Situé entre le centre-ville et Pontaillac, ce quartier historique offre une vue imprenable sur l’estuaire de la Gironde et des plages de sable fin, attirant résidents et visiteurs. Foncillon se développe au XIXe siècle avec la mode des bains de mer et l’arrivée du bateau reliant Royan à Bordeaux, devenant un lieu de vie prisé pour son cadre agréable et ses infrastructures de qualité.

Marqué par la reconstruction après les bombardements de 1945, Foncillon abrite de nombreuses constructions des années 50, offrant une promenade architecturale unique. La rue de Foncillon et la rue Paul Métadier présentent un mélange de villas avant-gardistes et de constructions de style saintongeais ou charentais, influencées par Le Corbusier.

Le Palais des Congrès, œuvre des architectes Claude Ferret et Pierre Marmouget, et le Front de Mer ajoutent une touche culturelle et festive au quartier, accueillant divers événements tout au long de l’année. La plage de Foncillon, avec ses eaux calmes, est idéale pour les familles et les amateurs de baignade, offrant un cadre parfait pour les activités en plein air comme les promenades le long du front de mer, les sports nautiques et les pistes cyclables.

L’hypercentre de Royan s’étend de la mer aux boulevards périphériques Baillet et Clemenceau, formant un amphithéâtre naturel donnant sur l’embouchure de la Gironde. Traversé par un vallon entre deux coteaux, il offre des vues spectaculaires et une ambiance dynamique.

Marqué par sa reconstruction après les bombardements de 1945 et remanié pour une meilleure répartition urbaine, il conserve néanmoins les grandes tendances du plan ancien et de la géographie des lieux. Claude Ferret utilisa deux grands axes comme colonne vertébrale pour la nouvelle ville : le boulevard Briand, fermé par le Marché couvert, offrant une perspective monumentale sur la Gironde, et le Front de Mer, épousant la courbe de la Grande Conche. La place Charles de Gaulle, point central entre station balnéaire et ville d’hiver, devient le cœur architectural du nouveau Royan avec des façades stylistiques mêlant tendances monumentales et académiques des années 30, et des influences modernes inspirées par Oscar Niemeyer.

Regorgeant de commerces, restaurants, cafés animés, ainsi que d’espaces verts propices à la détente et bordé du Front de Mer et ses plages de sable fin, fait de ce quartier un lieu idéal pour les familles. Ce mélange unique d’histoire, de culture et de modernité, associé à une vie urbaine dynamique, fait de l’hypercentre de Royan un quartier attractif et agréable, offrant une qualité de vie exceptionnelle à ses habitants et visiteurs.

Créé à partir de 1885 sur un réseau de dunes échangées avec l’État, ce quartier se distingue par son enchevêtrement d’allées et de rues à la manière d’un vaste jardin à l’anglaise. Conçu comme la « Ville d’hiver » de Royan, le Parc a rapidement affirmé son identité de quartier huppé, accueillant familles de notables et célébrités, dont Émile Zola.

Largement épargné lors des bombardements de 1945, le Parc a su conserver son excellent rapport avec la végétation, malgré quelques villas détruites qui ont dû être reconstruites. Ce contraste entre l’architecture de la Belle Époque, de l’Entre-deux-guerres et le nouveau langage architectural des années 50 crée un ensemble harmonieux et saisissant. Un exemple remarquable de cette rencontre des époques est la villa « Ombre Blanche » sur le boulevard Garnier, chef-d’œuvre des années 50 avec ses lignes sobres et horizontales, entourée de villas « 1900 » verticales et ornementées.

En tant que quartier résidentiel périphérique, le Parc présente peu d’architecture monumentale, à l’exception notable de l’église Notre-Dame du Parc, une transcription royannaise d’un modèle architectural brésilien.