Destiné à l’origine à une carrière scientifique, c’est au retour d’une mission humanitaire au Chili que Cédric découvre l’immobilier et se forme à Aix-en-Provence, non loin du célèbre vignoble où il a grandi. Il fait ses premières armes dans l’immobilier à Paris où il développe son goût pour l’architecture et la photo. Il se passionne pour les œuvres de Richard Neutra, Oscar Niemeyer ou encore Julius Shulman.

Amoureux du Bassin d’Arcachon et du Sud-Ouest où il passe ses vacances depuis l’enfance, il décide de venir s’y installer avec sa famille en 2006 et d’y développer l’enseigne immobilière parisienne de ses débuts.

Véritable challenge professionnel à une époque où le digital s’impose peu à peu, il commence par Bordeaux puis viendront Arcachon, Biarritz, La Rochelle et Royan.

Sensible aux spécificités architecturales de cette région, il s’entoure d’une équipe de passionnés qui comme lui s’efforcera de rechercher des lieux hors du commun pour une clientèle en quête d’un certain art de vivre.

Sa rencontre avec Amandine et Sébastien, les fondateurs d’ARCHIK, met en lumière leurs valeurs partagées d’un certain esthétisme ainsi qu’une vision commune du monde de l’immobilier. Il devient alors évident d’implanter la marque dans cette région au patrimoine architectural si riche.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Cédric et son équipe rejoignent ARCHIK pour proposer à leurs clients les services de cette agence où l’art de vivre et d’habiter prédomine.

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Le dernier espace conçu par l’architecte dit « jardin intérieur » longe le salon en revenant vers le séjour et occupe une étonnante véranda : le sol est constitué d’une couche de terre végétale recouverte de dalles de ciment aléatoirement percées pour disposer des plantations, le plafond est décollé de la maison par une double rangée de pavés de verre qui ceinture la quasi-totalité du corps principal, toujours dans une volonté d’évoquer la légèreté.

L’escalier en comblanchien, prolongé d’une large coursive intérieure, conduit à quatre chambres et à une salle de bain. La chambre prenant place dans la rotonde bénéficie, grâce à ses deux fenêtres bandeaux accolées, d’une lumière tamisée par une symbolique pergola de béton qui chemine sur la coursive extérieure. Une quatrième chambre avec salle d’eau occupe l’étage du second volume de la maison, ouverte sur la loggia, accessible par un escalier extérieur dont la finesse de la serrurerie rappelle l’univers nautique. Le rez-de-chaussée de ce volume est occupé par une cuisine avec sa propre cheminée, une buanderie, communiquant avec un garage attenant.

Une œuvre d’art Moderne qui attend l’amateur éclairé sachant lui redonner l’énergie des années 50.

Pierre Marmouget

Né en 1923, Pierre Marmouget entre à l’école d’architecture de Bordeaux en décembre 1942.

Élève de Pierre Ferret, le père de Claude Ferret, l’architecte en chef choisi pour la Reconstruction de Royan, il reçoit à Bordeaux une formation classique dispensé par ce maître, adepte de l’Art Nouveau au début du XXe siècle.
Jeune prodige et protégé de Claude Ferret, il signe certaines des plus étonnantes réalisations des années 1950 : Villa Boomerang, villa Grille-Pain, place du Docteur Gantier, le Palais des Congrès, le Casino…

Son travail est largement marqué par les influences de l’architecture brésilienne d’Oscar Niemeyer ou de Lucio Costa. Un style qui s’affine, qui s’affirme vers toujours plus de courbes, plus de couleurs pour un plan devenu organique. Cette référence se remarque également, naturellement, sur les façades des édifices qu’il a dessiné pour Claude Ferret : le Palais des Congrès et surtout le Casino Municipal qui reste sans aucun doute le chef-d’œuvre de son passage à Royan.

Empruntant nombre des effets à l’architecture brésilienne, il réussit néanmoins à créer son propre langage architectural utilisant les techniques les plus originales pour jouer avec la lumière et le soleil de la Charente-Maritime.