Ce lieu ouvre ses portes aux curieux en recherche d’inattendu.
Une galerie d’art et un studio de création sur-mesure, orchestré par un galeriste lui-même artiste. «Le rôle de l’Art est d’incarner l’essence secrète des choses, sans copier leur apparence», écrivait Aristote. Cette maxime célèbre inspire Antoine pour développer sa propre histoire, hors des voies traditionnelles et des systèmes établis. De la sculpture au mobilier, en passant par la photographie, la peinture et les objets rares, la galerie en ligne sur incollect.com est l’occasion d’inviter divers artistes pour créer des chemins de traverses autour de la création. Dans un univers astral qui dévoile les secrets de la géométrie sacrée, Antoine nous transporte dans une sélection qui fait ressortir l’essence même de la magie.

Avec le goût des belles choses, défendu depuis ses débuts, Jean-Baptiste revisite les classiques dans un savant mix de textures, de couleurs et de matières jusque dans le moindre détail, dans une démarche de qualité et de durabilité. Le dialogue des matériaux s’exprime avec délicatesse et révèle des joyaux du design rendu à leur beauté d’origine. 

Tapissier minutieux et perfectionniste, il donne une seconde vie aux mobiliers vintage depuis 2007 dans l’atelier Relax Factory. « J’exerce mon métier dans les règles de l’art. Mon travail touche un public qui a conscience du bien-fondé de la démarche d’acquérir un mobilier de qualité, fait pour durer et qui survole les modes. » Dans le respect de l’existant, il valorise les matériaux tels que les revêtements d’éditeurs -Kvadrat, Frey, Edo…, les cuirs et les peaux provenant de tanneries françaises ou italiennes. Il orchestre ses projets avec son équipe de passionnés : chef d’atelier, tapissiers garnisseurs, et couturières fabriquent et restaurent des pièces de grands créateurs tel que Mourgues, Perriand, Mies van der Rohe, Paulin… Antiquaires, collectionneurs, amateurs et institutions font appel à son savoir-faire et sa précision pour prendre soin de leur pièce, ou pour un accompagnement pour leur projet, tels que le musée Hôtel de Caumont et le Château La Coste à Aix-en-Provence, le Palais de Tokyo à Paris ou encore laTwenty First Gallery à New York et la Galerie 54 d’Eric Touchaleaume à Paris…

Maison d’édition de peintures et de papiers peints, Ressource sauvegarde et valorise les savoir-faire authentiques, traditionnels et innovants en mettant l’éco-responsabilité au cœur de son processus créatif.

Une histoire de famille qui perdure de générations en générations depuis 1946. Installé en Provence, l’entreprise exploitait à ses débuts les carrières d’ocres de Roussillon. La maîtrise de la couleur et l’expertise de fabrication amène en 1998 Ressource à s’établir. Aujourd’hui la quatrième génération se nourrit de cet héritage au quotidien. Labellisé en 2018 Entreprise du Patrimoine Vivant, Ressource s’impose en pionnière dans la fabrication de peinture haut de gamme.

Dans l’atelier naissent des papiers peints aux imprimés inspirés et poétiques, des catalogues et échantillons peints à la main. Ode à l’artisanat et aux savoir-faire, la fabrication artisanale a toujours été au centre de la démarche de la maison. Forte de ces valeurs, Ressource est le dernier fabricant français de peinture indépendant.

Raboniak a été fondée en 2000 par François Rabot, menuisier-ébéniste. Cet amoureux du bois fait depuis longtemps la part belle à ce noble matériau, dont il connait tous les secrets. Il fabrique et édite à Marseille du mobilier fait à la main alliant esthétisme et fonctionnalité dans le respect des traditions. Avec sa talentueuse équipe issue de l’école des Compagnons du Devoir, il façonne des pièces sur-mesure en séries limitées qui s’intègrent parfaitement dans leur environnement et font vivre un lieu. « Nous sommes designers, nous sommes artisans et libres de créer pour vous ». Les beaux matériaux laissent place à du mobilier raffiné, élégant et sophistiqué.

Dans notre Maison ARCHIK marseillaise, il a œuvré à plusieurs niveaux : nos éléments de mobilier modulables, nos plateaux massifs de bureaux, nos niches sur mesure ? C’est lui. Toujours lui.

Cette maison de création et de restauration de luminaires classiques et contemporains, ouvre ses portes en 1875 grâce à Pierre Mouret, alors bronzier dans la marine. Dès la seconde génération, avec Jules et Edouard, tous deux Compagnons du tour de France, la boutique s’offre de nouvelles compétences qui leur permettent de se tourner vers le marché de l’orfèvrerie et de l’art sacré. La troisième génération s’acoquine avec les grands noms de l’architecture, comme Fernand Pouillon pour qui elle dessine des lustres à ogives devenues collectors. Les nouvelles générations apportent de nouveaux savoirs et permettent aux créations Mouret de voyager à travers les styles, les époques, les régions et les techniques, depuis l’atelier de la boutique où tout est fait à la main. Réparation et restauration représentent toujours le cœur de métier de la maison, qui voit aujourd’hui encore rentrer un lustre par jour. À la quantité, ils préfèrent résolument la qualité, et restent fidèles à leurs convictions. La maison, on l’a compris, n’a pas de catalogue. « Ce qui m’anime, confie Pierre Mouret, c’est concevoir chaque jour quelque chose de différent, faire en sorte que chaque client ait un lustre adapté à son intérieur, une pièce qui semble de surcroit avoir été là de tout temps ». Les musées, les édifices religieux ou les bâtiments historiques comme l’Hôtel de Caumont d’Aix-en-Provence connaissent de longue date ce nom illustre dans la rénovation des modèles anciens du 18ème, 19ème, et début 20ème siècle.

Sa créatrice Nadia El Abany est passionnée par les arts décoratifs. Ayant œuvré dans le monde de la mode, notamment dans la maroquinerie de luxe, elle met sa sensibilité pour les matières, les couleurs, les formes à l’oeuvre dans la création de sa première collection de lampes à poser, Bolet, qui voit le jour en 2019.

Ses créations aux forts caractères contrastent avec une palette très élégante de teintes claires et délicates. Tout en poésie, cette harmonie de couleurs conciliée aux lignes radicales et sculpturales de ces lampes rend hommage à différentes époques des années 30, 70 ou encore 80. Dans une démarche raisonnée, Nadia fait fabriquer et assembler ses lampes en France.

Un mariage de couleurs lumineuses et poudrées, investissant pleinement l’intérieur d’une fraîcheur spontanée et précieuse.

Gaultier s’est formé à l’école Penninghen à Paris, il est le lauréat pour l’édition 2012 du concours lancé par le fabricant italien « Unopiu » à Milan durant la Design Week.

Ses études et ses aspirations le dirigent vers l’architecture d’intérieur où il œuvre auprès d’architectes de renoms tels que Pierre Yovanovitch et Christian Liaigre. Pour lui, l’architecture « c’est comme des petites sculptures », chaque projet le relie au dessin. « Ça permet de s’évader totalement, d’oublier les contraintes, de proposer des choses nouvelles que l’on ne verrait pas autrement. Cette discipline est clairement pour moi le pont entre l’architecture d’intérieur et l’art, le mélange des deux permet plus de sensibilité et amène à de très beaux projets. »

Sa passion pour l’art le ramène donc naturellement à son premier amour : le dessin. Déjà petit Gaultier baignait avec son grand-père antiquaire dans l’univers pour lequel il était destiné. Le dessin, c’est une histoire de famille.

Designer-plasticienne et directrice artistique, Hélène nourrit son univers poétique grâce à sa volonté de repousser les limites des matériaux comme le textile, le cuir, la céramique ou le verre en collaborant avec des artisans spécialisés. Les arts du feu l’attirent, elle s’essaie au verre et collabore avec le Centre International d’Art verrier de Meisenthal, mais surtout à la céramique. En 2015, elle passe son master à l’ESAD de Reims, présentant au concours de fin d’année une typologie originale de fontaines conçues pour la maison. Des objets contemplatifs qu’elle fait passer de la sphère urbaine à la sphère domestique grâce à la magie du verre.

Depuis, elle se démarque en tant que designer/plasticienne. Sa volonté d’humaniser ses créations, lui permet de mettre en lien sa première source d’inspiration : le cinéma. Ses oeuvres apparaissent comme de véritables personnages, ce qui rompt avec leurs aspects utilitaires, ils deviennent les témoins d’un nouveau rapport à l’objet.