NAVARIN

Esthètes et exigeants, Anne-Sophie et Franck étaient à la recherche d’un nouvel appartement pour accueillir leur famille recomposée, dans un quartier vivant à l’esprit village. Mais surtout, ils rêvaient d’un projet de rénovation global, afin de créer un lieu de vie à leur image.

L’agenda du couple étant rythmé par leurs engagements professionnels, Anne-Sophie et Franck ont choisi ARCHIK pour les accompagner dans cette aventure.

Tout a commencé par la recherche de la perle rare, puis la vente de leurs appartements respectifs, le tout finement orchestré par Raphaëlle. En simultané, c’est l’architecte Bapstiste Legué que l’agence a sélectionné pour son goût précis des matières et son style intemporel, cher aux yeux du couple. Une expérience sans couture qui s’est conclu par de la curation de pièces de design qui habillent désormais l’appartement.

Dix-huit mois d’accompagnement plus tard, nous voici rue des Martyrs pour raconter une nouvelle histoire ARCHIK & Vous.

Racontez-nous votre rencontre avec ARCHIK, comment tout a commencé ?

F – J’étais propriétaire d’un appartement et j’avais un projet immobilier. J’ai consulté plusieurs annonces, et j’ai été bluffé par la qualité des photos d’ARCHIK qui présentaient des appartements qui correspondaient à ce que je cherchais. Je trouvais que ça se démarquait dans le panorama des annonces et c’est sur cette base que j’ai appelé ARCHIK. Je suis tombé sur Raphaëlle avec qui j’ai eu un échange positif. Je m’étais dit, si je vends, je la rappellerai.

Et ça, Raphaëlle l’avait enregistré ! (rires). Elle m’a recontacté au moment où on réfléchissait avec Anne-Sophie à acheter un appartement ensemble. On avait ressenti son engagement, sa volonté et son énergie et ça nous avait plu. Et naturellement, elle nous a fait rentrer dans l’univers ARCHIK. A-S – On lui a même confié la recherche d’un autre appartement, celui de ma fille. Elle a vendu nos deux appartements et nous en a trouvé deux autres.

On va être clairs hein, ARCHIK pour nous c’est un peu Raphaëlle (rires). On est fan de l’agence, de son accompagnement et de la qualité du site.

Cet appartement a-t-il été un coup de cœur ? Quelle a été votre première impression en le visitant ?

Nous arrivons globalement bien à nous projeter dans les espaces, et on a très vite vu le potentiel de l’appartement. Tous les deux très sensibles à la lumière, on a été séduits par le ciel, que l’on voit partout, en plein cœur du 9ème ! En prime, on a trouvé très sympa d’avoir tout un côté de l’appartement qui donne sur un jardin. On respire et il y a un calme incroyable. Dans l’appartement il y a douze fenêtres !

« On respire et il y a un calme incroyable. Dans l’appartement il y a douze fenêtres ! »

ARCHIK a choisi l’architecte Baptiste Legué pour votre projet : comment cette collaboration s’est-elle passée ? Était-ce une carte blanche ou aviez-vous des idées précises ?

On savait qu’ARCHIK proposait ce service de rénovation et très vite Raphaëlle a pensé à Baptiste, qui d’après elle correspondait exactement à notre approche. L’intérêt de cet accompagnement avec ARCHIK est qu’il s’est fait très tôt, dès le début de l’achat. D’emblée Baptiste nous a mis en confiance, notamment avec des réunions très préparées, en plus de sa créativité. Il nous a fait beaucoup de propositions de matériaux et d’agencements, avec des idées très précises.

On s’est totalement laissés guider. Quand on a des emplois du temps très remplis, on est contents que de super propositions viennent à nous. On voulait quelque chose de chic avec une certaine sobriété, et ça correspondait bien à ce qu’il aimait lui aussi. Il a un côté très créatif et un peu disruptif, auquel on a adhéré puisqu’il cherchait lui aussi une certaine intemporalité. Des dessins simples, des propositions cohérentes mais pas « chichiteuses ».  Il est allé au-delà de ce qu’on aurait fait nous-même.

Par exemple dans cet appartement aux attributs haussmanniens, il a d’emblée proposé de n’en conserver qu’un ou deux, et casser le reste. Au début, on a été surpris, mais le résultat prouve qu’il avait raison !

« Nous voulions une impression de volume. Pour ça, l’architecte a extrapolé les ouvertures, créant des portes très hautes qui montent au plafond. »

Il y a des parti pris précis et audacieux, Baptiste a-t-il eu à vous convaincre ou avez-vous tout de suite été conquis ?

J’avais envie de mettre un mur de couleur et Baptiste n’a eu de cesse de me convaincre qu’on allait s’en lasser. Finalement il y a deux petites touches très subtiles, dont un vert de gris absolument neutre. En revanche, dans la cuisine, nous étions tous d’accord pour une couleur foncée. Baptiste nous proposait depuis le début la couleur noire on lui disait non. Il a alors fait poser la couleur que l’on voulait. Plus le chantier avançait, plus on la trouvait trop verte, moche. Franck l’a finalement dit à Baptiste, et le dernier jour nous avons fait repeindre la cuisine pour suivre ses conseils !

Nous voulions aussi une impression de volume. Pour ça, Baptiste a extrapolé les ouvertures, créant des portes très hautes qui montent au plafond de 2,90 m de haut. Quand c’est ouvert, on peut voir d’un bout à l’autre de l’appartement, l’espace est alors d’une fluidité incroyable.

Comment avez-vous imaginé la décoration de ce nouveau lieu de vie, d’où viennent vos inspirations ?

De nous ! (rires) Baptiste nous a donné quelques conseils sur les luminaires en complément de ceux qu’on avait, on y a été très sensibles. (NDLR : Comme les appliques Charlotte Perriand et la lampe IDA du designer Axel Chay que la Maison ARCHIK Paris exposait justement à ce moment-là.) Mais tout ce qu’il y a ici c’est la réunion de nos deux appartements et ça s’est plutôt bien assemblé. On a mis des choses assez colorées, Baptiste aurait aimé plus neutre on va dire …

Un détail à vivre qui est super agréable dans l’appartement ?

On adore la cuisine ! Vous n’avez pas l’impression d’être dans une cuisine. Elle est très belle, comme la vue qu’on a de la fenêtre. Puis c’est une pièce complètement ouverte, c’est l’endroit où tout le monde vient s’assoir quand on cuisine, où on discute.

Auriez vous un conseil pour les personnes qui se lancent dans un projet comme le vôtre ?

S’investir et prévoir du temps dans les décisions en amont du projet. Être présents pour bien comprendre ce qu’il se passe, et disponibles pour échanger avec l’architecte. Pendant l’exécution du chantier, on y est venu très régulièrement, on était en permanence dans un mode d’échange en boucle courte et au courant de tous les détails. On était impliqués dans toutes les décisions, même pour des petites choses qui sont en réalité importantes. Par exemple, on a discuté des hauteurs des poignées, on a validé tous les tiroirs et tous les placards. Des détails qui n’en sont pas, car le résultat est là : dans la vie courante on voit bien que ça colle au maximum à nos besoins. 

LES 3 FÉTICHES

LA PIÈCE DE L’APPARTEMENT

La cuisine sans hésiter. Quand on a des invités, spontanément tout le monde se réunit là, assis ou debout, un verre à la main autour de l’îlot central.

L’OBJET

Un ludion déniché chez un brocanteur ! C’est une espèce de bouteille en verre de la fin du XIXème siècle, remplie de gaz et d’éléments flottant pour tester le principe d’Archimède.

L’ADRESSE

Château Sablé rue Labruyère. Un  ancien chef pâtissier qui s’est dédié à faire des sablés… un délice !

Crédit photos – Manon Delaune