En complément de la maison principale, deux dépendances de forme cubique aux toitures plates complètent l’ensemble, implantées en juxtaposition sur le terrain, articulées autour de patios le tout entouré de végétation luxuriante aux allures japonisantes.

La première avec son angle entièrement vitré héberge un bureau / chambre d’amis avec une salle d’eau privative, reliée à la maison principale par un chemin surmonté d’une pergola.

Toujours dans les mêmes codes seventies, la seconde en fond de parcelle s’articule en L autour d’un patio planté d’un érable du Japon. Elle comprend une buanderie lumineuse et une suite permettant d’installer un bureau ou une deuxième chambre d’amis.

En complément de l’architecture d’origine, cet espace aux mêmes codes à été sublimé par un ensemble de parois menuisés en contre-plaqué lasuré qui masque des linéaires de rangements ainsi que la salle d’eau, tout en ajoutant un coté chaleureux.

Patrick Maxwell

Architecte bordelais actif dès la fin des années 60, Patrick Maxwell s’inscrit dans la lignée du mouvement moderniste régional, marqué par une approche sobre, fonctionnelle et profondément ancrée dans le contexte local. Son travail explore la réinterprétation des formes urbaines bordelaises, notamment l’échoppe, qu’il revisite dans un langage architectural épuré et contemporain.

Ses réalisations se distinguent par l’emploi de matériaux bruts – béton poncé, enduits blancs, menuiseries bois – et une recherche de lumière naturelle à travers de larges ouvertures et des jeux de transparence. L’articulation entre intérieur et extérieur est axe important de son travail : patios, jardins intégrés et circulations fluides traduisent une conception où la nature prolonge l’espace habité.

Sans ostentation, l’architecture de Patrick Maxwell exprime une rigueur géométrique, une clarté des volumes et une simplicité maîtrisée, témoignant d’un modernisme humaniste et parfaitement adapté à l’art de vivre bordelais.

Cette maison bioclimatique des années 80 conçue et réalisée par l’architecte Jospeh Colzani était restée dans son jus, amoureusement préservée par ses propriétaires.
Un jeune couple l’a acquise, et nous a sollicité pour y amener éléments et conforts modernes, tout en préservant l’âme et l’originalité de cette maison.

L’ avant …

Objectif

Ramener du confort moderne, et revisiter les volumes et espaces pour une vie de famille actuelle, tout en étant fidèle à l’intention de l’architecte.

Ligne de conduite

Modifier l’aménagement afin de créer une pièce d’eau supplémentaire, rénover la villa dans son ensemble, et y adjoindre une extension pour la cuisine sur la façade arrière.

Mise en oeuvre

La cuisine existante, trop exiguë, a été transformée en buanderie, et un WC a été ajouté. Une extension vitrée avec verrière alu a été créée à l’arrière pour accueillir une cuisine familiale et contemporaine, pure, largement ouverte sur le jardin. Magistral mais trop présent, l’escalier intérieur a été repeint, et ses gardes corps légèrement épurés. La serre d’entrée existante a été entièrement revisitée pour une plus contemporaine en baies alu, qui fait dorénavant office d’entrée-dressing accueillante, séparant les espaces jour des espaces nuit. Enfin, en façade, les enduits ont été repris sur la surface de la serre d’entrée, ainsi que dans la surface du salon, rochelle et bureau.

LE QUARTIER

Balma

Balma est une commune française située près de Toulouse, où il fait bon vivre.
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Architecture des années 30, cette maison a été, années après années, adaptée aux goûts et à l’usage de ses différents propriétaires.

L’ avant …

Objectif

Apporter un nouvel équilibre entre les pièces, plus contemporain avec un réel parti pris. Adapter les espaces au style de vie des nouveaux propriétaires en offrant une certaine fluidité dans la circulation au sein de la maison.

Ligne de conduite

Définition d’une palette de couleurs forte pour l’ensemble du rez-de-chaussée. Rénovation des 3 étages dans un esprit graphique et chaleureux. Modification des implantations des étages, sans dénaturer l’architecture originelle de la maison.

Mise en oeuvre

De nouvelles menuiseries sur mesure ont été réalisées, permettant d’accueillir de nombreux rangements et une banquette au niveau de l’entrée. L’implantation du rez-de-chaussée a été modifiée grâce à une nouvelle ouverture entre la salle à manger et la cuisine – avec une pose IPN – offrant un bel espace ouvert et convivial. À l’étage, les espaces ont été décloisonnés afin de créer une belle suite parentale avec double accès à la salle de bain et douche. Une chambre pour enfant avec bureau et salle de bains attenants permet un espace dédié à chaque membre de la famille. Enfin, au dernier étage, un dressing, une chambre d’ami et un bureau ont été implantés.

Une rénovation aux lignes épurées et graphiques.

LE QUARTIER

Saint-Giniez

Ce quartier fait partie des quartiers les plus recherchés de la ville.
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Au sein d’un vieux quartier marseillais, une maison de pêcheur à la façade blanchie a retrouvé une nouvelle jeunesse après une rénovation en profondeur. Le projet s’est déroulé autour d’un escalier monumental rappelant Valentine Schlegel, investissant chaque niveau jusqu’au toit-terrasse où se dévoile un paysage idyllique.

L’ avant …

Objectif

Circuler aisément, profiter de la fraicheur et investir les niveaux les plus bas, en rez-de-jardin.

Ligne de conduite

Débuté par le toit et se déroulant jusqu’au patio, “racine” de la maison, les quatre niveaux ont chacun connu une transformation avec pour fil conducteur : la Méditerranée.

Mise en oeuvre

Formes organiques et brutes, patines naturelles, murs arrondis et garde-corps maçonnés sont les témoins de techniques méditerranéennes que la rénovation, fidèle, a mis en exergue et magnifiés. Les menuiseries sur mesure en chêne massif, réalisées par Raboniak, soulignent l’ensemble, précis et intemporel. Les différents espaces entremêlés signent un art de vivre méditerranéen. Le rez-de-chaussée décloisonné et ouvert sur le patio accueille une grande bibliothèque et, à part, la suite parentale immaculée. L’espace de vie fait la transition au premier étage entre les deux espaces nuit bien distincts. A l’abri des regards, le toit-terrasse cache une cuisine et un salon d’été à ciel ouvert, dépaysant. Le blanc est à l’honneur dans la maison. Un style contemporain affiché avec des références au design des années 50 – 60, répond au style vernaculaire. Charlotte Juillard, Eames, Paola Navone et Michel Ducaroy habitent l’intérieur. Lise Prévot, Martin Parr et Alexandre Benjamin Navet, quant à eux, les murs. Les luminaires CVL ponctuent le tout. Il s’en dégage une certaine harmonie, rythmée de touches de velours bleu nuit et de lin blanc.

Un cocon à ciel ouvert, rappelant indéniablement la Grèce.

LE QUARTIER

Mazargues

Véritable village dans la ville, il a gardé cet esprit autour de ses rues commerçantes.
  • Crédits photosEdwige Lamy
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