MARION BERNARDÀ l’heure des archis stars, l'agence Marion Bernard réhabilite l’aventure collective. Découverte d’une agence qui brouille les pistes pour mieux nous surprendre, crée des espaces à vivre plutôt qu’à seulement habiter.Derrière un nom à l’apparente banalité, un duo lui très singulier. Manon Gaillet et Sylvain Bérard se sont rencontrés sur les bancs du lycée et retrouvés après leurs études d’architecture dans leur ville d’origine : Marseille. Un concours très rapidement gagné les convainc qu’ils sont sur la même longueur d’ondes dans leur vision du métier. Décloisonner l’architecture en y invitant l’art, montrer les pratiques et partager les modes d’expression sera leur leitmotiv dans la réalisation de commandes privées comme publiques. Dans un milieu qui manque souvent d’humour et de recul sur soi, leur ego s’efface avec une volonté de ne pas se prendre au sérieux. « Nous aimons la puissance onirique de l’art qui est éminemment plus abstrait que l’architecture. »E—F La signature architecturale est un code ancien. C’est devenu une marque avec les archis stars. Quelle est la signification de la vôtre ?M—B Nous cherchions un nom pour notre agence sans vouloir nous mettre en avant. On m’a appelé Marion toute ma vie et lui Bernard. Ça nous amusait de mixer les deux pour créer un personnage fictif. Sortir de l’égo et rester secret avec la possibilité d’agrandir le collectif (ndlr : ils travaillent depuis les débuts avec l’artiste Romain Magail et l’architecte Fanny Camerlo).L’agence a dix ans cette année. C’est court en terme d’architecture mais déjà long pour réfléchir à des projets. Quel premier bilan tirez-vous de son positionnement singulier ?Que l’on est sur la bonne voie. On a enseigné à l’école d’architecture de Marseille en parallèle des activités de notre agence et on a perçu des gros changements de mentalité. L’architecture de consommation dont l’esthétique n’existe que pour elle-même n’intéresse plus les jeunes élèves d’aujourd’hui. Ils se soucient davantage maintenant de pourquoi ils font les choses, à quoi elles servent, leur bien-fondé pour le quartier, l’importance de la concertation avec les habitants.Les extérieurs peuvent être considérés comme de vraies pièces à vivre dans nombre de vos projets. En quoi la Méditerranée vous inspire-t-elle ?On est de vrais sudistes. On a fait une conférence un jour sur la Méditerranée et comment notre architecture en parlait. Il y a le dedans/dehors bien sûr mais aussi la façon de faire circuler les bruits, de se voir, s’entendre. Offrir la possibilité de vivre les uns sur les autres tout en gardant de l’intimité. Enfin il y a le blanc bien sûr, omniprésent.Vous dites aimer dessiner des espaces à vivre, dont la lecture sols, murs et plafond est très simple…Oui nous sommes des architectes de la coquille, des « espaces capables » comme on dit en architecture. D’où la non couleur, car on ne veut pas que cela soit trop investi par le décoratif, qui lui viendra par le client. On garde la qualité de surface et de lumière mais on n’est pas dans le débat du choix des couleurs ou d’ajouts de matière. Le projet d’un hangar transformé en deux appartements symétriques auxquels on accède par un escalier commun parle beaucoup de cela. Il y avait le vide et maintenant l’habité. C’est très surprenant de voir comment deux familles se sont appropriées un volume identique.Certains de vos projets intégrant des portes cintrées de différentes tailles et des cloisons arrondies ont néanmoins une charge scénique assez poétique… ?Ça participe sans doute de notre amour du théâtre, des décors. Dans son cursus d’études Sylvain a fait l’école Pennhingen et j’ai quant à moi eu la chance d’intégrer l’ENSA de Paris-Malaquais qui avait une nouvelle façon d’enseigner, permettant de choisir tous les six mois une branche de l’architecture (archi, urbanisme, scénographie, design, etc.). J’ai aussi eu l’opportunité par la suite de faire des stages à la Mode en Images à Paris et dans les ateliers d’artistes de la Ville de Marseille qui m’ont beaucoup influencé dans mon approche du métier. Le cube en miroir pour le collectif oracular/vernacular installé à la Maison de vente Leclere, ou l’escalier et ferronneries roses participent aussi de ce besoin de fantaisie.Pourquoi cette prédominance du béton travaillé sous toutes ses formes, couleurs, effets (banchage, crénelage, etc.) ?C’est vrai qu’on aime beaucoup travailler ce matériau. Ses mises en oeuvre sont multiples et il a la chance de pouvoir être à la fois un matériau de gros oeuvre comme de finition. De plus, il vit, vieillit, se patine avec le temps. Ce qui, à nos yeux, représente une qualité. Son défaut serait la note de sa consommation énergétique nécessaire à sa production… On a la chance d’avoir de très bons artisans pour le travailler, patients et curieux. Donc on expérimente avec des maquettes en béton pour pouvoir montrer les vrais rendus au client qui a souvent besoin d’être rassuré.L’art est souvent partie prenante dans vos réalisations. Comment se passe le processus d’intégration d’une oeuvre ?Nous ne faisons pas le choix « d’intégrer de l’art » dans nos projets. Nous aimons la puissance onirique de l’art qui est éminemment plus abstrait que l’architecture. Par définition le fait de construire fige. Nous aimons travailler nos projets de sorte à ce que même une fois construits, l’imaginaire de chacun puisse encore s’exercer. Nous avons réalisé dans le quartier de Malmousque à Marseille une terrasse à l’aménagement très minimaliste en raison du fort mistral qui souffle souvent là-bas. Il fallait juste de quoi s’asseoir (une table et un banc) se rafraîchir (une douche) et en visuel l’horizon marin (un petit muret et un garde-corps dont la hauteur cache juste les maisons alentour). Comme le client est un collectionneur d’art, il nous a fait mettre en réserve un emplacement en prévision de l’achat d’une oeuvre. Nous avons dessiné le socle pour que cela puisse être élégant, puis orchestré l’installation de ce sacré tronc par une grue.L’image est très importante dans votre travail. Elle rend sensible des notions de sensualité, de bien-être, de mouvement. Comment naissent-elles ?Là encore ce sont des histoires de collaborations. Que ce soit un lâcher de poussins autour d’un cube (en référence à une installation photo de Thomas Mailaender pour lequel nous avions construit une scénographie), une danseuse évoluant dans l’espace devant l’objectif d’une photographe à qui on avait prêté un lieu, ça peut paraître loufoque mais c’est intéressant parce que cela parle aussi de notre lieu et la façon de l’habiter. On souhaite laisser prochainement les murs à des artistes entre les temps de latence d’un prochain chantier.Vous aimez exposer et réfléchir aux enjeux de l’architecture en invitant vos congénères à des événements. N’est-ce pas aussi une façon de dépasser le cadre de la compétition dans laquelle les agences sont souvent enfermées ?On s’est aperçu que dans la conception comme dans le chantier et les étapes intermédiaires, chaque agence a des méthodes très personnelles de recherche qui fabriquent une esthétique mais questionnent aussi différemment tout le quotidien. Par l’outil, on fabrique la question. Il y a des agences qui ne travaillent que comme cela. C’est par leur brouillon qu’elles esquissent le travail fini. La 3D entérine mais ne permet pas la recherche. Dans la galerie Art-cade de Marseille (exposition « 25 architectes, 5 absents » en 2016) comme au Pavillon de l’Arsenal à Paris (exposition « 30 architectes » en 2017) on a réussi à inviter parmi de nombreuses agences nos préférées. Pas forcément les plus commerciales, mais celles qui expérimentent avec les matières et les concepts.Vous parliez pour un chantier de villa à La Londe esquissé en 2018 de « construire une ruine ». Qu’entendez-vous par là ?Ça revient à notre fantasme d’une architecture qui ne doit pas s’imposer mais exister comme une évidence, s’intégrer au paysage comme si elle avait toujours existé. Cela procède aussi d’une affinité au primitif et matériaux bruts. Une ruine ça n’a plus de toits. Il reste les refends (ndlr : murs porteurs intérieurs). Il y a une mixité entre les intérieurs et extérieurs, un jeu de quinconce, une volonté de brouiller les pistes, ne plus savoir où l’on est. Ça devient une sorte de squelette dans l’environnement végétal comme les oeuvres de l’artiste Rachel Whiteread que l’on adore.Le chantier de l’Institut Méditerranéen de la Ville et des Territoires (IMVT) qui va faire cohabiter trois écoles (architecture, paysage et urbanisme) est là encore une aventure collective. Avez-vous été surpris de remporter le concours ?Oui car je crois que le ministère a pris un beau risque en récompensant l’humain plutôt qu’une signature. Nous avons répondu à cette commande publique avec les agences np2f et Point Suprême, accompagné de Jacques Lucan, avec qui nous avons un vrai affect que ce soit familial ou amical et une vision commune de ce que doit être l’architecture de demain. Notre réponse ne renvoie pas à une architecture dite d’auteur. Elle s’adresse aux usagers. Elle met l’accent sur la générosité des espaces dessinés, sur la pérennité d’une structure porteuse et son adaptabilité, ce qui nous semble être fondamental de nos jours.INFORMATIONS PRATIQUESCrédits ©2020 Texte – Eric Foucher Photos – Marion Bernard & Thomas Mailaender Article issu de la Revue n°l selon ARCHIKARCHITECTURE NATURELLEFaire communier l’homme avec son environnement, voilà tout l’enjeu de l’architecture de Maurice Sauzet. Découverte de l’une de ses rares villas à Marseille.Brillant élève de l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris dont il ressort avec le prix de l’Académie, la carrière de Maurice Sauzet, né en 1927, aurait pu verser comme pour ses condisciples vers une architecture moderne et rationnelle très corbuséenne. Pourtant, c’est lors d’un séjour au Japon qu’il s’éprend des temples bouddhistes zen, conçus comme de véritables habitations. De retour dans le Sud de la France, c’est alors tout naturellement qu’il s’inspire de l’architecture traditionnelle japonaise et de son lien indéfectible à la nature pour la retranscrire dans l’environnement méditerranéen.À peine entré, un sentiment de quiétude et d’équilibre nous envahit. Nous cheminons dans la pièce de vie entre la cheminée sculpturale et l’assise aux lignes courbes et organiques. Partout, une transparence omniprésente laisse opérer la lumière, à travers les vitrages, le lattage en claire-voie, les patios. Elle s’efface ou s’expose, suivant le rythme de la journée, jouant avec les décrochés et débords de la toiture en tuiles.La frontière entre intérieur et extérieur disparait, pour valoriser le paysage dans une continuité naturelle des espaces. De larges baies à galandage horizontales cadrent la vue sur la colline et la végétation avoisinante, quand des patios vitrés, véritables contre espaces, permettent à l’extérieur de s’approprier délicatement l’intérieur. Dans les salles de bain, l’homme partage alors son intimité avec des rideaux végétaux. Ainsi, le bâti s’efface devant la nature et devient davantage une manière de montrer que de se montrer.À travers des jeux de hauteurs, de formes, d’espaces, de matériaux, l’architecture de la maison s’adapte à l’homme, à ses déplacements, sa morphologie, ses mouvements. Témoins d’une architecture organique, sensorielle. L’homme s’éveille alors dans son milieu avec lequel il ne fait plus qu’un.C’est grâce à cette architecture naturelle que Maurice Sauzet a inspiré plusieurs générations d’architectes en enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille. Son oeuvre, et c’est bien là la différence, dépasse toute volonté gratuite de bâtir ou de créer, faisant seulement la part belle à la nature et nous replaçant à merveille dans notre milieu originel.INFORMATIONS PRATIQUESArchitecte : Sauzet Architectes Site : Quartier de la Treille, Marseille Maître d’ouvrage : Privée Date : Livraison 2008 Superficie : 290 m², terrain 2 800 m² A la vente chez ARCHIKCrédits © 2020 Texte et Photos – Laure Amoros Article issu de la Revue n°l selon ARCHIKARCHITECTURE BALNÉAIREA l’heure où une urbanisation concertée des sites sensibles reste, sur Le territoire varois, plus que jamais d’actualité.L’avènement d’un tourisme à grande échelle va de pair avec la sortie de terre de nombreuses constructions balnéaires. Prisé, le littoral méditerranéen a été considérablement impacté par cette mutation sociale. Entre utopie et fonctionnalité, les programmes alors imaginés incarnent une pensée en mouvement et une volonté de concilier architecture, accueil du plus grand nombre et préservation environnementale. Décryptage avec Pascale Bartoli, co-fondatrice de l’agence Architecture 54 à Marseille et auteur d’un ouvrage sur la question*. Un contexte sociétal Avec les années 50 sonne l’apparition de nouveaux modes de vie. Les avancées sociales de l’aprèsguerre et notamment les congés payés imposent un tourisme désormais accessible à tous. A la fois résultat et catalyseur des mutations qui bouleversent la société des Trente Glorieuses, il favorise le progrès social et une aspiration à la liberté individuelle hors du temps de travail. En pratique, l’accroissement des revenus génère un nouvel attrait pour les vacances qui se porte tout naturellement sur les stations balnéaires et les littoraux. Sous le doux nom d’héliotropisme, encouragées par une culture qui valorise coquillages et crustacés, des foules entières se précipitent sur la côte, désireuses de goûter aux plaisirs de la plage. Conscients des enjeux économiques du tourisme, les pouvoirs publics instaurent une politique incitative à ce grand déploiement qui s’oriente majoritairement vers 3 territoires : le Languedoc-Roussillon, les Alpes Maritimes et le Var qui, chacun développe en fonction de son histoire, de son attractivité et de ses atouts, des modèles propres. Trois modèles Sur le littoral languedocien, les mutations accompagnées en 1963 par la mission interministérielle Racine reconnaissent le principe de six unités touristiques sur 180 km de littoral. Saint-Cyprien, Leucate – Le Barcarès, Gruissan, le Cap d’Agde, la Grande Motte et Port Camargue, séparés par de vastes zones naturelles, voient le jour. Avec un objectif de construire, en 20 ans, les infrastructures ainsi que 500 lits touristiques nécessaires au développement d’une économie qui fait défaut à cette partie du pays. Près d’un million de vacanciers sont attendus dans ce qui sera surnommée la Floride ou la Californie française et résonne désormais comme l’emblème des sites de tourisme populaire. Autre ambiance, l’aménagement des plages des Alpes Maritimes, fréquentées par les touristes issus des hautes sociétés européennes depuis le début du XIXème, repose sur un autre modèle. Les stations climatiques fixées à proximité de zones déjà urbanisées s’avèrent très codifiées entre la promenade, le casino, les palaces et les villas qui se dispersent sur les pentes escarpées du littoral. Les palaces, justement, peinent à retrouver leur clientèle et s’essaient à la reconversion, notamment en copropriétés. A mi-chemin, le Var joue une carte singulière. Elle se concrétise durant les Trente Glorieuses par un développement sans précèdent de ses équipements touristiques et de loisirs. Une dynamique immobilière qui s’inscrit dans les grands débats doctrinaires de l’époque sur l’habitat, le logement social et le logement pavillonnaire. Avec une vraie spécificité, la prise en compte du paysage et de l’environnement dans les projets. Le Var met ainsi en avant une expérience architecturale innovante en écho avec la modernité critique. Des opérations significatives Les travaux réalisés par Pascale Bartoli « 1955-1975 : Les ensembles résidentiels de vacances sur le littoral varois » révèlent les enjeux à l’oeuvre. Cette vue d’ensemble permet d’appréhender l’originalité et l’exemplarité de la réflexion architecturale, urbaine et sociologique de ces projets. « C’est en constatant la quantité des publications sur les quatre principaux projets de villages de vacances du littoral varois (le Merlier de l’Atelier de Montrouge, le village des Fourches de Lefèvre et Aubert, le Graffionier de l’AUA et Port Grimaud de François Spoerry) que l’intérêt d’un inventaire s’est manifesté. En effet, le retentissement d’une poignée d’opérations permet d’envisager la découverte de nombreux autres projets réalisés ou bien seulement esquissés ». La problématique est posée. Le Var possède une culture agricole, peu d’infrastructures. L’industrie y est inexistante. Le tourisme s’impose comme la seule vraie possibilité d’essor économique. Cette déferlante saisonnière, certes souhaitée, doit cependant composer avec un autre enjeu, la préservation des atouts naturels et notamment de vastes zones côtières naturelles.Les liaisons sont encore difficiles. « Au début des années 1950, le littoral des Maures est dépourvu de voies de communication, les déplacements se font par cabotage. ÀToulon, où la raison militaire supplante toutes les autres, rien n’est fait pour faciliter les échanges avec l’Est ».Un plan avant-gardiste Les premiers jalons sont posés dans les années 1920-1930 avec le Plan Prost (1926), particulièrement novateur pour l’époque. Avec comme objectif, l’embellissement du littoral varois depuis Hyères jusqu’à Saint-Raphaël, il initie des modes d’urbanisation concertés et respectueux du paysage. « C’est ainsi la première tentative de constitution d’un urbanisme de bord de mer propre à ce territoire. Visionnaire, il continue par son actualité et sa modernité, d’influencer l’urbanisme aujourd’hui ». Etape par étape, celle-ci s’organise et prend forme de lotissements isolés, occasionnellement articulés avec un hôtel et ses équipements sportifs et balnéaires. L’Entre-deux-Guerres voit un autre phénomène se produire. De larges domaines situés à l’écart des centres existants sont morcelés et vendus à des vacanciers en quête d’un habitat plus proche de la nature et en rupture radicale avec les formes traditionnelles de leur vie citadine. « L’automobile a incontestablement soutenu cette diffusion de l’urbanisation structurée autour de voieries en corniche d’où l’on apprécie déjà le paysage ». Le département évolue et développe dans la foulée une géographie et une tradition farouche de préservation du paysage. Un tourisme à grande échelle L’arrivée en force des Villages de Vacances accélère la cadence. Créée en 1959, avec la troisième semaine de congés payés autorisée 3 ans plus tôt, l’association VVF, gérée entre autres par la Caisse des Dépôts et Consignations, innove. L’acronyme est révélateur et le concept en phase avec l’état d’esprit de l’époque. Ce mouvement de fonds bouleverse incontestablement le marché du tourisme dit de masse en introduisant le principe d’offre de « séjours tout compris ». La proposition consiste, en effet, en un accueil complet de loisirs et de services et un hébergement en hameaux à des familles dans l’incapacité financière de partir (vraiment) en vacances. La fédération nationale des foyers et clubs de loisirs Léo Lagrange, sous l’impulsion du parti socialiste, coordonne alors la construction d’équipements qui vont se multiplier et déterminer de nouvelles formes architecturales. « La véritable évolution de la commande réside dans l’arrivée des programmes sociaux représentés par l’État et le milieu associatif. Ils vont s’inscrire dans une approche la plus souvent traditionnelle et pragmatique avec une réappropriation des rites des vacances. C’est du point de vue morphologique que se situent les principales innovations et expérimentations de formes architecturales inédites. La relation forte des projets avec les côtes varoises pose les fondements de ce qu’on pourrait appeler « l’architecture paysage » ou « l’architecture orographique ». Trois grandes catégories de programmes combinant différentes formules de logements individuels ou collectifs émergent ; l’échelle de l’unité résidentielle (grands ensembles, hameaux et villages), l’unité de voisinage (urbanisations raisonnées, quartiers) et celle de la petite cité (stations balnéaires intégrées). Citons, quelques exemples significatifs, celui du village des Aludes à La Garde Freinet construit par André Wogensky et Alain Amédéo, au milieu des années 70 marque la montée en puissance d’une idéologie communautaire et solidaire. Elle prévaut d’ailleurs à l’organisation des équipements et des activités. Le principe est simple, il s’agit d’initier aux loisirs quels qu’ils soient, sportifs ou culturels, les classes dites laborieuses pour favoriser les relations sociales. Un parti pris qui implique, par exemple, la prise en charge des tâches ménagères, des repas et la garde des enfants. Le village du Pradet créé en 1962 par André Devin fait, à ce titre, figure de pionnier sur le littoral varois. Institutions et promoteurs de la partie Ce tourisme social est impulsé par les institutions. Mais la promotion privée comprend l’intérêt de se positionner et s’illustre à travers quelques grands noms. On y compte François Leredu installé à Hyères et spécialisé dans les programmes balnéaires de standing tels que le domaine Gaou-Bénat, le golf de Valcros, le domaine Pardigon de Lefèvre et Aubert, le Château Volterra de l’atelier de Montrouge. Marius Cayol, promoteur toulonnais de Simone Berriau plage en est un autre représentant comme l’architecte François Spoerry. On lui doit le concept de station intégrée tel celui de la cité Lacustre de Port Grimaud. Célèbre, cet ensemble architectural unique, inscrit en 2002 au « Patrimoine du XXème siècle », imaginé et construit à partir de 1966, possède la particularité d’être organisé en copropriétés privées qui assument entièrement son entretien et sa préservation. Véritables innovations en matière d’urbanisation à l’échelle du territoire, des lotissements géants se développent désormais sur les côtes. Celui du Rayol Canadel est particulièrement représentatif. Classiquement connecté au réseau ferré, par son échelle et son étalement sur les côtes escarpées du littoral entre le Cap Nègre et Cavalaire, il échappe à toutes possibilités de compositions ordonnancées. La référence à la figure villageoise continue à séduire mais les promoteurs misent de plus en plus sur ces complexes imposants. La création de stations balnéaires intégrées incarne le double enjeu du tourisme : accueillir un large public sans dénaturer les paysages. Des stations entières sortent de terre. Echelonnées entre 200 et 1500 logements, elles restent malgré tout, quantitativement moins importantes que celles du Languedoc-Roussillon. Une mobilisation active pour l’environnement Dans les années 70, le grand public se mobilise sur de nouveaux enjeux comme la protection de la nature et du littoral. Symboles s’il en est, le Conservatoire du même nom verra d’ailleurs le jour en 1975 et la Loi Littoral sera votée 11 ans tard. Le ton est donné, sans retour en arrière possible. Certains projets comme Marina Baie des Anges entre Cagnes sur Mer et Villeneuve Loubet sont pointés du doigt, alors même que leur vertu et leur intérêt sont depuis reconnus, entre autre par la labellisation « Patrimoine du XXème siècle ». La législation a ses limites. L’urbanisation n’est pas stoppée, elle permet la construction en continuité des agglomérations. Et dans un département où le BTP possède un poids incontestable, les dérapages ne sont pas rares…. Ce tour d’horizon ouvre le débat. Le tourisme de masse, par la dimension utopique et expérimentale qu’il véhicule, offre de nouvelles libertés et créativité, donnant naissance à des logements en rupture avec les formes traditionnelles. Avec de nouveaux pré-requis, séduire, certes mais également rationnaliser de façon constructive et morphologique. Sans exclure, donnée essentielle du Var, la notion d’intégration paysagère. Se pose ainsi la question, contradictoire, de l’aménagement des sites naturels et sauvages. Comment ouvrir au plus grand nombre sans dénaturer ? Des outils et des enseignements qui font écho dans le domaine de la prospective territoriale. A l’heure où une urbanisation concertée des sites sensibles reste, sur ce territoire, plus que jamais d’actualité.* Habiter les Vacances Architectures et urbanismes sur le littoral du Var Par Pascale Bartoli Éditions ImbernonINFORMATIONS PRATIQUESCrédits ©2020 Texte Fabienne Berthet & Pascale Bartoli – Photos Pascale Bartoli Article issu de la Revue n°l selon ARCHIKLES ARCS FÊTE SES 50 ANS !Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dans le relief pour prioriser les paysages.Il y a tout juste 50 ans, en 1968, Charlotte Perriand s’associait à deux personnalités exceptionnelles : Roger Godino et Robert Blanc, respectivement entrepreneur natif de Chambéry et guide de haute montagne. Ensemble, ils se lancèrent dans le projet osé de concevoir ex-nihilo une nouvelle station de sports d’hiver au dessus du village de Bourg-Saint-Maurice et face au Mont Blanc.Référence mondiale dans l’habitat de loisirs et notamment inspirée par le Mouvement Moderne de Le Corbusier, Charlotte Perriand a pris le parti d’offrir la modernité et le design à tous, rendant très accessible son architecture par sa conception. Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dansle relief pour prioriser les paysages.Aujourd’hui, l’architecture s’adapte totalement à la pente existante, faisant des Arcs une station mondialement connue et reconnue par de nombreux architectes et urbanistes. Cet hiver – et ce jusqu’en 2019 – sera donc célébré et ponctué par de nombreux événements le 50e anniversaire de la station des Arcs.On en profite pour découvrir le documentaire « Les Arcs, la part du rêve » de Clément Taillefer sur le travail de son père Bernard Taillefer, grand architecte des Arcs.ON AIMEL’architecture respectueuse et adaptée à l’environnement existantINFORMATIONS PRATIQUESStation de ski les ArcsSite web« CABANES » PAR TASCHENCes superbes refuges minimalistes constituent une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement.Rêve d’enfant, plaisir régressif, la cabane dans les bois fascine également la crème des architectes, et prend une toute autre allure que celle de nos souvenirs quand ceux-ci s’attellent à l’exercice. Comme une suite logique aux publications Tree Houses ou Nomades Homes de Taschen, le nouveau livre Cabanes de Philip Jodidio, publié chez le célèbre éditeur, compile des pépites architecturales respecteuses de l’environnement, aux quatre coins du globe.Outre l’exemplarité de leur faible impact écologique, ces superbes refuges minimalistes constituent également une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement, en rejetant toute forme d’excès, en limitant l’envahissement spatial au minimum vital, ou en répondant à son cadre typiquement rustique.« Depuis qu’Henry David Thoreau a décrit, dans Walden, ou La vie dans les bois (1854), ses deux années, deux mois et deux jours passés à vivre dans une cabane à Walden Pond, au Massachusetts, l’idée du modeste refuge séduit l’âme moderne. Ces dix dernières années, alors que notre existence matérielle et notre empreinte environnementale ont connu une croissance exponentielle, des architectes du monde entier se sont intéressés de près aux possibilités qu’offrent les demeures minimalistes isolées à faible impact écologique. » TaschenAu fil des pages, le lecteur découvre ainsi, à travers les splendides photographies et brillantes illustrations de Marie-Laure Cruschi, les prouesses d’architectes comme Renzo Piano, Terunobu Fujimori ou encore Tom Kundig.« D’un atelier d’artiste sur la côte du Suffolk en Angleterre, jusqu’aux huttes écologiques de la région des Ghats occidentaux en Inde, cette étude se révèle aussi passionnante par sa dimension internationale que par son éventail d’informations, de clients et de situations »Dépaysement garanti.ON AIMELe retour aux sources revisité pas les grands architectes.INFORMATIONS PRATIQUESCollection TaschenCabanes, Editions Taschen, 50 euros Tree houses, Editions Taschen, 50 euros Nomad homes, Editions Taschen, 50 euros Acheter en ligne.Alpina DolomitesEn totale harmonie avec la nature, le lieu a su s'en inspirer pour son architecture.Envie d’une escapade en amoureux ? ARCHIK a déniché pour vous un superbe hôtel montagnard où architecture et bien-être se répondent, au milieu d’un cadre grandiose : l’Alpina Dominites. Une invitation au voyage dans le plus beau haut plateau d’Europe, en plein cœur des Dolomites italiennes.En totale harmonie avec la nature, le lieu a su s’en inspirer pour son architecture. Avec des édifices en bois, pierres et verre, l’esthétique est parfaite et l’intégration à l’environnement totale. De plus, la construction s’est faite selon des critères de durabilité écologique et de faible consommation d’énergie.Ce cadre incomparable d’une pureté incroyable, tant par son architecture que par son cadre, a un effet profondément régénérant. Ses bienfaits sont perceptibles dès les premiers instants.A l’intérieur, rien n’est à envier à la force tellurique de l’extérieur : accueillants et chaleureux, les salons avec grandes cheminées et jeux de matières offrent une ambiance cosy. Le Mountain Lounge & Bar est un espace raffiné qui invite à la convivialité et la détente.Enfin, un superbe spa aux nobles matériaux naturels prend place dans ce cadre idyllique. ainsi, face à la vue extraordinaire sur le paysage alpin, bénéficiez de traitements et de programmes personnalisés qui vous feront le plus grand des bienfaits.ON AIMEVéritable prouesse architecturale en plein coeur de la montagne !INFORMATIONS PRATIQUESAlpina DolomitesCompatsch, 62/3, 39040 Alpe di Siusi BZ, Italie Informations et réservations par mail Découvrez l’hôtel iciChalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
ARCHITECTURE NATURELLEFaire communier l’homme avec son environnement, voilà tout l’enjeu de l’architecture de Maurice Sauzet. Découverte de l’une de ses rares villas à Marseille.Brillant élève de l’Ecole Spéciale d’Architecture de Paris dont il ressort avec le prix de l’Académie, la carrière de Maurice Sauzet, né en 1927, aurait pu verser comme pour ses condisciples vers une architecture moderne et rationnelle très corbuséenne. Pourtant, c’est lors d’un séjour au Japon qu’il s’éprend des temples bouddhistes zen, conçus comme de véritables habitations. De retour dans le Sud de la France, c’est alors tout naturellement qu’il s’inspire de l’architecture traditionnelle japonaise et de son lien indéfectible à la nature pour la retranscrire dans l’environnement méditerranéen.À peine entré, un sentiment de quiétude et d’équilibre nous envahit. Nous cheminons dans la pièce de vie entre la cheminée sculpturale et l’assise aux lignes courbes et organiques. Partout, une transparence omniprésente laisse opérer la lumière, à travers les vitrages, le lattage en claire-voie, les patios. Elle s’efface ou s’expose, suivant le rythme de la journée, jouant avec les décrochés et débords de la toiture en tuiles.La frontière entre intérieur et extérieur disparait, pour valoriser le paysage dans une continuité naturelle des espaces. De larges baies à galandage horizontales cadrent la vue sur la colline et la végétation avoisinante, quand des patios vitrés, véritables contre espaces, permettent à l’extérieur de s’approprier délicatement l’intérieur. Dans les salles de bain, l’homme partage alors son intimité avec des rideaux végétaux. Ainsi, le bâti s’efface devant la nature et devient davantage une manière de montrer que de se montrer.À travers des jeux de hauteurs, de formes, d’espaces, de matériaux, l’architecture de la maison s’adapte à l’homme, à ses déplacements, sa morphologie, ses mouvements. Témoins d’une architecture organique, sensorielle. L’homme s’éveille alors dans son milieu avec lequel il ne fait plus qu’un.C’est grâce à cette architecture naturelle que Maurice Sauzet a inspiré plusieurs générations d’architectes en enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille. Son oeuvre, et c’est bien là la différence, dépasse toute volonté gratuite de bâtir ou de créer, faisant seulement la part belle à la nature et nous replaçant à merveille dans notre milieu originel.INFORMATIONS PRATIQUESArchitecte : Sauzet Architectes Site : Quartier de la Treille, Marseille Maître d’ouvrage : Privée Date : Livraison 2008 Superficie : 290 m², terrain 2 800 m² A la vente chez ARCHIKCrédits © 2020 Texte et Photos – Laure Amoros Article issu de la Revue n°l selon ARCHIKARCHITECTURE BALNÉAIREA l’heure où une urbanisation concertée des sites sensibles reste, sur Le territoire varois, plus que jamais d’actualité.L’avènement d’un tourisme à grande échelle va de pair avec la sortie de terre de nombreuses constructions balnéaires. Prisé, le littoral méditerranéen a été considérablement impacté par cette mutation sociale. Entre utopie et fonctionnalité, les programmes alors imaginés incarnent une pensée en mouvement et une volonté de concilier architecture, accueil du plus grand nombre et préservation environnementale. Décryptage avec Pascale Bartoli, co-fondatrice de l’agence Architecture 54 à Marseille et auteur d’un ouvrage sur la question*. Un contexte sociétal Avec les années 50 sonne l’apparition de nouveaux modes de vie. Les avancées sociales de l’aprèsguerre et notamment les congés payés imposent un tourisme désormais accessible à tous. A la fois résultat et catalyseur des mutations qui bouleversent la société des Trente Glorieuses, il favorise le progrès social et une aspiration à la liberté individuelle hors du temps de travail. En pratique, l’accroissement des revenus génère un nouvel attrait pour les vacances qui se porte tout naturellement sur les stations balnéaires et les littoraux. Sous le doux nom d’héliotropisme, encouragées par une culture qui valorise coquillages et crustacés, des foules entières se précipitent sur la côte, désireuses de goûter aux plaisirs de la plage. Conscients des enjeux économiques du tourisme, les pouvoirs publics instaurent une politique incitative à ce grand déploiement qui s’oriente majoritairement vers 3 territoires : le Languedoc-Roussillon, les Alpes Maritimes et le Var qui, chacun développe en fonction de son histoire, de son attractivité et de ses atouts, des modèles propres. Trois modèles Sur le littoral languedocien, les mutations accompagnées en 1963 par la mission interministérielle Racine reconnaissent le principe de six unités touristiques sur 180 km de littoral. Saint-Cyprien, Leucate – Le Barcarès, Gruissan, le Cap d’Agde, la Grande Motte et Port Camargue, séparés par de vastes zones naturelles, voient le jour. Avec un objectif de construire, en 20 ans, les infrastructures ainsi que 500 lits touristiques nécessaires au développement d’une économie qui fait défaut à cette partie du pays. Près d’un million de vacanciers sont attendus dans ce qui sera surnommée la Floride ou la Californie française et résonne désormais comme l’emblème des sites de tourisme populaire. Autre ambiance, l’aménagement des plages des Alpes Maritimes, fréquentées par les touristes issus des hautes sociétés européennes depuis le début du XIXème, repose sur un autre modèle. Les stations climatiques fixées à proximité de zones déjà urbanisées s’avèrent très codifiées entre la promenade, le casino, les palaces et les villas qui se dispersent sur les pentes escarpées du littoral. Les palaces, justement, peinent à retrouver leur clientèle et s’essaient à la reconversion, notamment en copropriétés. A mi-chemin, le Var joue une carte singulière. Elle se concrétise durant les Trente Glorieuses par un développement sans précèdent de ses équipements touristiques et de loisirs. Une dynamique immobilière qui s’inscrit dans les grands débats doctrinaires de l’époque sur l’habitat, le logement social et le logement pavillonnaire. Avec une vraie spécificité, la prise en compte du paysage et de l’environnement dans les projets. Le Var met ainsi en avant une expérience architecturale innovante en écho avec la modernité critique. Des opérations significatives Les travaux réalisés par Pascale Bartoli « 1955-1975 : Les ensembles résidentiels de vacances sur le littoral varois » révèlent les enjeux à l’oeuvre. Cette vue d’ensemble permet d’appréhender l’originalité et l’exemplarité de la réflexion architecturale, urbaine et sociologique de ces projets. « C’est en constatant la quantité des publications sur les quatre principaux projets de villages de vacances du littoral varois (le Merlier de l’Atelier de Montrouge, le village des Fourches de Lefèvre et Aubert, le Graffionier de l’AUA et Port Grimaud de François Spoerry) que l’intérêt d’un inventaire s’est manifesté. En effet, le retentissement d’une poignée d’opérations permet d’envisager la découverte de nombreux autres projets réalisés ou bien seulement esquissés ». La problématique est posée. Le Var possède une culture agricole, peu d’infrastructures. L’industrie y est inexistante. Le tourisme s’impose comme la seule vraie possibilité d’essor économique. Cette déferlante saisonnière, certes souhaitée, doit cependant composer avec un autre enjeu, la préservation des atouts naturels et notamment de vastes zones côtières naturelles.Les liaisons sont encore difficiles. « Au début des années 1950, le littoral des Maures est dépourvu de voies de communication, les déplacements se font par cabotage. ÀToulon, où la raison militaire supplante toutes les autres, rien n’est fait pour faciliter les échanges avec l’Est ».Un plan avant-gardiste Les premiers jalons sont posés dans les années 1920-1930 avec le Plan Prost (1926), particulièrement novateur pour l’époque. Avec comme objectif, l’embellissement du littoral varois depuis Hyères jusqu’à Saint-Raphaël, il initie des modes d’urbanisation concertés et respectueux du paysage. « C’est ainsi la première tentative de constitution d’un urbanisme de bord de mer propre à ce territoire. Visionnaire, il continue par son actualité et sa modernité, d’influencer l’urbanisme aujourd’hui ». Etape par étape, celle-ci s’organise et prend forme de lotissements isolés, occasionnellement articulés avec un hôtel et ses équipements sportifs et balnéaires. L’Entre-deux-Guerres voit un autre phénomène se produire. De larges domaines situés à l’écart des centres existants sont morcelés et vendus à des vacanciers en quête d’un habitat plus proche de la nature et en rupture radicale avec les formes traditionnelles de leur vie citadine. « L’automobile a incontestablement soutenu cette diffusion de l’urbanisation structurée autour de voieries en corniche d’où l’on apprécie déjà le paysage ». Le département évolue et développe dans la foulée une géographie et une tradition farouche de préservation du paysage. Un tourisme à grande échelle L’arrivée en force des Villages de Vacances accélère la cadence. Créée en 1959, avec la troisième semaine de congés payés autorisée 3 ans plus tôt, l’association VVF, gérée entre autres par la Caisse des Dépôts et Consignations, innove. L’acronyme est révélateur et le concept en phase avec l’état d’esprit de l’époque. Ce mouvement de fonds bouleverse incontestablement le marché du tourisme dit de masse en introduisant le principe d’offre de « séjours tout compris ». La proposition consiste, en effet, en un accueil complet de loisirs et de services et un hébergement en hameaux à des familles dans l’incapacité financière de partir (vraiment) en vacances. La fédération nationale des foyers et clubs de loisirs Léo Lagrange, sous l’impulsion du parti socialiste, coordonne alors la construction d’équipements qui vont se multiplier et déterminer de nouvelles formes architecturales. « La véritable évolution de la commande réside dans l’arrivée des programmes sociaux représentés par l’État et le milieu associatif. Ils vont s’inscrire dans une approche la plus souvent traditionnelle et pragmatique avec une réappropriation des rites des vacances. C’est du point de vue morphologique que se situent les principales innovations et expérimentations de formes architecturales inédites. La relation forte des projets avec les côtes varoises pose les fondements de ce qu’on pourrait appeler « l’architecture paysage » ou « l’architecture orographique ». Trois grandes catégories de programmes combinant différentes formules de logements individuels ou collectifs émergent ; l’échelle de l’unité résidentielle (grands ensembles, hameaux et villages), l’unité de voisinage (urbanisations raisonnées, quartiers) et celle de la petite cité (stations balnéaires intégrées). Citons, quelques exemples significatifs, celui du village des Aludes à La Garde Freinet construit par André Wogensky et Alain Amédéo, au milieu des années 70 marque la montée en puissance d’une idéologie communautaire et solidaire. Elle prévaut d’ailleurs à l’organisation des équipements et des activités. Le principe est simple, il s’agit d’initier aux loisirs quels qu’ils soient, sportifs ou culturels, les classes dites laborieuses pour favoriser les relations sociales. Un parti pris qui implique, par exemple, la prise en charge des tâches ménagères, des repas et la garde des enfants. Le village du Pradet créé en 1962 par André Devin fait, à ce titre, figure de pionnier sur le littoral varois. Institutions et promoteurs de la partie Ce tourisme social est impulsé par les institutions. Mais la promotion privée comprend l’intérêt de se positionner et s’illustre à travers quelques grands noms. On y compte François Leredu installé à Hyères et spécialisé dans les programmes balnéaires de standing tels que le domaine Gaou-Bénat, le golf de Valcros, le domaine Pardigon de Lefèvre et Aubert, le Château Volterra de l’atelier de Montrouge. Marius Cayol, promoteur toulonnais de Simone Berriau plage en est un autre représentant comme l’architecte François Spoerry. On lui doit le concept de station intégrée tel celui de la cité Lacustre de Port Grimaud. Célèbre, cet ensemble architectural unique, inscrit en 2002 au « Patrimoine du XXème siècle », imaginé et construit à partir de 1966, possède la particularité d’être organisé en copropriétés privées qui assument entièrement son entretien et sa préservation. Véritables innovations en matière d’urbanisation à l’échelle du territoire, des lotissements géants se développent désormais sur les côtes. Celui du Rayol Canadel est particulièrement représentatif. Classiquement connecté au réseau ferré, par son échelle et son étalement sur les côtes escarpées du littoral entre le Cap Nègre et Cavalaire, il échappe à toutes possibilités de compositions ordonnancées. La référence à la figure villageoise continue à séduire mais les promoteurs misent de plus en plus sur ces complexes imposants. La création de stations balnéaires intégrées incarne le double enjeu du tourisme : accueillir un large public sans dénaturer les paysages. Des stations entières sortent de terre. Echelonnées entre 200 et 1500 logements, elles restent malgré tout, quantitativement moins importantes que celles du Languedoc-Roussillon. Une mobilisation active pour l’environnement Dans les années 70, le grand public se mobilise sur de nouveaux enjeux comme la protection de la nature et du littoral. Symboles s’il en est, le Conservatoire du même nom verra d’ailleurs le jour en 1975 et la Loi Littoral sera votée 11 ans tard. Le ton est donné, sans retour en arrière possible. Certains projets comme Marina Baie des Anges entre Cagnes sur Mer et Villeneuve Loubet sont pointés du doigt, alors même que leur vertu et leur intérêt sont depuis reconnus, entre autre par la labellisation « Patrimoine du XXème siècle ». La législation a ses limites. L’urbanisation n’est pas stoppée, elle permet la construction en continuité des agglomérations. Et dans un département où le BTP possède un poids incontestable, les dérapages ne sont pas rares…. Ce tour d’horizon ouvre le débat. Le tourisme de masse, par la dimension utopique et expérimentale qu’il véhicule, offre de nouvelles libertés et créativité, donnant naissance à des logements en rupture avec les formes traditionnelles. Avec de nouveaux pré-requis, séduire, certes mais également rationnaliser de façon constructive et morphologique. Sans exclure, donnée essentielle du Var, la notion d’intégration paysagère. Se pose ainsi la question, contradictoire, de l’aménagement des sites naturels et sauvages. Comment ouvrir au plus grand nombre sans dénaturer ? Des outils et des enseignements qui font écho dans le domaine de la prospective territoriale. A l’heure où une urbanisation concertée des sites sensibles reste, sur ce territoire, plus que jamais d’actualité.* Habiter les Vacances Architectures et urbanismes sur le littoral du Var Par Pascale Bartoli Éditions ImbernonINFORMATIONS PRATIQUESCrédits ©2020 Texte Fabienne Berthet & Pascale Bartoli – Photos Pascale Bartoli Article issu de la Revue n°l selon ARCHIKLES ARCS FÊTE SES 50 ANS !Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dans le relief pour prioriser les paysages.Il y a tout juste 50 ans, en 1968, Charlotte Perriand s’associait à deux personnalités exceptionnelles : Roger Godino et Robert Blanc, respectivement entrepreneur natif de Chambéry et guide de haute montagne. Ensemble, ils se lancèrent dans le projet osé de concevoir ex-nihilo une nouvelle station de sports d’hiver au dessus du village de Bourg-Saint-Maurice et face au Mont Blanc.Référence mondiale dans l’habitat de loisirs et notamment inspirée par le Mouvement Moderne de Le Corbusier, Charlotte Perriand a pris le parti d’offrir la modernité et le design à tous, rendant très accessible son architecture par sa conception. Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dansle relief pour prioriser les paysages.Aujourd’hui, l’architecture s’adapte totalement à la pente existante, faisant des Arcs une station mondialement connue et reconnue par de nombreux architectes et urbanistes. Cet hiver – et ce jusqu’en 2019 – sera donc célébré et ponctué par de nombreux événements le 50e anniversaire de la station des Arcs.On en profite pour découvrir le documentaire « Les Arcs, la part du rêve » de Clément Taillefer sur le travail de son père Bernard Taillefer, grand architecte des Arcs.ON AIMEL’architecture respectueuse et adaptée à l’environnement existantINFORMATIONS PRATIQUESStation de ski les ArcsSite web« CABANES » PAR TASCHENCes superbes refuges minimalistes constituent une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement.Rêve d’enfant, plaisir régressif, la cabane dans les bois fascine également la crème des architectes, et prend une toute autre allure que celle de nos souvenirs quand ceux-ci s’attellent à l’exercice. Comme une suite logique aux publications Tree Houses ou Nomades Homes de Taschen, le nouveau livre Cabanes de Philip Jodidio, publié chez le célèbre éditeur, compile des pépites architecturales respecteuses de l’environnement, aux quatre coins du globe.Outre l’exemplarité de leur faible impact écologique, ces superbes refuges minimalistes constituent également une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement, en rejetant toute forme d’excès, en limitant l’envahissement spatial au minimum vital, ou en répondant à son cadre typiquement rustique.« Depuis qu’Henry David Thoreau a décrit, dans Walden, ou La vie dans les bois (1854), ses deux années, deux mois et deux jours passés à vivre dans une cabane à Walden Pond, au Massachusetts, l’idée du modeste refuge séduit l’âme moderne. Ces dix dernières années, alors que notre existence matérielle et notre empreinte environnementale ont connu une croissance exponentielle, des architectes du monde entier se sont intéressés de près aux possibilités qu’offrent les demeures minimalistes isolées à faible impact écologique. » TaschenAu fil des pages, le lecteur découvre ainsi, à travers les splendides photographies et brillantes illustrations de Marie-Laure Cruschi, les prouesses d’architectes comme Renzo Piano, Terunobu Fujimori ou encore Tom Kundig.« D’un atelier d’artiste sur la côte du Suffolk en Angleterre, jusqu’aux huttes écologiques de la région des Ghats occidentaux en Inde, cette étude se révèle aussi passionnante par sa dimension internationale que par son éventail d’informations, de clients et de situations »Dépaysement garanti.ON AIMELe retour aux sources revisité pas les grands architectes.INFORMATIONS PRATIQUESCollection TaschenCabanes, Editions Taschen, 50 euros Tree houses, Editions Taschen, 50 euros Nomad homes, Editions Taschen, 50 euros Acheter en ligne.Alpina DolomitesEn totale harmonie avec la nature, le lieu a su s'en inspirer pour son architecture.Envie d’une escapade en amoureux ? ARCHIK a déniché pour vous un superbe hôtel montagnard où architecture et bien-être se répondent, au milieu d’un cadre grandiose : l’Alpina Dominites. Une invitation au voyage dans le plus beau haut plateau d’Europe, en plein cœur des Dolomites italiennes.En totale harmonie avec la nature, le lieu a su s’en inspirer pour son architecture. Avec des édifices en bois, pierres et verre, l’esthétique est parfaite et l’intégration à l’environnement totale. De plus, la construction s’est faite selon des critères de durabilité écologique et de faible consommation d’énergie.Ce cadre incomparable d’une pureté incroyable, tant par son architecture que par son cadre, a un effet profondément régénérant. Ses bienfaits sont perceptibles dès les premiers instants.A l’intérieur, rien n’est à envier à la force tellurique de l’extérieur : accueillants et chaleureux, les salons avec grandes cheminées et jeux de matières offrent une ambiance cosy. Le Mountain Lounge & Bar est un espace raffiné qui invite à la convivialité et la détente.Enfin, un superbe spa aux nobles matériaux naturels prend place dans ce cadre idyllique. ainsi, face à la vue extraordinaire sur le paysage alpin, bénéficiez de traitements et de programmes personnalisés qui vous feront le plus grand des bienfaits.ON AIMEVéritable prouesse architecturale en plein coeur de la montagne !INFORMATIONS PRATIQUESAlpina DolomitesCompatsch, 62/3, 39040 Alpe di Siusi BZ, Italie Informations et réservations par mail Découvrez l’hôtel iciChalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
ARCHITECTURE BALNÉAIREA l’heure où une urbanisation concertée des sites sensibles reste, sur Le territoire varois, plus que jamais d’actualité.L’avènement d’un tourisme à grande échelle va de pair avec la sortie de terre de nombreuses constructions balnéaires. Prisé, le littoral méditerranéen a été considérablement impacté par cette mutation sociale. Entre utopie et fonctionnalité, les programmes alors imaginés incarnent une pensée en mouvement et une volonté de concilier architecture, accueil du plus grand nombre et préservation environnementale. Décryptage avec Pascale Bartoli, co-fondatrice de l’agence Architecture 54 à Marseille et auteur d’un ouvrage sur la question*. Un contexte sociétal Avec les années 50 sonne l’apparition de nouveaux modes de vie. Les avancées sociales de l’aprèsguerre et notamment les congés payés imposent un tourisme désormais accessible à tous. A la fois résultat et catalyseur des mutations qui bouleversent la société des Trente Glorieuses, il favorise le progrès social et une aspiration à la liberté individuelle hors du temps de travail. En pratique, l’accroissement des revenus génère un nouvel attrait pour les vacances qui se porte tout naturellement sur les stations balnéaires et les littoraux. Sous le doux nom d’héliotropisme, encouragées par une culture qui valorise coquillages et crustacés, des foules entières se précipitent sur la côte, désireuses de goûter aux plaisirs de la plage. Conscients des enjeux économiques du tourisme, les pouvoirs publics instaurent une politique incitative à ce grand déploiement qui s’oriente majoritairement vers 3 territoires : le Languedoc-Roussillon, les Alpes Maritimes et le Var qui, chacun développe en fonction de son histoire, de son attractivité et de ses atouts, des modèles propres. Trois modèles Sur le littoral languedocien, les mutations accompagnées en 1963 par la mission interministérielle Racine reconnaissent le principe de six unités touristiques sur 180 km de littoral. Saint-Cyprien, Leucate – Le Barcarès, Gruissan, le Cap d’Agde, la Grande Motte et Port Camargue, séparés par de vastes zones naturelles, voient le jour. Avec un objectif de construire, en 20 ans, les infrastructures ainsi que 500 lits touristiques nécessaires au développement d’une économie qui fait défaut à cette partie du pays. Près d’un million de vacanciers sont attendus dans ce qui sera surnommée la Floride ou la Californie française et résonne désormais comme l’emblème des sites de tourisme populaire. Autre ambiance, l’aménagement des plages des Alpes Maritimes, fréquentées par les touristes issus des hautes sociétés européennes depuis le début du XIXème, repose sur un autre modèle. Les stations climatiques fixées à proximité de zones déjà urbanisées s’avèrent très codifiées entre la promenade, le casino, les palaces et les villas qui se dispersent sur les pentes escarpées du littoral. Les palaces, justement, peinent à retrouver leur clientèle et s’essaient à la reconversion, notamment en copropriétés. A mi-chemin, le Var joue une carte singulière. Elle se concrétise durant les Trente Glorieuses par un développement sans précèdent de ses équipements touristiques et de loisirs. Une dynamique immobilière qui s’inscrit dans les grands débats doctrinaires de l’époque sur l’habitat, le logement social et le logement pavillonnaire. Avec une vraie spécificité, la prise en compte du paysage et de l’environnement dans les projets. Le Var met ainsi en avant une expérience architecturale innovante en écho avec la modernité critique. Des opérations significatives Les travaux réalisés par Pascale Bartoli « 1955-1975 : Les ensembles résidentiels de vacances sur le littoral varois » révèlent les enjeux à l’oeuvre. Cette vue d’ensemble permet d’appréhender l’originalité et l’exemplarité de la réflexion architecturale, urbaine et sociologique de ces projets. « C’est en constatant la quantité des publications sur les quatre principaux projets de villages de vacances du littoral varois (le Merlier de l’Atelier de Montrouge, le village des Fourches de Lefèvre et Aubert, le Graffionier de l’AUA et Port Grimaud de François Spoerry) que l’intérêt d’un inventaire s’est manifesté. En effet, le retentissement d’une poignée d’opérations permet d’envisager la découverte de nombreux autres projets réalisés ou bien seulement esquissés ». La problématique est posée. Le Var possède une culture agricole, peu d’infrastructures. L’industrie y est inexistante. Le tourisme s’impose comme la seule vraie possibilité d’essor économique. Cette déferlante saisonnière, certes souhaitée, doit cependant composer avec un autre enjeu, la préservation des atouts naturels et notamment de vastes zones côtières naturelles.Les liaisons sont encore difficiles. « Au début des années 1950, le littoral des Maures est dépourvu de voies de communication, les déplacements se font par cabotage. ÀToulon, où la raison militaire supplante toutes les autres, rien n’est fait pour faciliter les échanges avec l’Est ».Un plan avant-gardiste Les premiers jalons sont posés dans les années 1920-1930 avec le Plan Prost (1926), particulièrement novateur pour l’époque. Avec comme objectif, l’embellissement du littoral varois depuis Hyères jusqu’à Saint-Raphaël, il initie des modes d’urbanisation concertés et respectueux du paysage. « C’est ainsi la première tentative de constitution d’un urbanisme de bord de mer propre à ce territoire. Visionnaire, il continue par son actualité et sa modernité, d’influencer l’urbanisme aujourd’hui ». Etape par étape, celle-ci s’organise et prend forme de lotissements isolés, occasionnellement articulés avec un hôtel et ses équipements sportifs et balnéaires. L’Entre-deux-Guerres voit un autre phénomène se produire. De larges domaines situés à l’écart des centres existants sont morcelés et vendus à des vacanciers en quête d’un habitat plus proche de la nature et en rupture radicale avec les formes traditionnelles de leur vie citadine. « L’automobile a incontestablement soutenu cette diffusion de l’urbanisation structurée autour de voieries en corniche d’où l’on apprécie déjà le paysage ». Le département évolue et développe dans la foulée une géographie et une tradition farouche de préservation du paysage. Un tourisme à grande échelle L’arrivée en force des Villages de Vacances accélère la cadence. Créée en 1959, avec la troisième semaine de congés payés autorisée 3 ans plus tôt, l’association VVF, gérée entre autres par la Caisse des Dépôts et Consignations, innove. L’acronyme est révélateur et le concept en phase avec l’état d’esprit de l’époque. Ce mouvement de fonds bouleverse incontestablement le marché du tourisme dit de masse en introduisant le principe d’offre de « séjours tout compris ». La proposition consiste, en effet, en un accueil complet de loisirs et de services et un hébergement en hameaux à des familles dans l’incapacité financière de partir (vraiment) en vacances. La fédération nationale des foyers et clubs de loisirs Léo Lagrange, sous l’impulsion du parti socialiste, coordonne alors la construction d’équipements qui vont se multiplier et déterminer de nouvelles formes architecturales. « La véritable évolution de la commande réside dans l’arrivée des programmes sociaux représentés par l’État et le milieu associatif. Ils vont s’inscrire dans une approche la plus souvent traditionnelle et pragmatique avec une réappropriation des rites des vacances. C’est du point de vue morphologique que se situent les principales innovations et expérimentations de formes architecturales inédites. La relation forte des projets avec les côtes varoises pose les fondements de ce qu’on pourrait appeler « l’architecture paysage » ou « l’architecture orographique ». Trois grandes catégories de programmes combinant différentes formules de logements individuels ou collectifs émergent ; l’échelle de l’unité résidentielle (grands ensembles, hameaux et villages), l’unité de voisinage (urbanisations raisonnées, quartiers) et celle de la petite cité (stations balnéaires intégrées). Citons, quelques exemples significatifs, celui du village des Aludes à La Garde Freinet construit par André Wogensky et Alain Amédéo, au milieu des années 70 marque la montée en puissance d’une idéologie communautaire et solidaire. Elle prévaut d’ailleurs à l’organisation des équipements et des activités. Le principe est simple, il s’agit d’initier aux loisirs quels qu’ils soient, sportifs ou culturels, les classes dites laborieuses pour favoriser les relations sociales. Un parti pris qui implique, par exemple, la prise en charge des tâches ménagères, des repas et la garde des enfants. Le village du Pradet créé en 1962 par André Devin fait, à ce titre, figure de pionnier sur le littoral varois. Institutions et promoteurs de la partie Ce tourisme social est impulsé par les institutions. Mais la promotion privée comprend l’intérêt de se positionner et s’illustre à travers quelques grands noms. On y compte François Leredu installé à Hyères et spécialisé dans les programmes balnéaires de standing tels que le domaine Gaou-Bénat, le golf de Valcros, le domaine Pardigon de Lefèvre et Aubert, le Château Volterra de l’atelier de Montrouge. Marius Cayol, promoteur toulonnais de Simone Berriau plage en est un autre représentant comme l’architecte François Spoerry. On lui doit le concept de station intégrée tel celui de la cité Lacustre de Port Grimaud. Célèbre, cet ensemble architectural unique, inscrit en 2002 au « Patrimoine du XXème siècle », imaginé et construit à partir de 1966, possède la particularité d’être organisé en copropriétés privées qui assument entièrement son entretien et sa préservation. Véritables innovations en matière d’urbanisation à l’échelle du territoire, des lotissements géants se développent désormais sur les côtes. Celui du Rayol Canadel est particulièrement représentatif. Classiquement connecté au réseau ferré, par son échelle et son étalement sur les côtes escarpées du littoral entre le Cap Nègre et Cavalaire, il échappe à toutes possibilités de compositions ordonnancées. La référence à la figure villageoise continue à séduire mais les promoteurs misent de plus en plus sur ces complexes imposants. La création de stations balnéaires intégrées incarne le double enjeu du tourisme : accueillir un large public sans dénaturer les paysages. Des stations entières sortent de terre. Echelonnées entre 200 et 1500 logements, elles restent malgré tout, quantitativement moins importantes que celles du Languedoc-Roussillon. Une mobilisation active pour l’environnement Dans les années 70, le grand public se mobilise sur de nouveaux enjeux comme la protection de la nature et du littoral. Symboles s’il en est, le Conservatoire du même nom verra d’ailleurs le jour en 1975 et la Loi Littoral sera votée 11 ans tard. Le ton est donné, sans retour en arrière possible. Certains projets comme Marina Baie des Anges entre Cagnes sur Mer et Villeneuve Loubet sont pointés du doigt, alors même que leur vertu et leur intérêt sont depuis reconnus, entre autre par la labellisation « Patrimoine du XXème siècle ». La législation a ses limites. L’urbanisation n’est pas stoppée, elle permet la construction en continuité des agglomérations. Et dans un département où le BTP possède un poids incontestable, les dérapages ne sont pas rares…. Ce tour d’horizon ouvre le débat. Le tourisme de masse, par la dimension utopique et expérimentale qu’il véhicule, offre de nouvelles libertés et créativité, donnant naissance à des logements en rupture avec les formes traditionnelles. Avec de nouveaux pré-requis, séduire, certes mais également rationnaliser de façon constructive et morphologique. Sans exclure, donnée essentielle du Var, la notion d’intégration paysagère. Se pose ainsi la question, contradictoire, de l’aménagement des sites naturels et sauvages. Comment ouvrir au plus grand nombre sans dénaturer ? Des outils et des enseignements qui font écho dans le domaine de la prospective territoriale. A l’heure où une urbanisation concertée des sites sensibles reste, sur ce territoire, plus que jamais d’actualité.* Habiter les Vacances Architectures et urbanismes sur le littoral du Var Par Pascale Bartoli Éditions ImbernonINFORMATIONS PRATIQUESCrédits ©2020 Texte Fabienne Berthet & Pascale Bartoli – Photos Pascale Bartoli Article issu de la Revue n°l selon ARCHIKLES ARCS FÊTE SES 50 ANS !Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dans le relief pour prioriser les paysages.Il y a tout juste 50 ans, en 1968, Charlotte Perriand s’associait à deux personnalités exceptionnelles : Roger Godino et Robert Blanc, respectivement entrepreneur natif de Chambéry et guide de haute montagne. Ensemble, ils se lancèrent dans le projet osé de concevoir ex-nihilo une nouvelle station de sports d’hiver au dessus du village de Bourg-Saint-Maurice et face au Mont Blanc.Référence mondiale dans l’habitat de loisirs et notamment inspirée par le Mouvement Moderne de Le Corbusier, Charlotte Perriand a pris le parti d’offrir la modernité et le design à tous, rendant très accessible son architecture par sa conception. Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dansle relief pour prioriser les paysages.Aujourd’hui, l’architecture s’adapte totalement à la pente existante, faisant des Arcs une station mondialement connue et reconnue par de nombreux architectes et urbanistes. Cet hiver – et ce jusqu’en 2019 – sera donc célébré et ponctué par de nombreux événements le 50e anniversaire de la station des Arcs.On en profite pour découvrir le documentaire « Les Arcs, la part du rêve » de Clément Taillefer sur le travail de son père Bernard Taillefer, grand architecte des Arcs.ON AIMEL’architecture respectueuse et adaptée à l’environnement existantINFORMATIONS PRATIQUESStation de ski les ArcsSite web« CABANES » PAR TASCHENCes superbes refuges minimalistes constituent une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement.Rêve d’enfant, plaisir régressif, la cabane dans les bois fascine également la crème des architectes, et prend une toute autre allure que celle de nos souvenirs quand ceux-ci s’attellent à l’exercice. Comme une suite logique aux publications Tree Houses ou Nomades Homes de Taschen, le nouveau livre Cabanes de Philip Jodidio, publié chez le célèbre éditeur, compile des pépites architecturales respecteuses de l’environnement, aux quatre coins du globe.Outre l’exemplarité de leur faible impact écologique, ces superbes refuges minimalistes constituent également une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement, en rejetant toute forme d’excès, en limitant l’envahissement spatial au minimum vital, ou en répondant à son cadre typiquement rustique.« Depuis qu’Henry David Thoreau a décrit, dans Walden, ou La vie dans les bois (1854), ses deux années, deux mois et deux jours passés à vivre dans une cabane à Walden Pond, au Massachusetts, l’idée du modeste refuge séduit l’âme moderne. Ces dix dernières années, alors que notre existence matérielle et notre empreinte environnementale ont connu une croissance exponentielle, des architectes du monde entier se sont intéressés de près aux possibilités qu’offrent les demeures minimalistes isolées à faible impact écologique. » TaschenAu fil des pages, le lecteur découvre ainsi, à travers les splendides photographies et brillantes illustrations de Marie-Laure Cruschi, les prouesses d’architectes comme Renzo Piano, Terunobu Fujimori ou encore Tom Kundig.« D’un atelier d’artiste sur la côte du Suffolk en Angleterre, jusqu’aux huttes écologiques de la région des Ghats occidentaux en Inde, cette étude se révèle aussi passionnante par sa dimension internationale que par son éventail d’informations, de clients et de situations »Dépaysement garanti.ON AIMELe retour aux sources revisité pas les grands architectes.INFORMATIONS PRATIQUESCollection TaschenCabanes, Editions Taschen, 50 euros Tree houses, Editions Taschen, 50 euros Nomad homes, Editions Taschen, 50 euros Acheter en ligne.Alpina DolomitesEn totale harmonie avec la nature, le lieu a su s'en inspirer pour son architecture.Envie d’une escapade en amoureux ? ARCHIK a déniché pour vous un superbe hôtel montagnard où architecture et bien-être se répondent, au milieu d’un cadre grandiose : l’Alpina Dominites. Une invitation au voyage dans le plus beau haut plateau d’Europe, en plein cœur des Dolomites italiennes.En totale harmonie avec la nature, le lieu a su s’en inspirer pour son architecture. Avec des édifices en bois, pierres et verre, l’esthétique est parfaite et l’intégration à l’environnement totale. De plus, la construction s’est faite selon des critères de durabilité écologique et de faible consommation d’énergie.Ce cadre incomparable d’une pureté incroyable, tant par son architecture que par son cadre, a un effet profondément régénérant. Ses bienfaits sont perceptibles dès les premiers instants.A l’intérieur, rien n’est à envier à la force tellurique de l’extérieur : accueillants et chaleureux, les salons avec grandes cheminées et jeux de matières offrent une ambiance cosy. Le Mountain Lounge & Bar est un espace raffiné qui invite à la convivialité et la détente.Enfin, un superbe spa aux nobles matériaux naturels prend place dans ce cadre idyllique. ainsi, face à la vue extraordinaire sur le paysage alpin, bénéficiez de traitements et de programmes personnalisés qui vous feront le plus grand des bienfaits.ON AIMEVéritable prouesse architecturale en plein coeur de la montagne !INFORMATIONS PRATIQUESAlpina DolomitesCompatsch, 62/3, 39040 Alpe di Siusi BZ, Italie Informations et réservations par mail Découvrez l’hôtel iciChalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
LES ARCS FÊTE SES 50 ANS !Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dans le relief pour prioriser les paysages.Il y a tout juste 50 ans, en 1968, Charlotte Perriand s’associait à deux personnalités exceptionnelles : Roger Godino et Robert Blanc, respectivement entrepreneur natif de Chambéry et guide de haute montagne. Ensemble, ils se lancèrent dans le projet osé de concevoir ex-nihilo une nouvelle station de sports d’hiver au dessus du village de Bourg-Saint-Maurice et face au Mont Blanc.Référence mondiale dans l’habitat de loisirs et notamment inspirée par le Mouvement Moderne de Le Corbusier, Charlotte Perriand a pris le parti d’offrir la modernité et le design à tous, rendant très accessible son architecture par sa conception. Un des challenges majeurs de ce projet fut d’intégrer le bâti dansle relief pour prioriser les paysages.Aujourd’hui, l’architecture s’adapte totalement à la pente existante, faisant des Arcs une station mondialement connue et reconnue par de nombreux architectes et urbanistes. Cet hiver – et ce jusqu’en 2019 – sera donc célébré et ponctué par de nombreux événements le 50e anniversaire de la station des Arcs.On en profite pour découvrir le documentaire « Les Arcs, la part du rêve » de Clément Taillefer sur le travail de son père Bernard Taillefer, grand architecte des Arcs.ON AIMEL’architecture respectueuse et adaptée à l’environnement existantINFORMATIONS PRATIQUESStation de ski les ArcsSite web« CABANES » PAR TASCHENCes superbes refuges minimalistes constituent une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement.Rêve d’enfant, plaisir régressif, la cabane dans les bois fascine également la crème des architectes, et prend une toute autre allure que celle de nos souvenirs quand ceux-ci s’attellent à l’exercice. Comme une suite logique aux publications Tree Houses ou Nomades Homes de Taschen, le nouveau livre Cabanes de Philip Jodidio, publié chez le célèbre éditeur, compile des pépites architecturales respecteuses de l’environnement, aux quatre coins du globe.Outre l’exemplarité de leur faible impact écologique, ces superbes refuges minimalistes constituent également une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement, en rejetant toute forme d’excès, en limitant l’envahissement spatial au minimum vital, ou en répondant à son cadre typiquement rustique.« Depuis qu’Henry David Thoreau a décrit, dans Walden, ou La vie dans les bois (1854), ses deux années, deux mois et deux jours passés à vivre dans une cabane à Walden Pond, au Massachusetts, l’idée du modeste refuge séduit l’âme moderne. Ces dix dernières années, alors que notre existence matérielle et notre empreinte environnementale ont connu une croissance exponentielle, des architectes du monde entier se sont intéressés de près aux possibilités qu’offrent les demeures minimalistes isolées à faible impact écologique. » TaschenAu fil des pages, le lecteur découvre ainsi, à travers les splendides photographies et brillantes illustrations de Marie-Laure Cruschi, les prouesses d’architectes comme Renzo Piano, Terunobu Fujimori ou encore Tom Kundig.« D’un atelier d’artiste sur la côte du Suffolk en Angleterre, jusqu’aux huttes écologiques de la région des Ghats occidentaux en Inde, cette étude se révèle aussi passionnante par sa dimension internationale que par son éventail d’informations, de clients et de situations »Dépaysement garanti.ON AIMELe retour aux sources revisité pas les grands architectes.INFORMATIONS PRATIQUESCollection TaschenCabanes, Editions Taschen, 50 euros Tree houses, Editions Taschen, 50 euros Nomad homes, Editions Taschen, 50 euros Acheter en ligne.Alpina DolomitesEn totale harmonie avec la nature, le lieu a su s'en inspirer pour son architecture.Envie d’une escapade en amoureux ? ARCHIK a déniché pour vous un superbe hôtel montagnard où architecture et bien-être se répondent, au milieu d’un cadre grandiose : l’Alpina Dominites. Une invitation au voyage dans le plus beau haut plateau d’Europe, en plein cœur des Dolomites italiennes.En totale harmonie avec la nature, le lieu a su s’en inspirer pour son architecture. Avec des édifices en bois, pierres et verre, l’esthétique est parfaite et l’intégration à l’environnement totale. De plus, la construction s’est faite selon des critères de durabilité écologique et de faible consommation d’énergie.Ce cadre incomparable d’une pureté incroyable, tant par son architecture que par son cadre, a un effet profondément régénérant. Ses bienfaits sont perceptibles dès les premiers instants.A l’intérieur, rien n’est à envier à la force tellurique de l’extérieur : accueillants et chaleureux, les salons avec grandes cheminées et jeux de matières offrent une ambiance cosy. Le Mountain Lounge & Bar est un espace raffiné qui invite à la convivialité et la détente.Enfin, un superbe spa aux nobles matériaux naturels prend place dans ce cadre idyllique. ainsi, face à la vue extraordinaire sur le paysage alpin, bénéficiez de traitements et de programmes personnalisés qui vous feront le plus grand des bienfaits.ON AIMEVéritable prouesse architecturale en plein coeur de la montagne !INFORMATIONS PRATIQUESAlpina DolomitesCompatsch, 62/3, 39040 Alpe di Siusi BZ, Italie Informations et réservations par mail Découvrez l’hôtel iciChalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
« CABANES » PAR TASCHENCes superbes refuges minimalistes constituent une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement.Rêve d’enfant, plaisir régressif, la cabane dans les bois fascine également la crème des architectes, et prend une toute autre allure que celle de nos souvenirs quand ceux-ci s’attellent à l’exercice. Comme une suite logique aux publications Tree Houses ou Nomades Homes de Taschen, le nouveau livre Cabanes de Philip Jodidio, publié chez le célèbre éditeur, compile des pépites architecturales respecteuses de l’environnement, aux quatre coins du globe.Outre l’exemplarité de leur faible impact écologique, ces superbes refuges minimalistes constituent également une source d’inspiration pour un mode de vie plus conscient et respectueux de notre environnement, en rejetant toute forme d’excès, en limitant l’envahissement spatial au minimum vital, ou en répondant à son cadre typiquement rustique.« Depuis qu’Henry David Thoreau a décrit, dans Walden, ou La vie dans les bois (1854), ses deux années, deux mois et deux jours passés à vivre dans une cabane à Walden Pond, au Massachusetts, l’idée du modeste refuge séduit l’âme moderne. Ces dix dernières années, alors que notre existence matérielle et notre empreinte environnementale ont connu une croissance exponentielle, des architectes du monde entier se sont intéressés de près aux possibilités qu’offrent les demeures minimalistes isolées à faible impact écologique. » TaschenAu fil des pages, le lecteur découvre ainsi, à travers les splendides photographies et brillantes illustrations de Marie-Laure Cruschi, les prouesses d’architectes comme Renzo Piano, Terunobu Fujimori ou encore Tom Kundig.« D’un atelier d’artiste sur la côte du Suffolk en Angleterre, jusqu’aux huttes écologiques de la région des Ghats occidentaux en Inde, cette étude se révèle aussi passionnante par sa dimension internationale que par son éventail d’informations, de clients et de situations »Dépaysement garanti.ON AIMELe retour aux sources revisité pas les grands architectes.INFORMATIONS PRATIQUESCollection TaschenCabanes, Editions Taschen, 50 euros Tree houses, Editions Taschen, 50 euros Nomad homes, Editions Taschen, 50 euros Acheter en ligne.Alpina DolomitesEn totale harmonie avec la nature, le lieu a su s'en inspirer pour son architecture.Envie d’une escapade en amoureux ? ARCHIK a déniché pour vous un superbe hôtel montagnard où architecture et bien-être se répondent, au milieu d’un cadre grandiose : l’Alpina Dominites. Une invitation au voyage dans le plus beau haut plateau d’Europe, en plein cœur des Dolomites italiennes.En totale harmonie avec la nature, le lieu a su s’en inspirer pour son architecture. Avec des édifices en bois, pierres et verre, l’esthétique est parfaite et l’intégration à l’environnement totale. De plus, la construction s’est faite selon des critères de durabilité écologique et de faible consommation d’énergie.Ce cadre incomparable d’une pureté incroyable, tant par son architecture que par son cadre, a un effet profondément régénérant. Ses bienfaits sont perceptibles dès les premiers instants.A l’intérieur, rien n’est à envier à la force tellurique de l’extérieur : accueillants et chaleureux, les salons avec grandes cheminées et jeux de matières offrent une ambiance cosy. Le Mountain Lounge & Bar est un espace raffiné qui invite à la convivialité et la détente.Enfin, un superbe spa aux nobles matériaux naturels prend place dans ce cadre idyllique. ainsi, face à la vue extraordinaire sur le paysage alpin, bénéficiez de traitements et de programmes personnalisés qui vous feront le plus grand des bienfaits.ON AIMEVéritable prouesse architecturale en plein coeur de la montagne !INFORMATIONS PRATIQUESAlpina DolomitesCompatsch, 62/3, 39040 Alpe di Siusi BZ, Italie Informations et réservations par mail Découvrez l’hôtel iciChalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
Alpina DolomitesEn totale harmonie avec la nature, le lieu a su s'en inspirer pour son architecture.Envie d’une escapade en amoureux ? ARCHIK a déniché pour vous un superbe hôtel montagnard où architecture et bien-être se répondent, au milieu d’un cadre grandiose : l’Alpina Dominites. Une invitation au voyage dans le plus beau haut plateau d’Europe, en plein cœur des Dolomites italiennes.En totale harmonie avec la nature, le lieu a su s’en inspirer pour son architecture. Avec des édifices en bois, pierres et verre, l’esthétique est parfaite et l’intégration à l’environnement totale. De plus, la construction s’est faite selon des critères de durabilité écologique et de faible consommation d’énergie.Ce cadre incomparable d’une pureté incroyable, tant par son architecture que par son cadre, a un effet profondément régénérant. Ses bienfaits sont perceptibles dès les premiers instants.A l’intérieur, rien n’est à envier à la force tellurique de l’extérieur : accueillants et chaleureux, les salons avec grandes cheminées et jeux de matières offrent une ambiance cosy. Le Mountain Lounge & Bar est un espace raffiné qui invite à la convivialité et la détente.Enfin, un superbe spa aux nobles matériaux naturels prend place dans ce cadre idyllique. ainsi, face à la vue extraordinaire sur le paysage alpin, bénéficiez de traitements et de programmes personnalisés qui vous feront le plus grand des bienfaits.ON AIMEVéritable prouesse architecturale en plein coeur de la montagne !INFORMATIONS PRATIQUESAlpina DolomitesCompatsch, 62/3, 39040 Alpe di Siusi BZ, Italie Informations et réservations par mail Découvrez l’hôtel iciChalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
Chalet La TranshumanceUn chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Des lignes radicales, des matériaux bruts, du mobilier contemporain signé et mis en scène avec subtilité, des atmosphères dans lesquelles planent une élégance intemporelle, voici le travail remarquable du designer et architecte d’intérieur Noé Duchaufour-Lawrance avec la complicité des architectes Emilie Mureau et Luc Giros.Entièrement repensé en 2011, cet ancien refuge de 530 m2 fait de bois et de pierre est loin du mode de construction géométrique du chalet traditionnel. Jonglant entre matériaux naturels et volumes organiques, des reliefs jaillissent du sol comme des petites montagnes fonctionnelles. Ce chalet est un véritable paysage domestique avec les montagnes des Trois-Vallées à perte de vue. Un vrai chef d’œuvre fait de courbes qui dévoilent une approche singulière de l’architecture mise à nu, où la lumière de la neige se diffuse sur les matériaux comme un voile doux et chaleureux.Au détour de chaque porte de belles surprises apparaissent… Un chalet où l’art et l’architecture se mêlent à la perfection !Noé DuChaufour LawrenceNoé Duchaufour-Lawrance multiplie les projets et les récompenses.Après des études dans les écoles nationales supérieures des arts décoratifs et des arts appliqués, il commence sa carrière de designer en 2000 et connait dès 2003 le succès en obtenant le prix « Best Design » pour son aménagement du restaurant Sketch à Londres.Noé Duchaufour-Lawrance a une approche singulière du design. Il pense et conçoit des objets d’exceptions exposés à la galerie Pierre Berger à Bruxelles, galerie BSL à Paris et plus récemment à l’exposition AD Collection.Il collabore aussi avec l’atelier Neal Feay aux Etats-Unis et collabore avec deux anciennes manufactures royales françaises : le Mobilier National et la Cité de la Céramique de Sèvres.ON AIMELa maîtrise des matériaux pour un résultat chaleureux et moderne : une réelle œuvre d’art !INFORMATIONS PRATIQUESChalet de la TranshumanceSaint Martin de BellevilleDécouvrez ce chalet ici.Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
Villa ChanelLa Maison Chanel vient d'acquérir cette demeure ayant appartenu autrefois à Gabrielle Chanel.C’est en fin d’année dernière que la Villa « La Pausa », de son vrai nom, a refait parler d’elle, la Maison Chanel rachetant cette demeure qui avait appartenu à Gabrielle Chanel.Située sur les hauteurs de Roquebrune Cap Martin, elle fut édifiée en 1928 par Coco sur d’anciens terrains plantés d’orangers et d’oliviers appartenant à la famille Grimaldi.Son nom fait référence à une légende racontant que Marie Madeleine aura fait une « Pause » dans les environs lors de son voyage vers Jérusalem après la crucifixion de Jésus.Signée de l’architecte Robert Streitz – membre de la résistance pendant l’occupation, il enverra des messages secrets depuis les caves de la villa – selon les codes de la villa Méditerranéenne, c’est Mademoiselle Chanel qui orchestrera la construction. Elle prendra chaque mois le luxueux Train Bleu depuis Paris pour inspecter l’avancée des travaux, ou se fera renseigner par un commis montant à Paris. Pour les intérieurs, Mademoiselle Chanel se fera assister de Stéphane Boudin, président alors de la Maison Jansen. Elle engloutira des sommes folles dans ce projet, certainement aidée des finances de son fiancé de l’époque, le Duc de Westminster.La maison, dont on note que cinq fenêtres surplombent l’entrée principale, se compose de sept chambres, trois salons, une salle à manger, deux cuisines, d’un cloître aux arches vitrées et d’un jardin planté d’orangers, d’oliviers et d’iris et de jasmin. Les lignes pures et presque sévères sont été voulues par Mademoiselle comme un écho à l’Abbaye cistercienne d’Aubazine, là où son père la fit élever, au fin fond de la campagne corrézienne. Deux villas plus petites permettent d’accueillir quelques amis, dont les plus habituels seront Igor Stravinsky, Pablo Picasso, Salvador Dalí ou encore Luchino Visconti.Elle ne s’en séparera qu’en 1953, et sera rachetée par l’éditeur hongrois Emery Reves. Winston Churchill y passera alors de nombreux moments (plus de 50 semaines au total) et y écrira une partie de son livre « History of the English Speaking Peoples ».Mise en vente en 2012, de nombreux problèmes juridiques repoussèrent la commercialisation qui n’intervint qu’en 2013 avec la volonté de l’ambassadeur de France de trouver une solution pour que cette part d’héritage français renoue avec sa patrie.ON AIMELa volonté de mise en valeur de ce patrimoine.INFORMATIONS PRATIQUESVilla ChanelAvenue de la Torraca 06190 Roquebrune-Cap-MartinBientôt ouverte au public ? L’annonce faite aux journalistes précise juste qu’après une rénovation qui s’attachera à lui redonner son esprit d’origine, La Pausa va reprendre vie pour faire rayonner la culture et les valeurs de Chanel.Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
Villa LaliqueUn véritable hommage au travail des artisans locaux et à l’héritage de René Lalique.La Villa René Lalique rend hommage au travail exceptionnel des artisans locaux et à l’héritage presque centenaire légué par l’artiste visionnaire qu’était René Lalique, et se veut être une vitrine de l’art de vivre et du savoir-faire selon Lalique.C’est à l’initiative de Silvio Denz, Président Directeur Général de Lalique depuis 2008, que la Villa construite par René Lalique en 1920 connaît un nouveau destin et accueille aujourd’hui un hôtel ultra raffiné et un restaurant gastronomique.Cette Villa, chargée d’histoire, fut habitée par le créateur et sa famille lors de leurs séjours en Alsace, la manufacture Lalique, crée en 1921 n’étant qu’à quelques kilomètres de là.La réhabilitation de la maison a été confiée à Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, architectes d’intérieur et auteurs de la collection de meubles et accessoires de décoration « Lalique Maison » (créée en 2011), inspirée de motifs originaux de René Lalique et du style Art Déco.Afin de garder l’authenticité de la maison, les extérieurs ont été restaurés à l’identique. A l’intérieur, les designers ont imaginé six suites évoquant le génie de René Lalique. Toutes différentes, elles portent le nom d’une création emblématique, faisant référence à une décennie dans la vie du maître verrier, à l’exception de la suite « Zeila » qui doit son nom à la célèbre panthère de Marie-Claude Lalique créée en 1989.La conception du restaurant et de la cave ont été confiés à Mario Botta, architecte suisse de renommée internationale. Installé et qui prône une architecture aux considérations éthiques et a à cœur qu’un bâtiment s’intègre parfaitement dans son environnement, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue environnemental. C’est avec cet objectif qu’il a pensé le restaurant de la Villa René Lalique, ses colonnes de grès des Vosges, ses grandes baies vitrées ouvertes sur la nature, son toit végétalisé…Lalique s’inscrit comme une Maison de luxe et d’art de vivre résolument intemporelle.René Lalique fut d’abord l’inventeur du bijou moderne avant de passer maître dans la verrerie.A l’origine de cette Maison intemporelle, un homme, artiste visionnaire, René-Jules Lalique. Né en 1860 à Ay, un petit village de la Marne, il s’intéresse dès son plus jeune âge au design et à l’art. Son credo : « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe… »En 1890, René Lalique est reconnu comme l’un des concepteurs de bijoux les plus représentatifs de l’Art Nouveau français. Avant-gardiste, ses créations originales et imaginatives, réalisées grâce aux techniques les plus élaborées, plaisent à une élite intellectuelle et artistique, éloignée des conventions.L’Exposition Universelle de 1900 signe l’apogée de sa carrière de bijoutier. C’est à ce moment qu’il décide de se lancer dans l’industrie du verre. René Lalique, déjà maître joaillier de l’Art Nouveau, devient dès 1920, le maître verrier de l’Art Déco.En 1945, à la disparition de René Lalique, Marc, son fils, reprend les rênes de l’entreprise. Il abandonne définitivement le verre au profit du cristal. Sous son impulsion, la cristallerie Lalique prend rapidement sa place parmi les grandes cristalleries françaises et étrangères.ON AIMEL’histoire du lieu ainsi que le mélange d’authenticité et de modernité.INFORMATIONS PRATIQUESVilla Lalique18 Rue Bellevue 67290 Wingen-sur-ModerSite InternetTout sur la villa ici.Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
Architecture des neigesUne architecture à la fois contemporaine et minimaliste, juste au pied des montagnes allemandes...Situé directement sur les pistes de la station autrichienne Saalbach-Hinterglemm, ce superbe hôtel à l’architecture contemporaine minimaliste adossée à une maison blanche traditionnelle, est encadré de montagnes séculaires.Josef et Martina Kröll ont transformé la ferme familiale du 14ème siècle en une retraite moderne qui respire chaleur, confort et authenticité. Bois non traité, pierre naturelle et cuir tanné répondent à des matériaux plus contemporains. Véritable sanctuaire de lumière, ce refuge alpin met en scène la nature par ses immenses baies vitrées.En cuisine, les chefs combinent la cuisine traditionnelle autrichienne à une cuisine plus expérimentale.L’hôtel est composé de 17 chambres de maître et de 7 suites exclusives sur jardin. Du mobilier sur mesure réalisé par des designers autrichiens exclusivement pour Wiesergut orne les appartements privés de l’hôtel, tels les superbes lustres en verre soufflés à la main.Un lieu authentique à découvrir, où les valeurs sont encore profondes.ON AIMEL’alliance entre architecture minimaliste et authenticité.INFORMATIONS PRATIQUESWiesergutWiesern, 48 Hinterglemm 5754, Austria Réservation sur Designhotels.À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents
À LA DÉCOUVERTE DE L’ARCTIQUEPourquoi ne pas profiter des fêtes de fin d'année pour aller découvrir d'une manière exceptionnelle le pays du Père Noël ?Kakslauttanen est un hôtel familial situé en Laponie finlandaise, à 250 kilomètres au nord du cercle polaire, sur la route du Capnord. La construction des nombreux hébergements de l’hôtel, répondant à tous les goûts, a été guidée par l’amour de la nature lapone.Vous aimez les igloos mais pas la glace ? Depuis les igloos de verre, vous pourrez admirer les aurores boréales, le ciel étoilé, le tout dans une chaleureuse température ambiante.Les igloos de neige marquent une expérience inoubliable, emmitouflés dans des peaux de bête. On y profite de l’ambiance sereine de l’igloo gelé qui isole du moindre bruit extérieur. Si la température extérieure peut atteindre les -40°C, la température à l’intérieur reste constante entre -3°C et -6 °C.Enfin, les huttes de terre sont utilisées comme habitation depuis des siècle en Finlande. Leur toit en tourbe les confond dans le paysage, comme si les trolls de la forêt les avaient construites.Et pour les plus traditionnels, les chalets en rondin vous hébergeront au coin du feu. Bâtis en pins de Kelo, d’impressionnants arbres tombés puis séchés, ils sont typiques de la Finlande.ON AIMELe confort des igloos de verre, et la possibilité de tester les vrais, pendant le même séjour !INFORMATIONS PRATIQUESKakslauttanen – Artic ResortOuvert toute l’année. Vols via FINNAIR avec escale à Paris. Site de l’hôtelNavigation des articlesArticles plus récents