MARE MEDI TERRA
Au sein d’un vieux quartier marseillais, une maison de pêcheur à la façade blanchie a retrouvé une nouvelle jeunesse après une rénovation en profondeur signée ARCHIK.
Projet
Débuté par le toit qui respirait un air de Grèce évident et qu’il suffisait de dévoiler, puis par le patio et le rez-de-chaussée, “racines” de la maison, les quatre niveaux ont chacun connu une transformation. Circuler aisément, profiter de la fraîcheur et investir les niveaux les plus bas ont été la principale problématique.
Technique
Formes organiques et brutes, patines naturelles, murs arrondis et garde-corps maçonnés sont les témoins de techniques méditerranéennes que la rénovation, fidèle, a mis en exergue et magnifiés. Les menuiseries sur mesure en chêne massif, réalisées par Raboniak, soulignent l’ensemble, précis et intemporel.
Aménagement
Les différents espaces entremêlés signent un art de vivre méditerranéen. Le rez-dechaussée décloisonné et ouvert sur le patio accueille une grande bibliothèque et, à part, la suite parentale immaculée. L’espace de vie fait la transition au premier étage entre les deux espaces nuit bien distincts. A l’abri des regards, le toit-terrasse cache une cuisine et un salon d’été à ciel ouvert, dépaysant.
Décoration
Le blanc est à l’honneur dans la maison. Un style contemporain affiché avec des références au design des années 50 – 60, répond au style vernaculaire. Charlotte Juillard, Eames, Paola Navone et Michel Ducaroy habitent l’intérieur. Lise Prévot, Martin Parr et Alexandre Benjamin Navet, quant à eux, les murs. Les luminaires CVL ponctuent le tout. Il s’en dégage une certaine harmonie, rytmées de touches de velours bleu nuit et de lin blanc.
INFORMATIONS PRATIQUES
Architecte & Paysagiste – Manon Gaillet & Elodie Werhlen
Localisation – Mazargues, Marseille
Budget des travaux – 150 000 €
Durée des travaux – 6 mois
Superficie – 160 m2
Matériaux – Céramique, Marbre, Micro-mortier Ligne Concrète®, Tomettes, Laiton, Chêne massif
Couleurs – Bleu azur, Bleu nuit, Blanc pur, Blanc crème
Crédits ©2020 Texte – Amandine Coquerel
Photos – Edwige Lamy
Article issu de la Revue n°l selon ARCHIK