SUR-MESURE

Elodie et Yoann se sont offert une page blanche pour leur nouvelle vie de famille : un hangar à la Blancarde dans le 4ème arrondissement de Marseille qu’ils ont totalement repensé. Un vrai terrain de jeu pour ce jeune couple créatif qui l’a transformé en une charmante maison de ville sur trois niveaux, où intérieur et extérieur se rejoignent librement.

Un projet familial qui a commencé après l’arrivée de César : une envie d’espace, d’un extérieur et surtout d’un lieu à s’approprier les a poussés à vendre leur appartement en centre-ville. Accompagnés par ARCHIK où Elodie œuvre en tant que paysagiste, la vente et l’achat de leur nouveau cocon se sont fait tout naturellement et en confiance, une expérience globale orchestrée par toute l’équipe ARCHIK d’une main de maître.

Après 6 mois de travaux, découvrons leur bien sur-mesure.

Racontez-nous votre rencontre avec ARCHIK, comment tout a commencé ?

E – ARCHIK, c’est tout d’abord une rencontre avec Amandine à la création d’ARCHIK, sur les réseaux sociaux. J’ai trouvé que la façon de communiquer et de parler d’architecture était intéressante, on s’est rencontré toutes les deux, j’ai trouvé le concept super innovant, et je suis devenue partenaire assez rapidement. 

Depuis, nous partageons les mêmes bureaux et c’est donc naturellement que nous échangeons sur nos envies d’intérieur !

Comment s’est passée la mise en vente de votre appartement ?

E – La famille s’est agrandit, on vivait dans un T3 de 60 m2 sur le boulevard Baille, un environnement bruyant, un appartement qui devenait petit et on cherchait un peu plus grand avec un extérieur sans avoir de quartier de prédilection. Et un jour bêtement autour de la machine à café chez ARCHIK, j’ai parlé de mon projet à Amandine, en lui disant qu’on imaginait peut-être vendre. En discutant, elle m’a parlé d’un projet un peu fou, mais qui semblait plutôt correspondre aux critères, et qui nécessitait beaucoup d’imagination ! Et l’après-midi même on visitait.

Y – La vente n’a pas été hyper facile car c’était une grosse copropriété, des travaux conséquents sur l’immeuble à prévoir, et un environnement de boulevard. Mais la vente s’est finalement faite assez rapidement, en même pas deux mois, les visites étaient très qualifiées.

« J’ai trouvé que la façon de communiquer et de parler d’architecture était intéressante. »

Aviez-vous des idées précises sur ce que vous vouliez acheter ? Était-ce un coup de cœur ?

Y – Au début, on voulait une maison avec du charme à rénover, on voulait acheter dans l’ancien pour refaire à notre goût. Ce projet dont Amandine m’a parlé était plutôt un plateau brut viabilisé par un promoteur, et du coup c’était bien mieux de trouver un bien comme celui-ci où il fallait tout imaginer et finir de construire, que de démolir pour reconstruire. C’est ça qui a fait pencher la balance. 

E – Et pas de mauvaise surprise, du coup tu maîtrises mieux ton budget. Tu sais que tu crées tout donc ce n’est pas comme une rénovation. Cela nous a permis de faire des travaux en dessous du budget que l’on avait prévu.

« On a été hyper bien entourés. »

Racontez-nous alors votre première impression en visitant la maison ?

Y – Sincèrement on a vu directement ce qu’on voulait y faire, dès que nous sommes arrivés on a eu un coup de cœur, et même s’il n’y avait rien et que c’était brut, on s’est projeté. Quand on est sorti, on s’est dit qu’on pouvait vraiment  faire ce qu’on voulait avec cet extérieur et ce petit patio.

E – Ça nous a tout de suite plu. On a fait l’offre dans la foulée. Ce qui est marrant, c’est que quand on a fait visiter derrière à nos familles respectives, ils ont tous eu peur (rires), n’ont pas réussi à se projeter et n’ont vu que le manque de lumière et les parpaings apparents…

Y – Nous on s’est tout de suite imaginé ce que ça allait donner, et on savait comment faire et l’entreprise avec laquelle on allait travailler. Après, on est un peu de la partie (rires).

Comment avez-vous imaginé la décoration de ce nouveau lieu de vie, d’où viennent vos inspirations ?

Y – Jusqu’à minuit on chinait, on faisait des moodboard dans tous les sens. On a imaginé le salon par rapport à l’extérieur. Dans notre tête on savait qu’on allait toujours ouvrir en grand, d’où le choix de baies accordéon pour accentuer cet effet dedans-dehors.

E – On a passé des heures et des heures à modéliser, tous les soirs quand les enfants étaient couchés. On avait envie de faire des choses qui se démarquaient un peu, on a surtout mis des matériaux que l’on aimait. Pour le sol, on est allé chez Carré Créatif pour une idée bien précise, et on en est ressortis avec un coup de cœur sur tout autre chose comme le carrelage grand format façon Terrazzo que nous avons utilisé pour le plan de travail de la cuisine ou encore les carreaux 10/10 mat gris anthracite qui habillent la cheminée et pour notre sol on est finalement parti sur une résine.

Les deux patios ont toujours été le point de départ pour penser la maison. Dès l’entrée, le premier patio est naturellement le point d’appel, en haut de la première volée d’escaliers. On voulait quelque chose de graphique sur les extérieurs, et plus léger à l’intérieur avec des touches de couleur que l’on a rapporté avec des objets comme par exemple la lampe Gioia de chez The Socialite Family ou les appliques DANTE de la marque Honoré Déco.

Qu’avez-vous aimé dans l’approche d’ARCHIK ?

E – Les cadeaux à la fin (rires). On a eu affaire à des négociatrices hyper professionnelles et sympathiques, on a été hyper bien entouré.

Y – Dans cette aventure, le fait de connaître ARCHIK nous a énormément rassuré. On connaissait leur professionnalisme, on leur faisait 100% confiance, et dès que la vente a été amorcée tout s’est enchainé facilement.

Un détail à vivre qui est super agréable dans l’appartement ?

E – La pièce de vie, on est tout le temps là. On adore que la frontière entre l’intérieur et l’extérieur se confonde, et la luminosité qui change au fil de la journée.

Y – Dans cette pièce on se retrouve un peu comme dans un cocon, on n’a pas de vis-à-vis, on n’a pas de bruit. Et surtout on n’a pas du tout l’impression d’être en ville. 

Auriez vous un conseil pour les personnes qui se lancent dans un projet comme le vôtre ?

E – De se faire confiance, la première impression est souvent la bonne, et de marcher au coup de cœur. Et de se faire accompagner par ARCHIK !

Y – De se donner le courage d’aller jusqu’au bout, d’accepter de faire des erreurs, ça en vaut la peine.

LES 3 FÉTICHES

LA PIÈCE DE LA MAISON

Le salon avec sa cheminée toute noire, véritable colonne vertébrale. Et plus largement cette pièce à vivre avec sa luminosité, sa double hauteur, ce plan de travail de 5 mètres de long… On peut changer la configuration de la pièce, c’est vraiment modulable en fonction de la saison, on donne plus au moins de place au salon. C’est aussi une pièce où la famille se retrouve. Il y a mille et une façons de vivre dans cette pièce, pour lire, s’allonger, travailler…

L’OBJET

La plante ! C’est une Alocasia Macrorrhiza, on l’appelle aussi pied d’éléphant. C’est un peu la sculpture du salon. J’aime bien son architecture, sa forme. Elle prend bien la lumière, et avec ses grandes feuilles les gens mangent dessous !

L’ADRESSE

La biscuiterie voisine Orsoni, et ses navettes à tomber. C’est notre petite madeleine de Proust. Le matin quand il ouvre le four, ça sent la fleur d’oranger dans tout le quartier.