Œuvre conjointe des architectes Fernand Pouillon et René Egger dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, le Building Canebière est aujourd’hui labellisé Patrimoine du XXèmesiècle.

Édifié au cœur de ce qui fût dans toute la première moitié du siècle dernier l’avenue fastueuse de la ville, cet immeuble de dix étages, livré en 1953, contient toutes les qualités architecturales caractéristiques de Fernand Pouillon, tant sans ses recherches de lumières naturelles, de rentabilité d’espace et de qualité au service des usagers. Prévu pour accueillir logements, bureaux, galerie commerciale et parkings, il est construit en béton armé selon une trame horizontale régulière. Visuellement, la séparation est très nette entre le rez-de-chaussée en béton, l’entresol couvert de bardages métalliques rivetés, les étages rythmés par des brise-soleil verticaux et l’attique en gradins. Les mouvements verticaux s’articulent autour d’un noyau circulaire abritant l’ascenseur et les escaliers aux marches démesurées et éclairés naturellement par des parties de murs en brique de verre. Partiellement abandonné au début du millénaire, les rénovations de 2018 ont rendu splendeur à ce bâtiment prestigieux.

Fernand Pouillon

Architecte et urbaniste français, Fernand Pouillon (1912 – 1986), fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classé Monument Historique.

René Egger

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.

Projet de l’architecte Fernand Pouillon dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, les immeubles 42-66 Quai du Port à Marseille sont aujourd’hui inscrits au titre des Monuments Historiques.

Érigés sur deux rangs et achevés en 1954, les bâtiments présentent une unité architecturale évidente. Leur architecture, d’une géométrique simpliste, est rythmée par une façade alternant loggias aux claustras en terre cuite, appareillages lisse de pierre, et plafonds caissonnés.

Ceux situés en front de mer abritent en rez-de-chaussée une galerie couverte sous arcades, accueillant commerces, bars et restaurants, face au Vieux- Port.

Encadrant l’Hôtel de Ville, ces immeubles sont devenus de grandes personnalités du Vieux-Port.

Fernand Pouillon

Né en 1912 et mort en 1986, l’architecte et urbaniste français Fernand Pouillon fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Ses réalisations se parent de matériaux durables et ont le souci de respecter le paysage naturel. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classée Monument Historique. On compte 38 de ses réalisations labellisées Patrimoine du XXe siècle – 18 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Contraint de s’exiler pour les dernières années de sa carrière, il œuvre sur de nombreux projets en Algérie notamment des projets hôteliers et touristiques.

Œuvre conjointe des architectes Fernand Pouillon et René Egger dans le cadre de la reconstruction d’après-guerre, le Building Canebière est aujourd’hui labellisé Patrimoine du XXèmesiècle.

Édifié au cœur de ce qui fût dans toute la première moitié du siècle dernier l’avenue fastueuse de la ville, cet immeuble de dix étages, livré en 1953, contient toutes les qualités architecturales caractéristiques de Fernand Pouillon, tant sans ses recherches de lumières naturelles, de rentabilité d’espace et de qualité au service des usagers. Prévu pour accueillir logements, bureaux, galerie commerciale et parkings, il est construit en béton armé selon une trame horizontale régulière. Visuellement, la séparation est très nette entre le rez-de-chaussée en béton, l’entresol couvert de bardages métalliques rivetés, les étages rythmés par des brise-soleil verticaux et l’attique en gradins. Les mouvements verticaux s’articulent autour d’un noyau circulaire abritant l’ascenseur et les escaliers aux marches démesurées et éclairés naturellement par des parties de murs en brique de verre. Partiellement abandonné au début du millénaire, les rénovations de 2018 ont rendu splendeur à ce bâtiment prestigieux.

Fernand Pouillon

Architecte et urbaniste français, Fernand Pouillon (1912 – 1986), fut l’un des grands bâtisseurs de l’après-guerre. Précurseur du concept de développement durable, il prendra soin sur chacun de ses chantiers, de faire appel à l’artisanat local, il collabore avec des artistes sculpteurs, des céramistes et des paysagistes. Dans les années 1945, il participe à la reconstruction du Vieux-Port de Marseille et construit de nombreux immeubles du quai du Port de la Cité phocéenne dont un est classé Monument Historique.

René Egger

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.