BREUER

Après six années passées en Allemagne, Marie et François-David, guidés par de nouvelles opportunités professionnelles, cherchent une grande maison en région parisienne pour installer leur vie de famille avec leurs deux enfants.

Tombés sous le charme de Sceaux, ses commerces du centre-ville et la possibilité de tout faire à vélo, c’est sur cette maison années 50 d’inspiration brutaliste qu’ils craquent : sa lumière, ses volumes, et surtout son style architectural.

Entièrement dans son jus, elle nécessite une rénovation totale, et Agnieszka décide de les mettre dans les mains de notre architecte d’intérieur Isabelle Heilmann pour les aider à repenser cette maison. Six mois plus tard, les voici installés et heureux dans cette maison au fort caractère.

Racontez-nous votre rencontre avec ARCHIK, comment tout a commencé ?

Marie – On vivait à Düsseldorf, on cherchait une maison à Sceaux et on est tombé sur l’annonce de cette maison hors du commun, qui nous a immédiatement attirée. On ne pouvait pas se déplacer tout de suite, et on savait qu’il fallait réagir vite.

Agnieszka nous a alors proposé une visite virtuelle filmée, ce qui était super ! La maison demandait beaucoup de travaux et on avait besoin de voir à quoi elle ressemblait avant de nous déplacer.

Vu la beauté des volumes et de la lumière qu’on a ressentis à travers la caméra, on a été réactifs : deux jours après, François-David était à Paris et la visitait « en vrai ». La semaine suivante, j’ai pu venir aussi pour confirmer notre coup de cœur !

ARCHIK vous a accompagné de l’achat à la rénovation de votre nouveau lieu de vie. Partagez-nous votre expérience.

Marie : Lorsque je suis venue à Paris visiter la maison, j’ai rencontré Agnieszka et Isabelle l’architecte en même temps. Elle était là pour nous faire une estimation précise des travaux pour qu’on puisse se projeter concrètement sur ce qu’on pouvait faire dans cette maison. Agnieszka nous a accompagné tout le long de la vente, jusque chez le notaire. C’était fluide, on a gagné beaucoup de temps et ça nous a permis de respecter notre timing pressé avec la rentrée des classes. La semaine qui a suivi la signature en mars, les travaux ont commencé et on a pu emménager en août. C’était idéal !

«Vu la beauté des volumes et de la lumière qu’on a ressentis à travers la caméra, on a été réactifs : deux jours après, François-David était à Paris et la visitait»

Quelle a été votre première impression en visitant cette maison ? Est-ce que ça été un coup de cœur ?

M : De l’extérieur son architecture est marquante et différente des autres, et d’ailleurs on aime ou on n’aime pas. On n’est pas des fins connaisseurs d’archi, mais on a une sensibilité. Sa forme audacieuse nous a plu tout de suite. Les volumes, la superficie, le nombre de pièces et l’emplacement correspondaient aussi exactement à ce qu’on cherchait. 

Et puis elle est très ouverte sur l’extérieur avec beaucoup de percées et de grandes baies, la lumière pénètre de tous les côtés.

F-D : C’est une maison qui a une vraie identité, c’est ce qui nous a plu tout de suite. Ce qui nous a fait craquer, c’est cette lumière ! Cependant, il y a avait beaucoup de travaux à faire,

il fallait se projeter et c’était un saut dans l’inconnu pour nous qui n’en n’avions jamais fait.

« De l’extérieur son architecture est marquante et différente des autres, et d’ailleurs on aime ou on n’aime pas. On n’est pas des fins connaisseurs d’archi, mais on a une sensibilité. »

ARCHIK a choisi l’architecte d’intérieur Isabelle Heilmann du studio Epicène pour votre projet : comment cette collaboration s’est-elle passée ?

Le feeling est tout de suite passé ! Comme on l’a dit, on était novices, et on s’est tout de suite sentis écoutés et compris par Isabelle. C’était agréable de se laisser conseiller, elle avait plein d’idées. On avait donné un brief plutôt fonctionnel pour que ça colle avec notre vie de famille. Il y avait un vrai sujet sur la pièce de vie qui nous semblait un peu petite, c’était un point important pour nous. Dès la première rencontre, il fallait imaginer ce qu’on pouvait faire dans cette pièce car c’était notre unique doute.

Concernant la rénovation de cette maison : était-ce une carte blanche ou aviez-vous des idées précises ?

C’était presque comme une carte blanche. On voulait juste conserver le travertin présent dans le salon et dans l’escalier. Isabelle a proposé une palette de teintes claires et naturelles pour la pièce de vie, et elle a dessiné plein d’éléments en bois teinté dans trois vernis différents. Ça crée une atmosphère chaleureuse jusque dans la cuisine. Au sol, on est partis sur des aplats colorés de béton ciré, ce qui permet de délimiter les différents espaces, notamment dans la salle à manger. Pour l’escalier, qui est un des éléments caractéristiques de la maison, on a fait restaurer le sol en travertin et conservé les rampes d’origine. Isabelle y a ajouté des claustras en bois et des aplats de couleurs vert et bleu. Comme dans les chambres des enfants d’ailleurs, on n’aurait pas osé mais on adore !

Un détail à vivre que vous aimez par-dessus tout dans cette maison ?

F-D : La sieste du samedi midi sur le canapé avec le soleil qui rentre !

M : J’aime le comptoir haut dans la cuisine qu’Isabelle a dessiné, où on prend le petit déjeuner avec les enfants la semaine, c’est convivial et on a la vue sur le jardin.

Auriez vous un conseil pour les personnes qui se lancent dans un projet comme le vôtre ?

Bien s’entourer ! D’abord par ARCHIK en la personne d’Agnieszka qui nous a accompagné tout le long de la vente et proposé de collaborer avec Isabelle pour la rénovation de cette maison. C’était un gros chantier, il y avait 200 m² entièrement à repenser ! Elle a réussi à répondre à nos envies esthétiques et nos besoins fonctionnels tout en gérant cet important chantier. Ensuite, je pense que la bonne idée c’est de prendre une entreprise générale et d’avoir un seul interlocuteur en plus de l’architecte. Malgré les aléas, il a pris la responsabilité globale et ça facilite les interactions, notamment à distance.

LES 3 FÉTICHES

LA PIÈCE DE LA MAISON

Le salon sans hésiter ! Lorsqu’on est assis dans le canapé, on a à la fois la vue sur le jardin, et la jolie perspective de la pièce rythmée par le claustra, le sol en travertin puis les quelques marches qui mènent à la salle à manger. On aime s’y retrouver pour prendre l’apéritif le soir.

L’OBJET

Le Radschläger, le bonhomme en bois qui fait la roue : c’est un des plus vieux symboles de la ville de Düsseldorf. Au XIII° siècle, le comte du Düsseldorf a fait la guerre à l’archevêché de Cologne, et lorsque les soldats vainqueurs sont revenus de la guerre tous les enfants ont fait la roue sur le parcours pour les féliciter.

L’ADRESSE

« Le fromager de Sceaux » rue Houdan. Pendant toutes ces années en Allemagne, le fromage français nous a manqué ! Plus globalement, toute la rue Houdan, c’est la rue piétonne et commerçante de Sceaux. On y va tous les samedis matins pour faire nos courses en famille.

Interview et crédit photos – Julie Fleutot