Le dernier espace conçu par l’architecte dit « jardin intérieur » longe le salon en revenant vers le séjour et occupe une étonnante véranda : le sol est constitué d’une couche de terre végétale recouverte de dalles de ciment aléatoirement percées pour disposer des plantations, le plafond est décollé de la maison par une double rangée de pavés de verre qui ceinture la quasi-totalité du corps principal, toujours dans une volonté d’évoquer la légèreté.

L’escalier en comblanchien, prolongé d’une large coursive intérieure, conduit à quatre chambres et à une salle de bain. La chambre prenant place dans la rotonde bénéficie, grâce à ses deux fenêtres bandeaux accolées, d’une lumière tamisée par une symbolique pergola de béton qui chemine sur la coursive extérieure. Une quatrième chambre avec salle d’eau occupe l’étage du second volume de la maison, ouverte sur la loggia, accessible par un escalier extérieur dont la finesse de la serrurerie rappelle l’univers nautique. Le rez-de-chaussée de ce volume est occupé par une cuisine avec sa propre cheminée, une buanderie, communiquant avec un garage attenant.

Une œuvre d’art Moderne qui attend l’amateur éclairé sachant lui redonner l’énergie des années 50.

Pierre Marmouget

Né en 1923, Pierre Marmouget entre à l’école d’architecture de Bordeaux en décembre 1942.

Élève de Pierre Ferret, le père de Claude Ferret, l’architecte en chef choisi pour la Reconstruction de Royan, il reçoit à Bordeaux une formation classique dispensé par ce maître, adepte de l’Art Nouveau au début du XXe siècle.
Jeune prodige et protégé de Claude Ferret, il signe certaines des plus étonnantes réalisations des années 1950 : Villa Boomerang, villa Grille-Pain, place du Docteur Gantier, le Palais des Congrès, le Casino…

Son travail est largement marqué par les influences de l’architecture brésilienne d’Oscar Niemeyer ou de Lucio Costa. Un style qui s’affine, qui s’affirme vers toujours plus de courbes, plus de couleurs pour un plan devenu organique. Cette référence se remarque également, naturellement, sur les façades des édifices qu’il a dessiné pour Claude Ferret : le Palais des Congrès et surtout le Casino Municipal qui reste sans aucun doute le chef-d’œuvre de son passage à Royan.

Empruntant nombre des effets à l’architecture brésilienne, il réussit néanmoins à créer son propre langage architectural utilisant les techniques les plus originales pour jouer avec la lumière et le soleil de la Charente-Maritime.

ROYAN CENTRE

Le centre-ville de Royan est le cœur de la ville : il a l’avantage de se trouver à deux pas de la plage de la Grande Conche, ce qui permet de profiter en une journée des commerces, de la plage et des restaurants, à pied.

Le centre-ville est dominé par le Boulevard Briand, qui sépare la place Charles de Gaulle au Marché central, bijou architectural de la Reconstruction de la ville. Les rues parallèles au Boulevard Briand sont partagées entre maison de ville et appartements, où les résidents profitent de la proximité de tout pour faire les courses et loisirs quotidiens.

Le cœur de ville s’étend de la mer aux boulevards périphériques Baillet et Clemenceau, formant un amphithéâtre naturel donnant sur l’embouchure de la Gironde. Traversé par un vallon entre deux coteaux, il offre des vues spectaculaires et une ambiance dynamique.

Marqué par sa reconstruction après les bombardements de 1945 et remanié pour une meilleure répartition urbaine, il conserve néanmoins les grandes tendances du plan ancien et de la géographie des lieux.

Ce mélange unique d’histoire, de culture et de modernité, associé à une vie urbaine dynamique, fait de l’hypercentre de Royan un quartier attractif et agréable, offrant une qualité de vie exceptionnelle à ses habitants et visiteurs.

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