LA STATION ALEXANDRE | REGIS & EIFFEL

Abandonnée à partir des années 1930, la station Alexandre reste en marge de la vie marseillaise, puis tombe dans les mains de l’investisseuse Sylvie Caulet qui décide de lui donner une nouvelle vie avec l’architecte marseillais Éric Castaldi.

Au début du XXème siècle, Victor Régis, négociant et armateur marseillais, entreprend de construire un ensemble industriel : la Station Alexandre.
Située dans un quartier dédié à l’activité portuaire et industrielle, cet édifice trouve sa place au milieu de multiples savonneries, silos à grains, minoteries, manufactures de tabac et bien d’autres encore. Gare de triage d’une huilerie, la station était autrefois reliée au quartier de la Joliette par une ligne ferroviaire privée, faisant ainsi transiter les chargements d’arachide et de copra débarqués sur le port.

Abandonnée à partir des années 30, la station reste en marge de la vie marseillaise, puis tombe entre les mains de l’investisseuse Sylvie Caulet qui, sous le charme de celle-ci, décide de lui donner une nouvelle vie. Ainsi sauvée de la démolition, la Station Alexandre est réhabilitée en 2004 par l’architecte marseillais Éric Castaldi.
Dans le respect de son exceptionnelle architecture et de son histoire, la reconstruction ambitieuse de ce bâtiment accueille aujourd’hui un centre d’affaires, des commerces et des restaurants.

Ce lieu admirable, situé dans le quartier du Canet, est marqué par sa structure métallique édifiée par Gustave Eiffel. Son style architectural mélange les genres et s’harmonise entre béton, verre et acier. Doté d’une grande richesse décorative, on découvre en son intérieur des colonnes de fonte aux chapiteaux corinthiens et des frises en linteaux décorées de rosaces. À ne pas louper, l’impressionnante verrière de son Atrium.

INFORMATIONS PRATIQUES

31 boulevard Charles Moretti
13014 Marseille

Photographes – ©Éric Castaldi  – ©abcsalles – ©Chris Hartwig

LA CITÉ RADIEUSE | LE CORBUSIER

Édifiée entre 1947 et 1952 par Le Corbusier, La Cité Radieuse située dans le 8ème arrondissement de Marseille concrétise le projet d’un
« village vertical » appelé « Unité d’Habitation ».

Né en 1887, Charles-Édouard Jeanneret plus connu sous le pseudonyme Le Corbusier, est un architecte du mouvement moderne. Au côté notamment de Robert Mallet-Stevens et de Mies Van Der Rohe, il est un artiste complet, opérant également en tant qu’urbaniste et designer. Fondateur de principes tels que le Modulor ou l’Unité d’Habitation, son œuvre comprend 17 sites – dont 10 en France – classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco, tandis que de nombreuses de ses réalisations sont classées Monuments Historiques. Parmi ses œuvres emblématiques, on compte La Cité Radieuse à Marseille.

Édifiée entre 1947 et 1952, La Cité Radieuse située dans le 8ème arrondissement de Marseille concrétise le projet d’un « village vertical » appelé « Unité d’Habitation ». Cette cité-jardin verticale, construite sur pilotis, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2016.
Créative et avant-gardiste, son architecture surprenante telle un paquebot, offre une multitude de jeux de lumière, de perspectives et de couleurs, se présentant comme une œuvre architecturale à part entière. Le style brutaliste met en avant l’utilisation de matériaux sans parement comme le béton brut, permettant un jeu de rythmes décoratifs riches et innovants.

Les éléments architecturaux sont pensés pour répondre à l’environnement du bâtiment : l’élévation sur pilotis libère le terrain et la vue, tandis que le toit terrasse offre un espace de loisir loin du bruit, comme si l’on naviguait au calme, à travers la ville. Le brise-soleil laisse pénétrer le soleil en hiver et protège de la chaleur en été.
La naissance de la « machine à habiter » propose à tous les habitants : de nombreux rangements, une cuisine intégrée, des services tels que l’école, les commerces, le tout pensé selon une ergonomie adaptée au corps humain.
Le Corbusier s’entoure des plus grands pour optimiser l’intérieur des appartements, comme Charlotte Perriand qui contribue au premier prototype de cuisine. Jean Prouvé quant à lui révèle ses talents d’ingénieur et réalise l’extraordinaire escalier des duplex en tôle pliée.

Derrière ce projet fou de 337 appartements appelés aussi « cellules », se cache la forte volonté du Corbusier d’instaurer une nouvelle manière d’Habiter, permettant de vivre ensemble et de libérer les femmes. C’est cette œuvre majeure, en évolution constante au gré de ceux qui y résident, qui a accompagné la naissance d’ARCHIK ainsi que notre philosophie de « l’Art d’habiter ».

 

INFORMATIONS PRATIQUES

280 boulevard Michelet
13008 Marseille

citeradieuse-marseille.com

Photographes – ©Romain Laprade – ©Florian Touzet – ©Centre Pompidou

L’ÉCOLE DES BEAUX-ARTS | RENÉ EGGER

René Egger est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans ses créations marseillaises figure la prestigieuse école des Beaux-Arts, implantée à Luminy, au cœur du Parc des Calanques.

Architecte français, René Egger (1915 – 2016) est connu comme l’un des bâtisseurs de Marseille. Dans la période de la Reconstruction après-guerre, aux côtés de Fernand Pouillon, il fonde d’emblématiques édifices tels que l’hôpital Nord et la faculté de médecine de la Timone. Architecte discret sous l’aile de Gaston Defferre, son trait de crayon n’en a pas moins bouleversé la cité phocéenne. Il a dessiné Marseille telle qu’on la pensait à l’époque, sous un angle fonctionnel et monumental.

Héritier direct des modernistes, Egger fit du béton son matériau de prédilection et signa la plupart de ses ouvrages par des brises-soleil, venant tamiser le chaleureux soleil du Sud.
Aujourd’hui, nombreux de ses bâtiments ponctuent toujours la ville, laissant derrière lui une trace considérable de son œuvre comme la résidence l’Éolienne en 1959, ou les facultés du campus de Saint-Jérôme.

Parmi ses créations marseillaises figure la prestigieuse école des Beaux-Arts (ESADMM), implantée sur le site de Luminy, au cœur du Parc des Calanques. Son bâtiment labéllisé « Architecture Contemporaine Remarquable » en 2007 est une prouesse architecturale, invitant l’extérieur à l’intérieur grâce à ses volumes aérés.
Cet environnement baigné de lumière offre à ses étudiants un cadre de travail des plus inspirants. La nature se mêle à l’architecture grâce aux patios, jardins intérieurs et bassins qui rythment ce lieu, laissant libre expression à la flore méditerranéenne. Reconnaissable par ses murs de béton aux découpes saccadées et ses avancées s’ouvrant sur le ciel, l’architecte construit son œuvre comme une balade à travers laquelle on se laisse porter pour libérer sa créativité.

Un lieu symbolique pour les étudiants des Beaux-Arts, et pour tous les marseillais qui le découvriront lors d’une balade dans le la Parc Régional des Calanques.

INFORMATIONS PRATIQUES

184 avenue de Luminy
13288 Marseille

esadmm.fr

Photos – ©Esadmm

LE SAINT-GEORGES | CLAUDE GROS

L’architecte Claude Gros dessine une construction composée de deux blocs distincts et perpendiculaires : le Saint-Georges. Ce complexe familial aux airs corbuséens verra le jour en 1962.

L’architecte marseillais Claude Gros (1925-2016) est un élève brillant au sein de l’atelier Castel-Hardy, et fait partie de la génération des architectes formés dans l’immédiateté de l’après-guerre.
Auteur d’importants programmes de logements à  l’architecture rationnelle, où les structures s’expriment par des tracés rigoureux. Sa sensibilité aux lieux de vies partagés lui permet de s’emparer des programmes d’Unité d’Habitation, tout en partageant la volonté de Le Corbusier à la même époque, de créer un art de vivre communautaire.

Il met en avant la nécessité de la préfabrication, et marque le paysage marseillais avec de nombreux bâtiments, comme le Parc Kalliste (15ème) en 1958, La Granière (15ème) en 1961, Castel Roc (10ème) en 1973, La Benausse (14ème) où il réalise des panneaux architectoniques préfabriqués en trois dimensions, ou encore Le Marceau (3ème) en 1964 qui reçoit le label du Patrimoine du XXème siècle en 2006.

À la fin des années 50, l’agence de construction de logements la Savoisienne entreprend de construire un ensemble immobilier sur un terrain en triangle situé dans le quartier de Saint-Lambert.
L’architecte Claude Gros dessine une construction composée de deux blocs distincts et perpendiculaires, d’une hauteur de 9 étages pour l’un, et 19 pour l’autre. Le complexe familial aux airs corbuséens verra le jour en 1962. Le Saint-Georges compte en ses murs : une église existante avant le projet, une école dont la cour de récréation se trouve au deuxième étage, une salle de congrès de 700 places, une galerie commerçante, l’hôtel le Royal Saint-Georges, un restaurant panoramique, tout en ajoutant à cela 222 logements,traversants pour la plupart.

À l’exception du restaurant, l’ensemble du programme est logé dans une nappe basse qui joue le rôle de socle aux logements, tout en s’ouvrant sur l’espace public par une façade très ouvragée et variée. La structure est constituée de poteaux et d’allèges qui rythment la paroi, laissant libres les variations de division et les superpositions de fonctions différentes. L’église, dont le cloché perce le ciel, est sertit d’une verrière signée par le maître verrier Max Ingrand. Le restaurant panoramique est aujourd’hui remplacé par des bureaux dont la vue en fait un point exceptionnel d’observation de la ville.

Avec ses 66 mètres de hauteur, le Saint-Georges devient alors l’un des immeubles les plus hauts de la ville, dont les façades tramées resteront un des traits caractéristiques de l’architecture de Claude Gros.

INFORMATIONS PRATIQUES

97 avenue de la Corse
13007 Marseille

Photographes – ©David Coquille – ©Vieux Marseille – ©Jaqueline Poggi

 LA STATION SERVICE | JEAN PROUVÉ

À Marseille, Jean Prouvé trouve aujourd’hui sa place au cœur des calanques, au sein de la Friche de l’Escalette et sur les bords du chemin de Sainte-Marthe.

Appelé le « constructeur », Jean Prouvé (1901 – 1984) est un ouvrier métallurgiste français, architecte et designer autodidacte affirmé du XXème siècle. Il devient un symbole du design des années 50 au même titre que Le Corbusier et Charlotte Perriand. Guidé par la philosophie d’allier l’art à l’industrie, il voue 60 ans de sa carrière à la création et devient l’un des pionniers de la production innovante. Développant la « pensée constructive », ce prodigieux inventeur apporte au design des méthodes de fabrication industrielles, permettant au mobilier d’être aisément assemblé et démonté sans pour autant perdre en qualité esthétique.

Mais plus inédit encore, dans le 14ème arrondissement, au 23 chemin de Sainte-Marthe, demeure aujourd’hui encore la station-service imaginée par Prouvé à la fin des années 60, fruit d’une commande du pétrolier Total afin de se démarquer de ses concurrents et créer une véritable image de marque.

Sous l’image moderne et fonctionnelle d’une architecture industrialisée, Prouvé conçoit un bâtiment décagonal de deux étages, à l’auvent circulaire servant à protéger les pompes à essence. Construite en temps records grâce aux principes d’assemblage de Prouvé, sa structure rayonnante en tôle galvanisée repose sur un fût central et sur des poteaux périphériques, finissant son assemblage par des panneaux de polyester et de verre.

Un bijou architectural à l’abri des regards, encore peu connu dans l’horizon marseillais.

À Marseille, Jean Prouvé trouve aujourd’hui sa place au cœur des calanques, grâce au galeriste, et propriétaire de la Friche de l’Escalette, Eric Touchaleaume. Ce passionné spécialiste du travail de Prouvé, expose à ciel ouvert dans les vestiges d’une ancienne usine de plomb, les iconiques pavillons mobiles de l’architecte. Le pavillon de Lorraine et le bungalow du Cameroun, petites maisons boisées à l’architecture légère et à la structure d’acier, servent aujourd’hui d’atelier d’artiste, joliment habillé de mobilier signé Charlotte Perriand et Jean Prouvé.

INFORMATIONS PRATIQUES

Station service
23 chemin de Sainte-Marthe
13014 Marseille

Friche de l’Escalette
route des impasses de l’Escalette
13008 Marseille

friche-escalette.com

Photographes – ©C Baraja – ©Damien Boeuf – ©Villa Cavrois

LES ESPACES D’ABRAXAS | RICARDO BOFILL

Cet édifice à la fois passionnant et déroutant, conçut entre 1978 et 1983, accueille plus de 600 logements et une superbe vue du 17ème étage sur la Tour Eiffel.

Fils d’architecte, Ricardo Bofill est né en 1939 à Barcelone. Il étudie l’architecture à Barcelone puis à Genève et adhère rapidement au courant post-moderne. En 1963, il s’entoure d’un groupe d’architectes, ingénieurs, sociologues et philosophes, et crée le Ricardo Bofill Taller de Arquitectura. Ensemble, ils proposent des espaces qui défient les normes culturelles, sociales et architecturales de l’époque, concevant une méthodologie pointue mais organique basée sur la formation géométrique des éléments dans l’espace.

Le siège n’est autre que « La Fàbrica », une ancienne cimenterie Barcelonaise à l’architecture emblématique. Rebel et utopique, il œuvre contre « une architecture de masse », sans identité, et pense de nouveaux quartiers urbains, notamment en France avec des logements sociaux à l’architecture folle entre Renaissance et Antiquité, tels que les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand.

À contre-courant, il œuvre sur ce projet appelé aussi Le Palacio. Cet édifice à la fois passionnant et déroutant, conçut entre 1978 et 1983, accueille plus de 600 logements et une superbe vue du 17ème étage sur la Tour Eiffel.
Cet ensemble à l’atmosphère futuriste se compose de 3 bâtiments colossaux : le Palacio, le Théâtre et l’Arc qui se parent de formes géométriques et de teintes rosâtres, contrastant avec les façades modernistes en structure béton. Il imprègne la ville de son empreinte dans un style spectaculaire marqué par la théâtralité et la démesure.

Une promenade dans ce complexe est une expérience unique et surréaliste, éveillant tous nos sens.

INFORMATIONS PRATIQUES

6 place des Fédérés
93160 Noisy-le-Grand

ricardobofill.com

Photographes – © Jacques Pavlovsky – © Grégori Civera

LA SAGA : MÉLISSA NOUS FAIT DÉCOUVRIR…

Quand Mélissa nous fait découvrir… Vaste Horizon.
Profitons de l’été pour nous évader et faire le tour des architectures les plus remarquables qui font rêver l’équipe ARCHIK !

Avant de rejoindre l’équipe ARCHIK, Mélissa a déjà vécu de nombreuses vies. Entre des études de commerce à Lyon, un passage par une agence de communication et de publicité dans le secteur du luxe à Paris et une expérience chez Christie’s à Londres, elle a aussi créé une marque d’objets de décoration… Un parcours impressionnant pour cette jeune femme, désormais marseillaise sensible à l’esthétisme, passionnée d’art, d’architecture et de design qui trouve naturellement sa place au sein de l’équipe d’ARCHIK en tant que directrice de marque.

Pour cette saga, Mélissa nous invite à passer une nuit dans une galerie.

Architecture du XVIIIeme siècle ayant conserver les vestiges du XIII Faisant le charme du lieu , vaste horizon est une maison d’hôtes galerie discrète et intimiste. « Une adresse que l’on se passe sous le manteau, où que l’on garde jalousement ». Composée de 4 chambres dont un appartement avec terrasse privée. Chacune se pare de son propre style avec un décor à emporter signé par des artistes et designer soigneusement sélectionnés.

Vous serez réveillé par le parfum des madeleines sortant du four faites par Anne notre hôte qui vous fera découvrir ces talents de cuisinière dans la cours ombragée et secrète. Un délice pour les yeux et les papilles. En fin de journée après une escapade dans la belle ville d’Arles, retrouvez une ambiance feutrée dans le salon bar qui s’habille de bois : une ode à Hemingway. Il y fait bon de déguster du vin en écoutant la musique provenant du tourne-disque lové dans l’un des fauteuils chinés en velours par @julie_barreau.

Anne et David vous reçoivent avec convivialité et générosité dans une atmosphère élégante et singulière rythmée par une sélection d’ œuvres et de pièce de mobilier toujours plus pointue.

SAVE THE DATE
Axel CHAY designer ayant œuvré pour la Maison ARCHIK s’approprie la suite terrasse à découvrir avec l’exposition dans la cour de Marion MAILLANDER dès le 26 septembre.

ON AIME

Le regard avisé d’Anne et la proximité dans l’intimité d’œuvres d’art.

Ma dernière acquisition l’une des splendides lampes de Kalou DUBUS

INFORMATIONS PRATIQUES

Vaste Horizon
11 rue Bibion
13200 ARLES

Site web
Crédit photo – © Jean Marquès

LA SAGA : SABRINA NOUS FAIT DÉCOUVRIR…

Quand Sabrina nous fait découvrir… le Monte-Carlo Beach.
Profitons de l’été pour nous évader et faire le tour des architectures les plus remarquables qui font rêver l’équipe ARCHIK !

Sabrina fait ses armes dans le secteur des médias à Paris et manie l’art de la communication. En 2007, elle fait le choix d’un changement de décor : Monaco et l’hôtellerie de luxe lui tendent les bras. Elle entre alors au département Marketing et Communication de la Société des Bains de Mer, où elle découvre véritablement l’esthétisme de l’architecture. Son déclic ? Une collaboration avec India Mahdavi sur le Monte-Carlo Beach. À travers la communication, elle développe son goût pour le beau et s’immerge dans un esthétisme global, qui la suivra pendant longtemps… et jusqu’à Paris, puisqu’elle rejoint cette année l’aventure ARCHIK en tant que Directrice d’Agence.

Pour cette saga, Sabrina revient à ses premiers amours et nous propose donc de découvrir ensemble l’architecture du Monte-Carlo Beach.

Cet hôtel 5 étoiles symbolise la « révolution culturelle » des années 20, d’une clientèle qui ne fuit plus le soleil. On entreprend l’aménagement d’une plage, une piscine olympique ainsi que d’un hôtel « pieds dans l’eau ». Son lancement est confié à Elsa Maxwell, dont la culture importée des États-Unis est en vogue. Célèbre chroniqueuse, écrivain et organisatrice de soirées mondaine, Elsa Maxwell est PR avant l’heure. Le Monte-Carlo Beach devient ainsi le nouveau rendez-vous de l’élite artistique, musicale et culturelle. En 1929, l’œuvre est achevée par Roger Séassal, conçu à la manière des villas californiennes dans un style Art Déco très pur. La géométrie incurvée du Monte-Carlo Beach épouse le littoral et le place à l’ombre de la pinède. La sobriété de la façade en fait un lieu de charme intimiste au luxe discret et élégant, qui a de suite séduit Sabrina.

Pour son 80ème anniversaire en 2009, le Monte-Carlo Beach fait peau neuve et confie sa décoration à India Mahdavi, qui réinterprète l’hôtel comme une « ode à la Méditerranée ». De plus, la pinède s’invite sur la plage et un nouvel environnement végétal, imaginé et conçu par Jean Mus, berce désormais l’hôte dans sa promenade balnéaire. Quoi de mieux pour un été indien ?

ON AIME

La dolce vita tournée design

INFORMATIONS PRATIQUES

Le Monte Carlo Beach

Site web
Crédit photo – © Christophe Bouthé

LA SAGA : VANESSA NOUS FAIT DÉCOUVRIR…

Quand Vanessa nous fait découvrir… le Centre Pompidou.
Profitons de l’été pour nous évader et faire le tour des architectures les plus remarquables qui font rêver l’équipe ARCHIK !

Négociatrice au sein de la Maison ARCHIK de Toulouse, Vanessa aime arpenter la ville rose à la recherche du bien rare, se projeter dans l’espace, échanger ses impressions avec ses clients et écouter les leurs. Ce qu’elle préfère à Toulouse ? La vie des places animées de jour comme de nuit, comme celle de la Trinité ou Salengro. Pour cette saga, Vanessa nous emmène alors tout naturellement dans un lieu urbain et plein de vie… et plus précisément à Paris !

En plein cœur du 4e arrondissement, un monument se dresse. Intriguant, hors-norme, unique. Le Centre Pompidou, centre national d’art et de culture, a été initialement pensé par le président Georges Pompidou. Un concours d’architecture a alors rapidement été lancé en 1971, réunissant 681 candidats, et dont le jury était présidé par Jean Prouvé. Deux architectes, Renzo Piano et Richard Rogers, alors inconnus, le remportèrent. S’ils ont tous deux poursuivis leurs carrières respectives après ce grand projet, ce dernier leur a permis d’affiner leur type d’architecture : Richard Rogers est resté fidèle à l’esprit high-tech du Centre Pompidou alors que Renzo Piano a beaucoup plus œuvré à l’intégration de l’architecture dans son environnement.

Vanessa est encore aujourd’hui séduite par son architecture. Le verre lui donne une dimension encore plus spectaculaire depuis l’intérieur, lui offrant des vues sur les toits de Paris. L’innovation dans l’architecture du Centre Pompidou ? Ce qui est habituellement caché, est mis à nu. Le bâtiment en lui-même devient alors la première véritable œuvre que l’on visite à Beaubourg. Alors, partants, pour des vacances culturelles ?

ON AIME

L’aspect novateur à l’époque

INFORMATIONS PRATIQUES

Le Centre Pompidou

Site web
Crédit photo – © Juliette Jourdan & Centre Pompidou

LA SAGA : CARI NOUS FAIT DÉCOUVRIR…

Quand Cari nous fait découvrir… la Sheats Goldstein Residence.
Profitons de l’été pour nous évader et faire le tour des architectures les plus remarquables qui font rêver l’équipe ARCHIK !

Cari est une femme aux nombreuses influences. Portoricaine de New-York, elle crée son atelier à Brooklyn dès la fin de ses études artistiques et commence à exposer ses travaux. À Marseille depuis 15 ans, elle rejoint ARCHIK l’an dernier et découvre la perméabilité entre l’architecture, le design, et l’immobilier. Incollable sur l’architecture de Rem Koolhaas ou sur l’art conceptuel de Lygia Clark, Cari est sensible aux œuvres utopiques et contemporaines.

Rien d’étonnant qu’elle nous propose aujourd’hui de découvrir ensemble l’œuvre tout à fait avant-gardiste de John Lautner : la Sheats Goldstein Residence.

Ayant vu le jour entre 1961 et 1963, cette maison a été conçue pour Paul et Helen Sheats, respectivement médecin et artiste, et fans de la première heure de l’architecture de John Lautner.

Si la Sheats Goldstein Residence est l’une de ses réalisations les plus populaires, ce sont ses nombreuses perspectives qui interpellent Cari. Son toit triangulaire et ses plafonds en béton moulé en font presque une résidence futuriste, quand son lien très étroit avec son environnement nous rappelle l’approche « tropicaliste » d’Oscar Niemeyer.  Connu pour sa radicalité et son audace, John Lautner utilise un bon nombre de ses matériaux de prédilection dans la construction de cette maison : le béton, le bois, l’acier ou encore le verre. Cari la voit alors comme « une chorégraphie de sensation des d’évènements : entre la légèreté et l’ancré, la transparence et l’opacité, la nature et l’artificiel. »

ON AIME

La radicalité de l’architecture

INFORMATIONS PRATIQUES

La Sheats Goldstein Residence

Crédits photos – © Gaelle Le Boulicaut & Tom Ferguson Photography

LA SAGA : MARIE NOUS FAIT DÉCOUVRIR…

Quand Marie nous fait découvrir… les Thermes de Vals.
Profitons de l’été pour nous évader et faire le tour des architectures les plus remarquables qui font rêver l’équipe ARCHIK !

Si Marie aime l’architecture par définition, c’est dans le cinéma qu’elle a fait ses premières armes comme monteuse, à Paris puis à Marseille. L’achat puis plusieurs restaurations de biens, une chapelle du XVIIème, une bastide et la construction d’une maison très contemporaine à la montagne la mettent en condition dans son rôle de négociatrice au sein d’ARCHIK. Justement, c’est en montagne qu’elle nous emmène aujourd’hui.

Direction Vals, et plus précisément ses thermes. Chef d’œuvre de l’architecte suisse Peter Zumthor, les Thermes de Vals ainsi que l’Hôtel 7132 forment un ensemble architectural d’exception au cœur des Alpes suisses. Faisant la part belle aux matériaux locaux, Zumthor a notamment utilisé plus de 40 000 plaques de quartzite de Vals pour édifier ce temple dédié à l’eau. Si cette dimension locale séduit Marie, c’est également son intégration à l’environnement qui l’interpelle. Une partie des thermes se situe à même la roche, épousant à la perfection la montagne et laissant apparaitre un toit végétal. Ses lignes pures laissent alors le paysage tout entier s’exprimer. Finalement c’est ça le vrai luxe pour Marie : la montagne, le silence et l’architecture.

ON AIME

Les lignes pures

INFORMATIONS PRATIQUES

Les Thermes de Vals

Site web
Crédits photos – © Fabrice Fouillet

LA SAGA : RAPHAËLLE NOUS FAIT DÉCOUVRIR…

Quand Raphaëlle nous fait découvrir… le Château La Coste.
Profitons de l’été pour nous évader et faire le tour des architectures les plus remarquables qui font rêver l’équipe ARCHIK !

Attirée depuis toujours par la décoration et les pièces de design, Raphaëlle affine au gré de ses expériences son œil et ses goûts, avec une affection particulière pour les architectes d’intérieur Laura Gonzalez ou Dorothée Meilichzon, ou les designers Charlotte Perriand et India Mahdavi. Rejoignant l’équipe ARCHIK Paris dès sa création, elle est immédiatement conquise par le positionnement hybride de l’agence entre immobilier, design et architecture. Ce n’est donc pas pour rien qu’elle nous emmène aujourd’hui au Château La Coste.

Lieu totalement inédit, le Château La Coste réunit pour Raphaëlle le meilleur de l’art de vivre : l’architecture, l’art, le vin, la gastronomie, le bien-être et la nature.

Au-delà de ses vignes et son excellent vin, le Château La Coste propose un musée à ciel ouvert avec les plus grands noms de l’architecture et de l’art contemporain réunis tout au long d’une balade bucolique : Louise Bourgeois, Richard Serra, Calder, Tadao Ando, Frank Gehry ou encore Jean Nouvel. Si le Château La Coste bénéficie déjà une notoriété nationale, il regorge de rendez-vous (encore) confidentiels où Raphaëlle adore se ressourcer : son hôtel et spa La Villa La Coste avec une vue époustouflante sur le Parc Naturel du Luberon, le « Cinéma dans les Vignes » des séances de cinéma en plein air pour une expérience insolite au cœur des vignes, ou encore la table du chef argentin Francis Mallmann.

Expérience 360° garantie !

ON AIME

Le lieu hybride

INFORMATIONS PRATIQUES

Château La Coste

Site web
Crédits photos – © Château La Coste