérieur, le tube se forme, pour pouvoir être ensuite découpé en spirale, permettant d’avoir une variation du veinage avec la progression de la spirale. La pièce a ensuite été sablée pour lui donner cette apparence de dentelle, le sablage venant user les zones les plus tendres du bois.

Antoine CHAUVIN

Antoine vit entre Paris et Marseille à la recherche d’une légèreté structurelle et formelle. Il étudie à l’ESAD Orléans, une école libre proposant un programme ouvert sur le graphisme, l’objet et l’espace. En 2015, il rejoint la Suisse et l’écal pour un Master en Design Industriel qui amène à de riches collaborations avec E15, Victorinox ou encore Vitra. Souhaitant rester versatile, il participe et devient lauréat de la Design Parade 3 consacré à l’architecture d’intérieur, qui lui offre par la suite la liberté de créer des espaces pour l’Ancien Eveché à Toulon ainsi qu’une scénographie pour les expositions d’architecture à la Villa Noailles. Il dessine actuellement une collection de Mobilier ainsi qu’une fresque pour les Halles Municipales de Toulon, et crée notamment des Illustrations et espaces de restauration pour Monoprix.

Siamese est un bas relief composé de deux courbes dans un plateau et vissé au mur par 4 Tubes d’hauteurs variables. Ces trois éléments sont visuellement liés par une couleur lumineuse et douce faisant echos à l’oeuvre iconique, la Lampshade de Man Ray.

Se créant un territoire propre, le mouvement organique de la tôle et des tubes crées un jeu d’ombres et de lumière donnant au mur une tension, une dynamique vive et discrète. Pouvant servir de rebords, de crochet ou de surface d’affi chage on peut y apposer quelques livres, coller une image, glisser des clefs ou un parapluie de façon aléatoire.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 7 novembre 2019 au 10 février 2020
à la Maison ARCHIK Marseille

Pièces à la vente

Emmanuelle ROULE | Mujō ___ 01 À contre-courant – 2019
Pièce unique en argile blanc brut sculptée à la main | 42 x 31 x 31 cm | 1 200 € TTC

Pascal OUDET | Ruban – 2019
Pièce en chêne, sculptée et sablée à la main | 54 x 13,5 cm | 2950 € TTC

Antoine CHAUVIN | Siamese – 2019
Pièce unique, tôle d’acier 25/10, peinte blanc crème | 1300 x 800 x 140 cm | Prix libre

Site des artistes

Le Vernissage

Façonner l’imaginaire | Amélie Maison d’Art

Septembre – Octobre 2019

ARCHIK poursuit son exploration autour de l’architecture, l’art et le design en invitant pour cette nouvelle exposition la galerie parisienne Amelie Maison d’Art.

Dès l’Antiquité dans le Proche et Moyen-Orient, la maquette architecturale en argile explore d’une manière plus ou moins explicite, le rapport au réel et au sacré. De même, à travers les siècles, la pratique de “ paper architecture ” appelée aussi “ architecture visionnaire ”, a souvent été utilisée par les architectes et les artistes pour expérimenter des projets utopiques et représenter des espaces imaginaires. Ces dessins et maquettes conceptuels témoignent d’un désir d’imaginer le monde de demain à l’image de l’homme, parfois en opposition à la rationalité de la technologie.

Repoussant les frontières de l’art, de l’artisanat et de l’architecture, les sculptures et le travail sur papier présentés dans “ Façonner l’imaginaire ” nous renvoient à cette pratique. Les séries d’édifices monolithiques d’Anouk Albertini, et ses formes biomorphiques naturelles annoncent leur rapport au corps avec leurs titres “ Famille ” et “ Couple ”. En parallèle, les constructions de Pilar Angeloglou, à l’instar de sites archéologiques, sont évocatrices d’une architecture antique et traditionnelle. Le travail sur papier de Frédéric Heurlier Cimolaï évoquant des plans de masse, est quant à lui intrinsèque à ses recherches formelles sur les proportions et modulations de l’espace. Enfin, les constructions radicales de Delphine Brabant nous renvoient à une architecture monumentale et brutaliste, communiquant une force expressive aux courants modernistes et utopistes.

Exposées au sein de la MAISON ARCHIK, lieu de travail et de création autour de l’architecture, les pièces présentées dans “ Façonner l’imaginaire ” gagnent en autonomie et manifestent leurs statuts à la fois d’objets et de porteuses d’idées.

Amelie Maison d'Art

« Depuis le début, notre parti pris est celui de l’art contemporain abstrait, qui nous semble être l’expression la plus forte de la liberté créative de chaque artiste qui doit créer son propre vocabulaire pictural.

Au contraire de la figuration, l’abstraction permet aussi un champ d’interprétation sans limite où l’imaginaire de chacun est à l’épreuve. Ne jamais voir deux fois la même chose dans un tableau, là est la force de l’abstraction.

Nous voulons faire émerger une nouvelle génération d’artistes qui méritent une place de premier plan sur le marché de l’art.

Qu’ils soient jeunes ou déjà présents dans des collections prestigieuses, le point commun à tous nos artistes est leur talent et le potentiel que notre comité d’experts leur reconnaît.

Notre mission est de les accompagner dans leur travail, d’accroître leur visibilité, leur notoriété et leur cote. »

Ces dessins et maquettes conceptuels témoignent d’un désir d’imaginer le monde de demain à l’image de l’homme, parfois en opposition à la rationalité de la technologie.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Septembre – Octobre 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Commissaire d’exposition

Cari Gonzalez-Casanova

Site de la galerie

Le Vernissage

IGO STUDIO & ALISON THIRION

Mai – Août 2019

Pour son exposition estivale, ARCHIK accueille deux artistes dont les œuvres, précises et exigeantes, sont toutes deux inspirés du paysage urbain.

À travers une scénographie revisitant la piscine comme élément graphique, leurs pièces se mêlent à une explosion de bleu Klein et de courbes inspirées des œuvres de David Hockney.

Cette exposition fait écho au lancement de La Revue selon ARCHIK, nouveau magazine bi-annuel dont la ligne éditoriale est centrée sur l’art, le design et l’architecture.

Pour ce premier numéro tourné vers la Méditerranée, les artistes IGO Studio & Alison Thirion sont également mis en avant, sur papier et in situ. À découvrir au plus vite !

IGO Studio

IGO, studio de photographie récemment basé à Marseille, crée des images dans les domaines de la mode, de l’architecture et du design, ainsi que des clips musicaux pour différents artistes.

Leur travail ne s’arrête pas à un style défini et se caractérise par une forme d’expérimentation permanente, un renouvellement sans limites.

Manifeste marseillais ou autoportrait ? « Eh mercé » est une sélection de photographies produites en une année dans cette nouvelle ville, correspondant parfaitement à leur état d’esprit. Dans cette recherche d’expérimentation, IGO a trouvé une fusion parfaite entre la culture urbaine et la douceur de l’environnement marseillais. Ils y ont découvert des rues qui leur ressemblent, des compositions spontanées, des ambiances singulières et une lumière aussi brute que leur technique photographique.

Alison THIRION

Alison Thirion découvre la céramique en 2015 et choisit la terre comme moyen d’expression, en volume et en couleur. Inspirée par les arts, le paysage urbain ainsi que le lien entre l’objet et le corps, elle crée des pièces faites une à une à la main en petites séries, dans son atelier en région parisienne. En utilisant la technique traditionnelle du tour de potier au service de formes contemporaines, elle inscrit ses créations dans une relative intemporalité. Les lignes de ses céramiques sont architecturales et graphiques, la couleur posée en monochrome. Dans un jeu de construction et de perception, elle questionne l’usage de l’objet en façonnant des pièces singulières, à mi-chemin entre utilitaires et petites sculptures.

La collection Muralla est une invitation au voyage et au soleil brûlant de Calpé, le village d’origine de la grand-mère d’Alison. C’est ici que se trouve La Muralla Roja, cité à l’architecture postmoderniste, dont l’esthétisme constructiviste et l’audace chromatique ont inspiré à Alison les lignes et les couleurs de la collection. Celle-ci se compose 6 différentes pièces avec des découpes faisant directement référence aux nombreux escaliers de la Muralla Roja.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 16 mai au 23 août 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Site des artistes

Le Vernissage

Dota | Samy Rio

Mars 2019

À la suite de l’exposition Esthétiques Totémiques, Samy Rio intègre le pool des designers qui collaborent avec ARCHIK pour la création d'une nouvelle Édition : l'applique DOTA révélée lors d'une exposition qui lui est dédiée.

À la suite de l’exposition Esthétiques Totémiques, présentant les fruits de la résidence de Samy Rio au CIRVA et à la Cité de la Céramique de Sèvres, le designer collabore avec ARCHIK et imagine une applique baladeuse, reprenant les deux matériaux phares de ses recherches que sont le bambou et l’aluminium.

Dans un esprit minimal, à la fois tribal et ultra-contemporain, il confronte une fois de plus savoir-faire artisanal et production industrielle.

Samy RIO

Samy Rio a étudié l’ébénisterie pendant quatre ans avant de fréquenter l’École nationale de design industriel (Ensci) à Paris, où il a suivi un cours de cinq ans en design industriel. Ce double cursus lui permet de combiner des techniques industrielles et artisanales qu’il considère complémentaires et indispensables l’une à l’autre.

En octobre 2014, il est diplômé de l’Ensci-Les Ateliers avec les félicitations du jury grâce à ses recherches sur l’utilisation des tubes en bambou et à leurs applications industrielles.

En juillet 2015, il remporte avec ce même projet le premier prix de la Design Parade 10, organisée par la Villa Noailles. A l’issue de ce prix, il est invité en tant qu’artiste en résidence au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Visuels (CIRVA) à Marseille et à la Cité de la Céramique à Sèvres. Il entame également une collaboration avec la galerie kreo, suite à sa résidence à l’Institut national de recherche et de développement en artisanat de Taiwan (NTCRI).

Lors de chaque résidence ou nouveau projet, Samy Rio poursuit ses travaux expérimentaux sur différents matériaux, explorant toujours davantage les liens entre artisanat séculaire et industrie moderne, entre tradition et nouveaux outils, questionnant autant la manière dont nous produisons les objets que les objets eux-mêmes.

Samy Rio explore toujours davantage les liens entre artisanat séculaire et industrie moderne.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Mars 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Site du Designer

Le Vernissage

Un Noël arlésien | Marchande des 4 saisons

Décembre 2018 – Février 2019

Pour son exposition d’hiver, ARCHIK invite Arles au cœur du quartier des Antiquaires de Marseille.

La cuisine locale et intuitive d’Armand Arnal (La Chassagnette), vient célébrer la terre le temps d’une soirée, tandis que la marchande des 4 saisons, galerie d’ar(t)les, investi la vitrine avec une proposition éclectiques d’artistes et designers.

Mêlant les époques et les pratiques, la sélection présente des pièces caractérisées par une certaine intemporalité : qu’il s’agisse de photographie, de céramique ou de design, d’icônes ou de plus jeunes artistes, l’architecture et les matériaux bruts sont mis à l’honneur, dans une gamme chromatique restreinte et élégante, à l’image des codes ARCHIK.

Anne Carpentier, Fondatrice de la marchande des 4 saisons

 » Les étudiants de l’école de photographie-ENSP sont poussés dans leurs retranchements (Jean Marquès), à la lumière des grands (Lucien Clergue), les matières les plus brutes et les formes les plus minimales se révèlent aux jeunes designers (Nikita Garrido, Emmanuelle Roule, Le Morandine, Argot Studio, Alison Thirion) et ce qui est détestable devient enviable (Moustique). Il en résulte des créations singulières, qu’on ne voit nulle-part-ailleurs, un critère rare et cher au collectionneur averti. La sélection joue parallèlement des couleurs arlésiennes, entre le noir et blanc de la photographie, symbole de la ville, et des ocres pâles, des teintes de la pierre et des enduits qui recouvrent la plus grande partie des maisons. »

Les matériaux bruts sont mis à l’honneur, dans une gamme chromatique restreinte et élégante.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 6 décembre 2018 au 2 février 2019
à la Maison ARCHIK Marseille

Site du Designer

Le Vernissage

Esthétiques Totémiques | Samy Rio

Septembre – Novembre 2018

A l’occasion d’Art-O-Rama, ARCHIK poursuit son hommage aux matières et aux savoir-faire, à travers le travail structuré et poétique de Samy Rio.

La Maison ARCHIK accueille pour cette nouvelle exposition le designer lauréat de la Design Parade 2015 (Villa Noailles) qui a également réalisé une résidence d’un an au CIRVA ainsi qu’à la Cité de la Céramique, à Sèvres. Deux institutions, non pas des moindres.

Le travail de Samy Rio, bien que doté d’une charge décorative, ne s’arrête pas à la seule finalité esthétique. Le bambou est ainsi couramment employé par le designer pour le substituer aux métaux et plastiques de nos quotidiens. Au-delà des recherches sur la matière, Samy Rio s’est particulièrement intéressé, durant sa résidence, à la forme et aux savoir-faire : il s’agissait ici de façonner le verre, la céramique et le bambou avec exigence, et d’élaborer leur association avec une telle précision d’assemblage qu’on eut cru à des pièces industrielles.

Alors, à y regarder de plus près, la beauté de cette collection n’émane non pas de son allure tribale, mais plutôt de l’apparente simplicité et de la composition maitrisée de ces pièces entièrement réalisées à la main.

Samy RIO

Samy Rio a étudié l’ébénisterie pendant quatre ans avant de fréquenter l’École nationale de design industriel (Ensci) à Paris, où il a suivi un cours de cinq ans en design industriel. Ce double cursus lui permet de combiner des techniques industrielles et artisanales qu’il considère complémentaires et indispensables l’une à l’autre.

En octobre 2014, il est diplômé de l’Ensci-Les Ateliers avec les félicitations du jury grâce à ses recherches sur l’utilisation des tubes en bambou et à leurs applications industrielles.

En juillet 2015, il remporte avec ce même projet le premier prix de la Design Parade 10, organisée par la Villa Noailles. A l’issue de ce prix, il est invité en tant qu’artiste en résidence au Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Visuels (CIRVA) à Marseille et à la Cité de la Céramique à Sèvres. Il entame également une collaboration avec la galerie kreo, suite à sa résidence à l’Institut national de recherche et de développement en artisanat de Taiwan (NTCRI).

Lors de chaque résidence ou nouveau projet, Samy Rio poursuit ses travaux expérimentaux sur différents matériaux, explorant toujours davantage les liens entre artisanat séculaire et industrie moderne, entre tradition et nouveaux outils, questionnant autant la manière dont nous produisons les objets que les objets eux-mêmes.

Samy Rio explore toujours davantage les liens entre artisanat séculaire et industrie moderne,.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dates

Du 1er septembre au 30 novembre 2018
à la Maison ARCHIK Marseille

Site du Designer

Le Vernissage