Architecture remarquable des années 60, cette villa californienne s’inscrit au cœur d’un projet moderniste labellisé Patrimoine du XXème, sur son terrain de 800 m2 au sein d’un parc boisé aux portes des Calanques. Un projet de caractère porté par le cabinet d’architecture Marion Bernard.

L’ avant …

Objectif

Préserver l’âme de cette villa californienne de plain-pied, tout en la rénovant et l’agrandissant pour l’adapter aux usages contemporains. Valoriser son architecture emblématique et renforcer son lien avec la nature environnante.

Ligne de conduite

La rénovation a été menée avec le souci de conserver les éléments architecturaux d’origine, tout en apportant modernité et confort. La façade en pierre de Fontvieille et en briques creuses, les persiennes en bois coulissantes et les murets en pierre ont été soigneusement restaurés. À l’intérieur, la cheminée horizontale en briques et pierres de Cassis ainsi que le sol en terrazzo gros éclats ont retrouvé leur éclat d’antan.

Mise en oeuvre

Côté Sud, les pièces nuit sont distribuées de part et d’autre de l’entrée par un couloir rythmé de rangements typiques des années 60.

Au Nord-Ouest, les pièces de vie s’articulent en enfilade le long des terrasses, dont une est prolongée d’une piscine traitée en bassin, le tout sous l’ombre de grands pins parasol. Chaque prolongement de la maison a été pensé comme une continuité vers l’extérieur, avec des terrasses permettant de profiter pleinement de la nature environnante. Ainsi, salon, salle à manger et cuisine s’ouvrent largement sur le paysage, favorisant une immersion totale dans l’environnement naturel.

 

Marques partenaires :

Micro terrazzo et terrazzo : Var Ponçage
Carrelage : Carré Créatif 
Equipements sanitaires : Richardson / Trone
Plan de travail Quartzite du Brésil : Granit & Marbre Gambini
Menuiseries : Rabot
Mobilier et œuvres d’art : Axel Chay / Relax Factory / Pièce a part /
Francois Bazin / Architectureceramique / Archik
Peinture : Ressource Peintures
Linge de lit : La Serviette Paris
Poignées: Frederic Pellenq
Travertin :Talka

Plans d'origine & projet

Quand l’architecture moderniste s’immerge dans la nature, à proximité de la mer et des collines

LE QUARTIER

Pointe-Rouge

Aux portes des Calanques, entre Vieille Chapelle et Montredon.
  • Crédits photosJulie Fleutot
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Transformer un local commercial mettant en valeur la lumière, la spatialité et les matériaux bruts dans une approche respectueuse de l’existant.

L’ avant …

Objectif

Transformer un local commercial situé au rez-de-chaussée d’un immeuble des années 1980 en habitation tout en révélant les qualités du déjà-là.

Ligne de conduite

L’orientation (Est-Ouest), le rapport aux extérieurs (le jardin et la rue) et la structure de l’immeuble (en béton armé) sont trois caractéristiques qui ont guidé la réflexion.

Le plan exprime cette orientation permettant de « suivre le soleil » tout au long de la journée et ainsi avoir un espace de vie qui change d’atmosphère selon la luminosité. La structure existante en béton armé organise l’appartement et crée des séquences. Elle est aussi le point de départ de la matérialité. La brutalité du béton contraste avec la chaleur du chêne et la préciosité de l’acier inoxydable. Le sol en chêne peint se veut volontairement neutre et clair comme une toile de fond pour le mobilier. Les cadrages sont utilisés pour dévoiler, donner de la profondeur, mettre en scène ou s’évader. Ils créent des relations transversales entre l’espace de réception et les espaces servants.

Mise en oeuvre

Pour passer d’un commerce à un logement, l’entrée sur rue a été modifiée afin de créer un nouveau rapport avec la rue et de se mettre à distance en s’ouvrant principalement sur le jardin.

Une nouvelle façade sur rue a été réalisée, et le rez-de-chaussée investi en lieu de vie en « habitant » les fenêtres : au niveau de la cuisine dans l’espace de vie et du dressing dans la chambre.

Côté jardin, une banquette généreuse a été créée, favorisant la contemplation.

L’immeuble présentait de nombreuses contraintes techniques, notamment la présence de réseaux d’évacuation (eaux et air). Un travail minutieux a du être fait en chantier sur les faux-plafonds pour garder des volumes épurés et en faire une force du projet.

Plans d'origine & projet

Une ambiance alliant élégance brute et chaleur lumineuse.

LE QUARTIER

Buttes Chaumont

Situé dans le 19ème arrondissement de Paris, le quartier des Buttes Chaumont s’articule autour de son célèbre parc, offrant un véritable havre de nature en plein cœur de la ville.
  • Crédits photosPhilippe Billard
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En complément de la maison principale, deux dépendances de forme cubique aux toitures plates complètent l’ensemble, implantées en juxtaposition sur le terrain, articulées autour de patios le tout entouré de végétation luxuriante aux allures japonisantes.

La première avec son angle entièrement vitré héberge un bureau / chambre d’amis avec une salle d’eau privative, reliée à la maison principale par un chemin surmonté d’une pergola.

Toujours dans les mêmes codes seventies, la seconde en fond de parcelle s’articule en L autour d’un patio planté d’un érable du Japon. Elle comprend une buanderie lumineuse et une suite permettant d’installer un bureau ou une deuxième chambre d’amis.

En complément de l’architecture d’origine, cet espace aux mêmes codes à été sublimé par un ensemble de parois menuisés en contre-plaqué lasuré qui masque des linéaires de rangements ainsi que la salle d’eau, tout en ajoutant un coté chaleureux.

Patrick Maxwell

Architecte bordelais actif dès la fin des années 60, Patrick Maxwell s’inscrit dans la lignée du mouvement moderniste régional, marqué par une approche sobre, fonctionnelle et profondément ancrée dans le contexte local. Son travail explore la réinterprétation des formes urbaines bordelaises, notamment l’échoppe, qu’il revisite dans un langage architectural épuré et contemporain.

Ses réalisations se distinguent par l’emploi de matériaux bruts – béton poncé, enduits blancs, menuiseries bois – et une recherche de lumière naturelle à travers de larges ouvertures et des jeux de transparence. L’articulation entre intérieur et extérieur est axe important de son travail : patios, jardins intégrés et circulations fluides traduisent une conception où la nature prolonge l’espace habité.

Sans ostentation, l’architecture de Patrick Maxwell exprime une rigueur géométrique, une clarté des volumes et une simplicité maîtrisée, témoignant d’un modernisme humaniste et parfaitement adapté à l’art de vivre bordelais.