En communication avec la salle à manger, se trouve la cuisine avec un grand cellier et un accès direct vers une cour de service et le garage à voiture. Également sur ce niveau se trouve une généreuse suite parentale avec dressing, salle de bain, et terrasse privative pour profiter des lueurs matinales à l’Est. Au rez-de-jardin, un second salon avec accès sur une terrasse couverte prend place, ainsi qu’un coin nuit avec trois chambres qui se partagent une salle de bain. Pour compléter les espaces nuit, une chambre d’amis avec sa salle de bain en émaux de Briare aux variations de bleus marine se trouve perchée au-dessus du salon.

Une cave à vin, des locaux techniques, de nombreux rangements intégrés et une remise pouvant être aménagée en studio indépendant complètent ce bien.

Jean-Raphaël Hébrard

Jean-Raphaël Hébrard (1925-2006) était un architecte français reconnu pour son approche innovante de l’architecture régionale, notamment dans le Pays basque et les Landes. Dans les années 60 et 70, il a su allier modernité architecturale et respect du contexte local, intégrant des éléments traditionnels basques dans des conceptions contemporaines.

Parmi ses réalisations notables figurent le Village Vacances VVF de la Chambre d’Amour à Anglet, la Tour 2000 à Bordeaux, le Hameau de Port Socoa à Ciboure, et la résidence Cherenda à Arcangues, ou encore sa propre maison construite en 1971. Cette dernière illustre son style unique, mêlant modernisme et influences locales, avec des toitures en tuiles canal et des charpentes en bois massif.

Son travail est caractérisé par une architecture moderniste à échelle humaine, respectueuse des traditions locales sans en être une simple reproduction. Il a su intégrer des éléments traditionnels basques dans des conceptions contemporaines, créant ainsi des œuvres harmonieuses et respectueuses de leur environnement.

Édifiée entre 1965-1977, la résidence les Katikias est une des plus belles réussites en matière d’ensemble de logement collectif de vacances dans la période des 30 Glorieuses. Fruit de la collaboration fructueuse entre l’architecte Jean Dubuisson et la société SETIMEG, la résidence Les Katikias est classée au label « Patrimoine XXème ».

Ses caractéristiques esthétiques et modernes contribuent à son intérêt ainsi que la réponse qu’elle apporte en matière d’intégration au site et d’adaptation aux contraintes : interprétation de la vue, répartition des logements et des espaces de circulation.

La résidence est construite à partir d’une structure en béton armé et habillée d’éléments de façade préfabriqués en béton le tout recouvert d’un enduit lisse animé par des bandeaux sombres. L’architecture en gradins sur trois niveaux permet de conserver l’indépendance de chaque unité de logement malgré la superposition ainsi que d’offrir la meilleure vue sur la baie de Bandol. Cette orientation unique vers le Sud assure un ensoleillement maximal, tout en conservant en permanence une zone d’ombre dans le patio.

L’ensemble profite d’un club house et d’une piscine.

Jean Dubuisson

Jean Dubuisson (1914-2011), est un architecte français, auteur de nombreux projets, notamment de logements, durant les Trente Glorieuses et la Reconstruction.

Jean Dubuisson débute ses études d’architecture à l’École des Beaux-arts de Lille puis les poursuit à Paris à l’École nationale supérieure des Beaux-arts, d’où il sort diplômé en 1939.

Au milieu du 20e siècle, l’architecte propose un habitat lumineux, raffiné et ergonomique. L’attention particulière qu’il dédie au décor et au paysage ennoblit ses façades légères, par la création d’un vocabulaire moderne sinon moderniste. Il contribua grandement à inventer la production de logements de masse, primordiale dans ces années d’après-guerre, avec la mise au point de procédés d’industrialisation de la construction.

Connu notamment comme l’auteur du Musée national des arts et traditions populaires, dans le Bois de Boulogne, du grand ensemble du quartier Maine-Montparnasse rue du commandant Mouchotte à Paris et de la barre dite « La Caravelle » à Villeneuve-la-Garenne dont la remise au goût du jour en 2004 a suscité de vives réactions, Dubuisson obtiendra en 1996 le Grand prix national de l’architecture, récompensant ainsi l’ensemble de sa longue carrière.